by Maëlle Brun
En France comme à l’étranger, l’ex-prof fait donc couler beaucoup d’encre. « Vous allez voir que je vais réhabiliter le prénom Brigitte », plaisante-t-elle, comme le rapporte Le Journal du dimanche en juin 2017. Et en attendant qu’une nouvelle génération de Brigitte peuple les maternités, le magazine Marianne a commencé la reconquête. « Bardot, Lahaie, Macron, Fossey : Brigitte, un fantasme français », titrait l’hebdomadaire le 14 juillet 2017… Cette popularité s’est révélée utile en ce premier été du quinquennat, alors que le président venait, de son côté, de s’alléger de vingt-quatre points dans les sondages. « Se présenter comme “jupitérien” était d’une immense maladresse, juge le spécialiste en communication Philippe Moreau Chevrolet. Les gens ont eu le sentiment d’une distance8. » « Mettre à distance », ce sont d’ailleurs des mots que Brigitte Macron emploie elle-même pour parler de son mari. « Emmanuel a besoin de tout le monde et de personne. On ne rentre jamais dans son périmètre9 », admet-elle. Pour contrebalancer cette apparente froideur, l’image de la première dame n’a donc pas été superflue. Quitte à sortir pour cela de la réserve médiatique qu’elle s’était imposée. Depuis l’élection, elle s’est en effet calquée sur la communication présidentielle et la volonté d’un quinquennat « sans bavardages » – comprendre, à l’opposé du précédent. Bruno Roger-Petit lui-même, dont Brigitte aurait appuyé la nomination, s’est affirmé en porte-parole silencieux. Après une campagne très ouverte, la connivence avec les journalistes n’est donc plus de mise à l’Élysée. Et, dès le mois d’août, les paparazzi qui tentaient d’immortaliser le couple pendant ses vacances marseillaises s’en sont très nettement rendu compte. L’un d’eux, travaillant pour le magazine VSD, fit même l’objet d’une plainte pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée ». Les clichés autorisés sont évidemment plus flatteurs – qu’il s’agisse de ceux de la photographe officielle Soazig de La Moissonnière, voire de ceux vendus par Bestimage. Désormais, le président s’adjoint dès que possible les services de l’un des collaborateurs de l’agence, Sébastien Valiela. Un nom qui n’était jusque-là pas en odeur de sainteté à l’Élysée : il avait été l’auteur, pour Closer, des images de François Hollande rejoignant Julie Gayet rue du Cirque… L’ex-chef d’État doit apprécier.
Depuis le mois de mai, la communication des Macron a été considérablement verrouillée. Pendant les trois premiers mois du quinquennat, Brigitte ne s’est que très peu montrée dans les médias. Les amis people eux-mêmes ont intégré cette exigence et se sont faits plus discrets. Il y a bien Fabrice Luchini qui s’est dit un peu vexé de n’avoir pas été invité à la passation de pouvoir – quelques semaines plus tard, il refusait à Brigitte de parrainer la distribution des Fables de La Fontaine aux CM2. Mais les autres ont tiré les leçons des polémiques autour de la soirée du premier tour à La Rotonde, comparée par certains au Fouquet’s de Nicolas Sarkozy. De son côté, Brigitte limite l’effet tapis rouge en déclinant par exemple les invitations à la Fashion Week, pour « se concentrer sur les thématiques liées à l’éducation et au handicap », selon son entourage. Désormais, se raconter ne semble plus être la priorité. En août, elle rompait pourtant le silence, perte de popularité d’Emmanuel Macron oblige. Quelques jours après avoir accordé ses confidences à Elle – prévues de longue date, certes, mais qu’elle aurait songé à annuler en juillet – elle appelait les Français à « avoir confiance » en son mari au micro de BFMTV. Difficile d’évaluer l’efficacité de son injonction, mais cela ne peut pas faire de mal…
Certains, en revanche, mesurent très bien ce que peut leur apporter la première dame. Le 30 juin, la marque Weekday, propriété du groupe H&M, éditait un T-shirt et un tote bag en son honneur. Le design ? « Brigitte », imprimé en rouge ou noir sur du coton blanc. « L’idée est née comme une réponse à l’engouement autour de Mme Macron10 », explique l’attaché de presse de l’enseigne. Résultat ? Une razzia en règle dans la boutique parisienne, plus importante encore que lorsque la même opération avait été consacrée à Beyoncé. Appelez-la Brig’Hit ? « C’est vrai que cela a été un succès commercial et nous continuons à avoir des demandes quatre mois après son lancement. »
Une cote que mesure également Amandine Lalizou. Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, cette jeune femme a eu l’idée de créer avec un ami la marque We love Brigitte. « Nous nous étions pris d’affection pour elle pendant la campagne, notamment à cause de toutes les attaques qu’elle a subies », nous raconte-t-elle. « De plus, nous avons pensé qu’elle avait un vrai potentiel iconique11. » Trois mois plus tard, les deux associés lancent T-shirts et sweats ornés de messages comme « Et la France créa Brigitte » ou « Bribri First Lady ». Des pièces qu’ils commercialisent sur le site www.brigittemacron.com : les équipes d’En Marche ! n’avaient visiblement pas songé à déposer le nom de domaine… « Cela marche très bien », reprend la fondatrice. « Nous nous sommes même rendu compte qu’elle a une communauté de fans à l’étranger ! Nous recevons notamment énormément de mails d’Italie et du Japon. »
Mais c’est toutefois chez elle que Brigitte Macron fait le plus recette. Dans son fief du Touquet, on se frotte les mains d’être associé au couple présidentiel. Car l’avenue Saint-Jean a beau être commerçante, on n’avait jamais vu une telle affluence avant l’élection d’Emmanuel Macron. Eh oui, chacun veut sa photo souvenir devant le numéro 14. « Il paraît que Brigitte continue de venir souvent », nous lancent deux touristes belges, après s’être fait immortaliser par l’un des CRS chargés de protéger la villa Monéjan. « Bon, elle n’a pas l’air d’être là aujourd’hui, mais on aura au moins vu la bicoque. » Ce jour-là comme tant d’autres, ils n’étaient pas seuls à faire le pied de grue devant la jolie maison de ville avec jardin, au cœur du triangle d’or de la cité balnéaire. Depuis l’été, un tour operator y emmène même des cars de retraités, le temps de quelques clichés… Le comité d’accueil est donc assuré au cas où les Macron décideraient de débarquer à l’improviste.
Mais le selfie n’est pas l’unique must have du Touquet présidentiel. En bas de la maison des Macron, la boutique Cape Cod, locataire de leur ancien garage, surfe sur la notoriété de ses illustres voisins (et propriétaires). Ses produits phares ? Le T-shirt et le sweat floqués d’un « Le Touquet City of President », qui s’arrachent pour 39 et 80 euros respectivement. « On avait eu l’idée d’en éditer quelques pièces début juin, au moment de la Pentecôte. En un week-end, tout est parti12 », se réjouit la responsable du magasin, Christine Bigot. Brigitte, l’une de leurs bonnes clientes, ne s’est pas fait ce petit plaisir, mais le stock s’écoule sans elle. « Maintenant, on nous appelle même d’Angleterre et de Belgique pour nous en commander ! » Un filon qu’exploite aussi la boutique de souvenirs Autre Chose, dans la même rue. Le maître des lieux, Jean-Marc Monteuuis, ne voit plus ces temps-ci les Macron, qui y avaient leurs habitudes avec leurs petits-enfants. Mais il a su compenser la baisse de chiffre d’affaires… « Mon magasin n’étant pas loin de leur maison, l’élection m’a boosté. Des dessous-de-plat que je vendais déjà ont eu beaucoup de succès car on y voit leur villa. Et j’ai édité des T-shirts “Paris-Élysée – President-House – Le Touquet”. Je prévois aussi de lancer des accessoires et des cartes “Le Touquet, ville présidentielle”. » Sans oublier ses boules à neige à l’effigie du chef de l’État, qui ont fait un carton. « On n’a jamais eu autant de monde ! Il faut en tirer profit13. » Non loin de là, rue de Paris, les propriétaires de la maison de la presse auraient aimé en prendre leur part. Manque de bol : Emmanuel Macron n’a pas voulu venir y dédicacer Révolution, comme ils l’avaient demandé à Brigitte. Mais le livre a été mis bien en évidence, sur une table au centre de la boutique.
Une affluence que l’on est ravi de gérer dans tous les endroits qu’ont fréquentés les Macron, du salon de thé le Fiftea’s Room aux Mignardises du Touquet, en passant par Petit Bateau, juste à côté de leur maison. Sans oublier bien s�
�r l’incontournable café des Sports. À l’autre bout de la rue Saint-Jean, juste après le Philae Café (un hommage à François Hollande et son labrador ?), l’établissement est une institution locale… Mais il est désormais surtout connu comme le QG du couple. « L’effet Macron ? Cela représente environ 15 % en plus, estime le patron, Gilbert Fauquembergue. Beaucoup de clients demandent leur table, la 10, et commandent des crevettes grises comme ils le font souvent. Mme Macron continue à venir. Elle ne fait aucun cinéma, accepte les selfies… Elle est très populaire ici14. » La preuve par l’image quelques instants plus tard : en sortant, nous croisons une passante portant un T-shirt marqué d’un très trendy « Manu & Bribri »…
Brigitte parade
La première dame est-elle l’heureuse propriétaire de l’une de ces pièces à son nom ? A priori, non… Mais une chose est sûre : si elle l’avait portée en public, nous serions au courant. Car aucun de ses looks n’est laissé sans décryptage, dans la presse féminine mais aussi généraliste, comme sur Instagram. « The Brigitte Style », « Brigitte Macron Fashion », « Brigitte Macron Fan »… Ou encore « Brigitte C’est Chic », un compte suivi par Valérie Trierweiler, et dont le but est de détourner chaque photo de l’épouse du président pour en faire la muse de Carine Roitfeld, la directrice artistique de Versace, ou la nouvelle égérie du Crazy Horse… Si Brigitte Macron n’est pas inscrite sur le réseau social, elle y est pourtant bien présente. « Elle mérite qu’on lui dédie entièrement un compte ! justifie Léa Darmau, qui a créé la page “Brigitte Macron France”. Les retours sont très positifs. Elle a des fans dans le monde entier, comme je m’en suis rendu compte dans les commentaires15. » Son allure est aussi vantée par les grands noms de la mode. Karl Lagerfeld lui attribue les « plus belles jambes de Paris », Olivier Rousteing, alias Monsieur Balmain, se dit « très fier » de l’habiller et Alexandre Vauthier loue son « style français ». Ne nous manque que l’avis d’Anna Wintour, qui mûrit sans doute ses louanges après leur rencontre à l’Élysée le 3 juillet 2017, lors de la Fashion Week parisienne.
Il faut dire que Brigitte Macron travaille son style. Et ce, depuis toujours. Mais elle est désormais passée dans une autre sphère, notamment grâce à deux conseillers privilégiés. Le premier s’appelle Mathieu Barthelat Colin. Ce discret styliste a aussi bien vêtu les candidats de The Voice qu’Éric et Quentin de « Quotidien »… Et dorénavant Brigitte Macron, depuis qu’elle s’est alloué ses services après l’élection. Une aide « à titre bénévole » selon son cabinet, qui semble voir arriver la controverse de loin. « Il n’est pas quotidiennement à l’Élysée. Elle avait bien essayé d’aller en boutique pour acheter des chaussures, mais tous les curieux prenaient ses pieds en photo16 ! » Son autre coach ? Elle est relativement bien placée dans le secteur de la mode… Il s’agit de son amie depuis Bercy, Delphine Arnault. Fille de (Bernard Arnault), compagne de (Xavier Niel) mais surtout patronne de (Louis Vuitton). C’est elle qui lui aurait suggéré de faire confiance au directeur artistique de l’enseigne, Nicolas Ghesquière. Aussitôt dit, aussitôt fait : après avoir porté quelques-unes de ses créations, Brigitte allait déclarer sa flamme au designer, au terme de son défilé du 9 mars 2016. Lui glissant au passage qu’elle était déjà cliente lorsqu’il œuvrait chez Balenciaga. « Elle est sympathique, drôle, intelligente, accessible et sensible17 », s’extasie-t-il, ravi d’avoir pu la looker pendant toute la campagne. Il lui a même dessiné spécialement une tenue pour la passation de pouvoir. Des vêtements qu’elle achète ou rend, s’empresse-t-on encore de préciser dans son entourage… Cela n’empêchera pas les critiques de se déchaîner le 14 mai 2017. En cause, son sac du jour, un Capucine de la griffe monogrammée, à 3 950 euros. Serait-il plus dangereux d’être en marque qu’En Marche ! ? Les polémiques sur son style l’ont parfois prouvé. Brigitte Macron rétorque vouloir se faire l’ambassadrice de la couture française, et se dit « protégée » par ses tenues de créateurs… Mais elle se trouve désormais dans l’œil du cyclone.
Discours à rallonge sur ses jupes courtes, indignation de la voir accueillir Arnold Schwarzenegger en jean sur le perron de l’Élysée… Les commentaires se sont multipliés. Le 22 septembre, une pétition était carrément lancée par Thierry Paul Valette, qui avait déjà lancé l’offensive contre le statut de la première dame ! Son objet ? Dénoncer ses « tenues inappropriées ». Le texte sera ensuite retiré du site mesopinions.com, non sans avoir suscité une contre-pétition, plaidant pour l’arrêt du « lynchage, intimidation et harcèlement contre Brigitte Macron ». Un grand et beau débat national qui n’a en tout cas pas semblé faire varier la principale intéressée – lorsqu’une Melania Trump ou une Carla Bruni ont assagi leur look en accédant au pouvoir. « Un jour que je portais justement une jupe longue, ma grand-mère m’a dit : “Oh bah dis donc, on dirait une grand-mère à poussière.” Terminé18 ! », prévient-elle simplement.
Rester jeune est de toute façon important pour Brigitte Macron. Son heure de gym quotidienne – à l’aube, et quel qu’ait été son planning de la veille – et ses longues séances de marche dans les jardins élyséens ou sur les quais de Seine le prouvent bien. Tout comme le régime auquel elle s’astreint, elle qui a demandé à Guillaume Gomez, le chef du palais, de lui servir dix fruits et légumes par jour. Pour le reste, ses menus sont diététiques, privilégiant le poisson à la viande. Les pâtés en croûte que Guillaume Gomez montre régulièrement sur Instagram, assortis du hashtag #PourLAmourDuGrasEtDuGluten ? Elle y goûte sans doute peu, comme le démontrent ses 45 kilos environ pour 1,65 m. « Elle lutte19 », lâche son amie Bettina Rheims. « Vous le paierez ! », lance-t-elle d’ailleurs aux collaborateurs qu’elle voit grignoter entre deux réunions. Tous ne s’imposent pas sa discipline : avoir un mari de vingt-quatre ans son cadet doit motiver à se maintenir en forme.
Une différence d’âge que leurs amis assurent imperceptible. « Elle est la vraie moderne des deux20 ! », s’amuse Philippe Besson. Celle qui parle franglais quand son mari donne du « croquignolesque » et du « perlimpinpin ». Celle qui découvre Vianney pendant que lui chantonne du Charles Aznavour ou du Joe Dassin. « Radio Nostalgie, c’est même trop moderne pour lui21 ! », s’esclaffe-t-elle. Ce n’est pas un hasard s’il a toujours aimé la compagnie de personnes plus âgées, de sa grand-mère dans l’enfance à ses amis Michel Rocard ou Henry Hermand. Une inversion dont elle plaisante en privé, comme nous l’explique Sophie de Menthon22. En juillet 2017, cette chef d’entreprise a écrit un texte dans Valeurs actuelles, « Merci Brigitte », pour la féliciter d’avoir fait basculer un tabou, et autorisé les femmes à choisir à leur tour des compagnons plus jeunes. Toutes deux se sont croisées à deux reprises mais l’éditorialiste ne s’attend pas au coup de fil qu’elle va recevoir de la première dame, amusée par l’article. « Dans la conversation, elle m’a dit : “Vous savez, c’est dingue : les gens s’imaginent que, le matin, je me lève une demi-heure avant lui pour me faire un brushing et me maquiller. Alors que je suis telle que je suis” », se remémore Sophie de Menthon. Elle lui confiera aussi se sentir plus jeune que son mari. « C’est drôle, Emmanuel me glisse tous les deux jours : “Oh là là, ce matin, j’ai l’impression d’être ton père !” ».
Est-ce pour conjurer une angoisse face au temps qui passe ? Brigitte Macron plaisante souvent sur sa vie de couple et sur son mari. Elle déclarait en souriant aux caméras de « Quotidien » n’avoir pas « encore trouvé un domaine dans lequel il n’est pas bon »… Et lançait devant celles du « Supplément » : « Montaigne a dit : “Il faut toujours limer sa cervelle à celle d’autrui.” Donc nous limons abondamment ! » Le 28 novembre 2017, le Press Club de France lui décernait d’ailleurs le prix du jury de l’humour politique pour avoir dit que l’unique défaut de son époux était d’être plus jeune qu’elle. Un second degré qu’elle conçoit sans doute comme une arme. « Première dame est une position qui attire les commentaires, il ne faut pas s’en inquiéter23 », lui avait aussi conseillé Carla Bruni lors de leur dîner à l’Élysée. Et pour
redoubler de philosophie, Brigitte Macron peut toujours penser à l’atout qu’a représenté son âge d’un point de vue électoral. « Sa présence a parlé aux seniors, qui ont voté en masse pour Emmanuel Macron, estime Philippe Moreau Chevrolet. En racontant leur histoire, tous deux ont su faire de cette différence d’âge une qualité, alors qu’elle aurait pu être un fardeau. Et Brigitte Macron a su incarner une manière de vieillir qui donne envie de s’identifier, au travers de la couverture de Paris Match où on la voyait en maillot par exemple24. » De quoi en faire une figure féministe pour certains, comme le note Pascal Bruckner : « Elle a cassé un code et interverti le préjugé de l’homme âgé avec une femme plus jeune. Cela a touché une frange de la population parfois mise de côté25. » Elle a pu le mesurer en entendant des femmes lui crier lors de meetings : « Vous nous vengez, Brigitte ! » Ou en découvrant qu’elle a inspiré à l’Angleterre un nouvel acronyme. Au placard, les MILF (« Mothers I’d Like to Fuck ») ! Mi-août, le Telegraph tirait du cas élyséen les WHIPs, « femmes sexy et intelligentes dans la fleur de l’âge » (« Women who are Hot and Intelligent and in their Prime », en VO). « Je pense qu’elle est perçue comme très empathique, et assez simple d’accès », ajoute la directrice de Closer, Laurence Pieau. « On a le sentiment qu’elle est l’élément tempérant du couple Macron. La différence d’âge penche d’ailleurs dans ce sens-là. Et puis elle a très vite embrassé la fonction et semble s’en satisfaire. Elle n’y va pas à reculons. Après les premières dames un peu compliquées que l’on vient de connaître, je crois que cela fait du bien26. »