The Penguin Book of French Poetry

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The Penguin Book of French Poetry Page 68

by Various


  Dures grenades entr’ouvertes, 490

  Ecris maintenant pour le ciel, 671

  Ecureuil du printemps, écureuil de l’été, 429

  Elle est debout sur mes paupières, 709

  Emportez-moi dans une caravelle, 779

  En ce temps-là j’étais en mon adolescence, 573

  Encore! encore la mer qui revient me rechercher, 450

  Encore un livre; ô nostalgies, 343

  Et par le soleil installant sous ma peau, 817

  — “Et s’il était à refaire”, 740

  Excepté ton regard où je hais ma rencontre, 826

  Femme nue, femme noire, 803

  Feu d’artifice en acier, 564

  Fumez marais, 811

  Gare de la douleur j’ai fait toutes tes routes, 518

  Homme, libre penseur! te crois-tu seul pensant, 78

  Hôpital! hôpital au bord du canal!, 384

  Il a mis le café, 766

  Il dit non avec la tête, 764

  Il est un air pour qui je donnerais, 77

  Il était un roi de Thulé, 335

  Il pleure dans mon coeur, 234

  Ils étaient quelques-uns qui vivaient dans la nuit, 719

  Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens, 421

  Il y a un moment précis dans le temps, 756

  J’ai aimé un cheval – qui était-ce?, 639

  J’ai avalé une fameuse gorgée de poison, 315

  J’ai bâti dans ma fantaisie, 223

  J’ai besoin de ne plus me voir et d’oublier, 603

  J’ai cru pouvoir briser la profondeur l’immensité, 721

  J’ai embrassé l’aube d’été, 312

  J’ai jeté dans le noble feu, 557

  J’aime dans les temps Clara d’Ellébeuse, 414

  J’ai peut-être mis au vestiaire plus que mes vêtements, 602

  J’ai rêvé l’archipel parfumé, montagneux, 222

  J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité, 746

  J’ai trois fenétres à ma chambre, 219

  J’ai voulu ce matin te rapporter des roses, 17

  J’allais dans la campagne avec le vent d’orage, 393

  J’avais rêvé d’aimer. J’aime encor mais l’amour, 761

  J’avais un cheval, 634

  Je fais souvent ce rêvé étrange et pénétrant, 227

  Je fume, étalé face au ciel, 355

  Je fus transporté après ma mort, 785

  Je m’appuierai si bien et si fort à la vie, 433

  Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées, 288

  Je m’étais endorami la nuit près de la grève, 48

  Je naissais, et par la fenêtre, 625

  Je ne sais pourquoi, 239

  Je ne suis qu’un viveur lunaire, 344

  J’entends des voix. Lueurs à travers ma paupière, 71

  Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, 81

  Je peux rarement voir quelqu’un sans le battre, 776

  Je pleure quand le soleil se couche, 844

  Je rêvais que j’étais entré dans le corps d’un pourceau, 272

  Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre, 138

  Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, 153

  Je suis fait d’ombre et de marbre, 68

  Je suis le ténébreux, – le veuf, – l’inconsolé, 79

  Je suis succession furieuse des promesses, 669

  Je suis un éphémère et point trop mécontent citoyen, 311

  J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre-Français, 88

  J’étais seul près des flots, par une nuit d’étoiles, 43

  Je vis assis, tel qu’un ange aux mains d’un barbier, 289

  Je vous vois aller et venir sur le tremblement de la Terre, 629

  La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres, 196

  La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance, 83

  La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, 710

  La fermeture éclair a glissé sur tes reins, 768

  La lune, pas délicate, ne touchait que des choses mÛres, 827

  La mère fait du tricot, 764

  La mer qui avait tant navigué, ma mer noire, 820

  L’Amour qui souriait en son bronze d’or clair, 395

  La musique souvent me prend comme une mer!, 151

  La Nature est un temple où de vivants piliers, 136

  La nuit bruine sur les villes, 333

  La nuit, dans le silence en noir de nos demeures, 376

  La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette, 228

  là où l’aventure garde les yeux clairs, 814

  La pluie ne forme pas les seuls traits d’union, 798

  La poésie se fait dans un lit comme l’amour, 685

  La porte qui ne s’ouvre pas, 607

  La rampe s’allume. Un clavier s’éclaire au bord des vagues, 516

  La rue assourdissante autour de moi hurlait, 155

  Las du triste hôpital, et de l’encens fétide, 193

  La terre est bleue comme une orange, 711

  La Treizième revient… C’est encor la première, 85

  L’automne déjà! – Mais pourquoi regretter un éternel soleil, 321

  L’avion tisse les fils télégraphiques, 699

  La vie est plus vaine une image, 410

  La voyageuse qui traversa les Halles à la tombée de l’été, 678

  L’eau claire; comme le sel des larmes d’enfance, 301

  Le beau jardin fleuri de flammes, 377

  Le chapeau à la main il entra du pied droit, 553

  Le choc avait été très rude. Les tribuns, 182

  Le ciel enténébré de ses plus tristes hardes, 400

  Le ciel est, par-dessus le toit, 238

  Le couchant de sang est taché, 337

  Le désert est muet, la tente est solitaire, 21

  Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin, 712

  Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, 366

  L’enfant avait reçu deux balles dans la tête, 45

  L’enseignement de l’heure ensoleillée des nuits du Divin, 471

  Le panaris est une souffrance atroce, 777

  Le poète est retourné pour de longues années, 840

  Le poids du raisin modifie la position des feuilles, 836

  Le quai sombre, en triangle de donjon, 529

  Le rond qui s’agrandit, 611

  Les ajoncs éclatants, parure du granit, 188

  Les autos roulent sur les trottoirs pour m’écraser, 533

  Les boulevards extérieurs, la nuit, sont pleins de neige, 527

  Les bracelets d’or et les drapeaux, 701

  Les chars d’argent et de cuivre, 314

  Les chères mains qui furent miennes, 237

  Les coups de ciseaux gravissent l’air, 401

  Les fenêtres de ma poésie sont grand’ouvertes, 590

  Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel, 501

  Les mares de vos yeux aux joncs de cils, 341

  Les morts m’écoutent seuls, j’habite les tombeaux, 389

  Les négociateurs de Tyr et ceux-là qui vont à leurs affaires, 454

  Le soleil gît sur le sol, 769

  Le soleil illumine un Sinaï lugubre, 670

  les tours penchées les cieux obliques, 696

  Le vaillant Maître Orfèvre, à l’oeuvre dès matines, 184

  Le véritable Nom n’est pas celui qui dore les portiques, 509

  Lève-toi carcasse et marche, 616

  Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui, 208

  Le vin qui coule dans ma veine, 622

  Le zèbre, cheval des ténèbres, 760

  L’horloge qui bat les passions dans l’âme des Meidosems, 787

  L’immortelle et l’oeillet de mer, 408

  L’insidieuse nuit m’a grisé trop longtemps!, 392

  Lorsque Julie est nue et s’apprête au plaisir, 397

  Lorsqu’il faudra
aller vers vous, ô mon Dieu, faites, 416

  Mâ, duc de Lou, ne pouvant consommer sa victoire, 507

  Ma femme à la chevelure de feu de bois, 682

  Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres, 52

  Malgré la fenêtre ouverte dans la chambre au long congé, 846

  Mélange adultère de tout, 265

  Mémoire des poissons dans les criques profondes, 628

  Menez l’âme que les Lettres ont bien nourrie, 329

  Me voici devant tous un homme plein de sens, 567

  Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, 174

  Molle rive dont le dessin, 409

  Mon âme est ce lac même où le soleil qui penche, 74

  Mon coeur, lassé de tout, même de l’espérance, 11

  Mon enfant, ma soeur, 148

  Mon triste coeur bave à la poupe, 290

  Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme, 562

  Mon violon est un grand violon-girafe, 780

  Nous avons pensé des choses pures, 480

  nous frapperons l’air neuf de nos têtes cuirassées, 813

  nous ne savons rien, 693

  Nous n’habiterons pas toujours ces terres jaunes, 643

  Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés, 126

  Nous regardions couler devant nous l’eau grandissante, 841

  Nous sommes deux, 608

  Nous sommes très loin en nous-mêmes, 636

  Nous vous en prions à genoux, bon forestier, dites-nous-le!, 427

  noyez matins les soifs les muscles et les fruits, 694

  Nuit en moi, nuit au dehors, 633

  O Courbes, méandre, 489

  O croisée ensommeillée, 249

  O les glauques tentations, 383

  O ma Nuit étoilée je t’ai créée la première, 459

  O mois des floraisons mois des métamorphoses, 737

  O mon Bien! O mon Beau!, 309

  On fut reçu par la fougère et l’ananas, 530

  On me demande, par les rues, 94

  O rêveuse, pour que je plonge, 209

  O saisons, ô châteaux, 305

  O toison, moutonnant jusque sur l’encolure!, 139

  Oui, l’oeuvre sort plus belle, 121

  Où que je tourne la tête, 439

  Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, 72

  O vous mes nuits, ô noires attendues, 621

  Par le petit garçon qui meurt près de sa mère, 418

  Par les nuits d’été bleues où chantent les cigales, 426

  Parmi les oiseaux et les lunes, 627

  Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude, 187

  Pendant qu’hésite encor ton pas sur la prairie, 278

  Placé dans la longueur et fermé comme un puits, 666

  Pluviôse, irrité contre la ville entière, 152

  Poète, prends ton luth, et me donne un baiser, 96

  Pour éviter l’écueil qui se tient en arrière, 614

  Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes, 158

  Puisque mai tout en fleur dans les prés nous réclame, 44

  Quand elle était, ce coeur était plus fort que la lumière, 668

  Quand elle viendra – fera-t-il gris ou vert dans ses yeux, 468

  Quand il pâlit un soir, et que sa voix tremblante, 17

  Quand le front de l’enfant, plein de rouges tourmentes, 292

  Quand l’ombre menaça de la fatale loi, 207

  Quel bruit étrange glissait le long de la rampe d’escalier, 753

  Quelconque une solitude, 206

  Quel est ce grand pays, 703

  Quelle, et si fine, et si mortelle, 486

  Que me veux-tu donc, femme trois fois fille?, 246

  … Que m’importe le jugement dernier!, 267

  Que tu me plais dans cette robe, 114

  Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, 143

  Rappelle-toi Barbara, 771

  Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive, 110

  Relève-toi, mon âme, et redeviens la cible, 390

  Sables de vieux os – Le flot râle, 250

  Saccagé le jardin des fiançailles en un soir soudain de tornade, 805

  Salut vrai corps de dieu. Salut Resplendissant, 663

  Sanglant comme la nuit, admirable en effroi, et sensible, 667

  Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon, 157

  Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l’extase, 127

  Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres, 369

  Ses purs ongles très haut défiant leur onyx, 212

  Seul à faire le compte, 650

  Silencieusement va la sève et débouche aux rives minces, 640

  Si le Sage, faisant peu de cas de l’albâtre, 508

  Si semblable à la fleur et au courant d’air, 748

  Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille, 169

  Soleil serpent oeil fascinant mon oeil, 812

  Sous le pont Mirabeau coule la Seine, 551

  Sous les noirs acajous, les lianes en fleur, 179

  Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage, 137

  Sunium, Sunium, sublime promontoire, 391

  Sur la place taillée en mesquines pelouses, 285

  Sur la table d’un bouge noir où l’on va boire du vin rouge, 403

  Sur le trottoir tout gras de bouges, 514

  Tant de gens ont vécu là, qui aimaient, 821

  Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change, 211

  Tel qu’un morne animal, meurtri, plein de poussière, 173

  Tes pas, enfants de mon silence, 488

  Tous deux crachons tous deux, 728

  Tous les arbres toutes leurs branches toutes leurs feuilles, 713

  Toute allégresse à son défaut, 409

  Tout vêtus de noir, la reine et le roi s’en vont dans le soir, 424

  Très haut amour, s’il se peut que je meure, 619

  Trois lys jaunes, 662

  Trois princesses m’ont embrassé, 387

  Tu demandes pourquoi j’ai tant de rage au coeur, 82

  Tu es mon amour depuis tant d’années, 842

  Tu es pressé d’écrire, 838

  Tu m’as fui; mais j’ai vu tes yeux quand tu m’as fui, 396

  Tu penches, grand Platane, et te proposes nu, 481

  Tu te léves l’eau se déplie, 714

  Un chant dans une nuit sans air, 245

  Un dragon est sorti de moi, 784

  Une aube affaiblie, 229

  Une ligne barre la route, 612

  Une nuit claire, un vent glacé. La neige est rouge, 176

  Une nuit que je parcourais le ciel amour, 535

  Une petite lumière, 609

  Un jour, 782

  Un long bras timbré d’or glisse du haut des arbres, 524

  Un oeil se ferme, 605

  Un vieux clocher coiffé de fer sur la colline, 280

  Va vite, léger peigneur de comètes!, 264

  Voici le lieu où ils se reconnurent, 505

  Voici venir les temps où vibrant sur sa tige, 146

  Voici venir le temps des croisades, 752

  Votre âme est un paysage choisi, 230

  Vous aurez beau crier contre la terre, 368

  Vous qui ronflez au coin d’une épouse endormie, 251

  1 A thirteenth-century Persian poet. The poem’s central image first appears in the preface to his work ‘Gulistan’.

  1 The double meaning of ‘léger’ (light in physical terms, but also fickle, irresponsible) is not readily translatable.

  1 Probably derived from Delisle de Sales’ De la philosophie de la nature (1777) rather than from Pythagoras himself.

  2 ‘Conseils’ could also be translated as ‘counsels’.

  1 The disinherited one

  1 Deianira: the wife of Heracles. She poisoned him unintentionally, and his body was burned on a pyre.

  1 Presumably a reference to The Rape of Lucrece. Shakespeare’s line is:
‘Now stole upon the time the dead of night.’

  1 The reference is to the portrait of Pauline, Napoléon’s sister, sculpted by Canova in 1807.

  1 cothurnus: a thick-soled shoe (buskin) worn by actors of classical tragedy.

  1 The first line of this poem is taken from a traditional French folk song.

  1 Cypris: one of the names of Aphrodite.

  1 La Saqui: a famous dancer and tightrope walker.

  1 In the Revolutionary calendar, the name given to the period from 21 January to 21 February.

  1 No single English word can do justice to ‘farouche’.

  1 Phraates IV of Parthia. His opponent, the ‘Imperator’, is Anthony.

  1 Theseus, who abandoned Ariadne on the island of Naxos.

  1 Marco Polo’s name for Japan.

  1 Though I believe my translation here captures Heredia’s idea, it is just possible that ‘pareil’ could be an adjective suggesting a steady, consistent light.

  1 Corbière seems somehow to have distorted the words “Macbeth does murder sleep” in Act II sc.ii of Shakespeare’s play.

  1 “Diables-bleus”: military slang for chasseurs alpins.

  1 Avoir de la corde-de-pendu: to have the Devil’s own luck.

  1 Belle-de-nuit: a flower, sometimes called “pretty-by-night”; also a prostitute.

  1 ‘Peau-d’Ane’ and ‘Ma soeur Anne’: characters in stories by Perrault.

  2 Dame Malbrouck: Sarah Jennings, the wife of John Churchill, first Duke of Marlborough. She is the subject of a French children’s traditional song.

  1 Somme: also a nap or short sleep; a pack-saddle; a sum or total.

  2 Pavillon: also a bed-canopy, or a flag, or an exhibition-hall, or a tent.

  3 La Folle: also “the Imagination”, as in ‘la folle du logis’ (Malebranche); une folle is also a kind of net.

  4 ‘Un four’: also a flop, a wash-out.

  1 Lazzarone: a Naples street-beggar.

  2 ‘A blanc’ suggests also ‘white heat’, and perhaps there is a link with ‘une nuit blanche’ (a sleepless night).

  1 Tityrus: a herdsman in Virgil’s eclogues.

  2 Chibouk: a long-stemmed Turkish pipe.

  1 Some editions have ‘firent défaut’ here. Faire défaut means ‘to be lacking’ or ‘to default’, ideas that the poem could incorporate, but I have taken the Pléiade edition’s ‘furent défauts’ as definitive.

 

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