Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 281

by Gustave Flaubert


  — Eh bien ! nous la prendrons !

  Ainsi préparés, ils commencèrent leurs courses, étaient absents quelquefois pendant huit jours, passaient leur vie au grand air.

  Tantôt sur les bords de l'Orne, ils apercevaient dans une déchirure, des pans de rocs dressant leurs lames obliques entre des peupliers et des bruyères ; — ou bien ils s'attristaient de ne rencontrer le long du chemin que des couches d'argile. Devant un paysage, ils n'admiraient ni la série des plans, ni la profondeur des lointains ni les ondulations de la verdure ; mais ce qu'on ne voyait pas, le dessous, la terre ; — et toutes les collines étaient pour eux encore une preuve du Déluge.

  À la manie du Déluge, succéda celle des blocs erratiques. Les grosses pierres seules dans les champs devaient provenir de glaciers disparus ; — et ils cherchaient des moraines et des faluns.

  Plusieurs fois, on les prit pour des porte-balles, vu leur accoutrement — et quand ils avaient répondu qu'ils étaient des ingénieurs une crainte leur venait ; l'usurpation d'un titre pareil pouvait leur attirer des désagréments.

  À la fin du jour, ils haletaient sous le poids de leurs échantillons, mais intrépides les rapportaient chez eux. Il y en avait le long des marches dans l'escalier, dans les chambres, dans la salle, dans la cuisine ; et Germaine se lamentait sur la quantité de poussière.

  Ce n'était pas une mince besogne avant de coller les étiquettes, que de savoir les noms des roches ; la variété des couleurs et du grenu leur faisait confondre l'argile avec la marne, le granit et le gneiss, le quartz et le calcaire.

  Et puis la nomenclature les irritait. Pourquoi dévonien, cambrien, jurassique, comme si les terres désignées par ces mots n'étaient pas ailleurs qu'en Devonshire, près de Cambridge, et dans le Jura ? Impossible de s'y reconnaître ! ce qui est système pour l'un est pour l'autre un étage, pour un troisième une simple assise. Les feuillets des couches, s'entremêlent, s'embrouillent ; mais Omalius d'Halloy vous prévient qu'il ne faut pas croire aux divisions géologiques.

  Cette déclaration les soulagea — et quand ils eurent vu des calcaires à polypiers dans la plaine de Caen, des phillades à Balleroy, du kaolin à Saint-Blaise, de l'oolithe partout, et cherché de la houille à Cartigny, et du mercure à la Chapelle-en-Juger près Saint-Lô, ils décidèrent une excursion plus lointaine, un voyage au Havre pour étudier le quartz pyromaque et l'argile de Kimmeridge !

  À peine descendus du paquebot, ils demandèrent le chemin qui conduit sous les phares. Des éboulements l'obstruaient ; — il était dangereux de s'y hasarder.

  Un loueur de voitures les accosta, et leur offrit des promenades aux environs, Ingouville, Octeville, Fécamp, Lillebonne, Rome s'il le fallait.

  Ses prix étaient déraisonnables ; mais le nom de Fécamp les avait frappés : en se détournant un peu sur la route, on pouvait voir Étretat — et ils prirent la gondole de Fécamp, pour se rendre au plus loin, d'abord.

  Dans la gondole Bouvard et Pécuchet firent la conversation avec trois paysans, deux bonnes femmes, un séminariste, et n'hésitèrent pas à se qualifier d'ingénieurs.

  On s'arrêta devant le bassin. Ils gagnèrent la falaise, et cinq minutes après, la frôlèrent, pour éviter une grande flaque d'eau avançant comme un golfe au milieu du rivage. Ensuite, ils virent une arcade qui s'ouvrait sur une grotte profonde. Elle était sonore, très claire, pareille à une église, avec des colonnes de haut en bas, et un tapis de varech tout le long de ses dalles.

  Cet ouvrage de la nature les étonna ; et ils s'élevèrent à des considérations sur l'origine du monde.

  Bouvard penchait vers le neptunisme. Pécuchet au contraire était plutonien. Le feu central avait brisé la croûte du globe, soulevé les terrains, fait des crevasses. C'est comme une mer intérieure ayant son flux et reflux, ses tempêtes. Une mince pellicule nous en sépare. On ne dormirait pas si l'on songeait à tout ce qu'il y a sous nos talons. — Cependant le feu central diminue, et le soleil s'affaiblit, si bien que la Terre un jour périra de refroidissement. Elle deviendra stérile ; tout le bois et toute la houille se seront convertis en acide carbonique — et aucun être ne pourra subsister.

  — Nous n'y sommes pas encore dit Bouvard.

  — Espérons-le ! reprit Pécuchet.

  N'importe ! cette fin du monde, si lointaine qu'elle fût, les assombrit — et côte à côte, ils marchaient silencieusement sur les galets.

  La falaise, perpendiculaire, toute blanche et rayée en noir, çà et là, par des lignes de silex, s'en allait vers l'horizon tel que la courbe d'un rempart ayant cinq lieues d'étendue. Un vent d'est, âpre et froid soufflait. Le ciel était gris, la mer verdâtre et comme enflée. Du sommet des roches, des oiseaux s'envolaient, tournoyaient, rentraient vite dans leurs trous. Quelquefois, une pierre se détachant, rebondissait de place en place, avant de descendre jusqu'à eux.

  Pécuchet poursuivait à haute voix ses pensées : — À moins que la terre ne soit anéantie par un cataclysme ? On ignore la longueur de notre période. Le feu central n'a qu'à déborder.

  — Pourtant, il diminue ?

  — Cela n'empêche pas ses explosions d'avoir produit l'île Julia, le

  Monte-Nuovo, bien d'autres encore.

  Bouvard se rappelait avoir lu ces détails dans Bertrand — Mais de pareils faits n'arrivent pas en Europe ?

  — Mille excuses ! témoin celui de Lisbonne ! Quant à nos pays, les mines de houille et de pyrite martiale y sont nombreuses et peuvent très bien en se décomposant, former les bouches volcaniques. Les volcans, d'ailleurs, éclatent toujours près de la mer.

  Bouvard promena sa vue sur les flots, et crut distinguer au loin, une fumée qui montait vers le ciel.

  — Puisque l'île Julia reprit Pécuchet, a disparu, des terrains produits par la même cause, auront peut-être, le même sort ? Un îlot de l'Archipel est aussi important que la Normandie, et même que l'Europe.

  Bouvard se figura l'Europe engloutie dans un abîme.

  — Admets dit Pécuchet qu'un tremblement de terre ait lieu sous la Manche. Les eaux se ruent dans l'Atlantique. Les côtes de la France et de l'Angleterre en chancelant sur leur base, s'inclinent, se rejoignent, et v'lan ! tout l'entre-deux est écrasé.

  Au lieu de répondre, Bouvard se mit à marcher tellement vite qu'il fut bientôt à cent pas de Pécuchet. Étant seul, l'idée d'un cataclysme le troubla. Il n'avait pas mangé depuis le matin. Ses tempes bourdonnaient. Tout à coup le sol, lui parut tressaillir, — et la falaise au-dessus de sa tête pencher par le sommet. À ce moment, une pluie de graviers, déroula d'en haut.

  Pécuchet l'aperçut qui détalait avec violence, comprit sa terreur, cria, de loin : — Arrête ! arrête ! la période n'est pas accomplie.

  Et pour le rattraper, il faisait des sauts énormes avec son bâton de touriste, tout en vociférant : La période n'est pas accomplie ! la période n'est pas accomplie !

  Bouvard en démence, courait toujours. Le parapluie polybranches tomba, les pans de sa redingote s'envolaient, le havresac ballottait à son dos. C'était comme une tortue avec des ailes, qui aurait galopé parmi les roches ; une plus grosse le cacha.

  Pécuchet y parvint hors d'haleine, ne vit personne ; puis retourna en arrière pour gagner les champs par une valleuse que Bouvard avait prise, sans doute.

  Ce raidillon étroit était taillé à grandes marches dans la falaise, de la largeur de deux hommes, et luisant comme de l'albâtre poli. À cinquante pieds d'élévation, Pécuchet voulut descendre. La mer battait son plein. Il se remit à grimper.

  Au second tournant, quand il aperçut le vide, la peur le glaça. À mesure qu'il approchait du troisième, ses jambes devenaient molles. Les couches de l'air vibraient autour de lui, une crampe le pinçait à l'épigastre ; il s'assit par terre les yeux fermés, n'ayant plus conscience que des battements de son coeur qui l'étouffaient. Puis, il jeta son bâton de touriste, et avec les genoux et les mains reprit son ascension. Mais les trois marteaux tenus à la ceinture lui entraient dans le ventre, les cailloux dont ses poches étaient bourrées tapaient ses flancs ;
la visière de sa casquette l'aveuglait, le vent redoublait de force ; enfin il atteignit le plateau et y trouva Bouvard qui était monté plus loin, par une valleuse moins difficile.

  Une charrette les recueillit. Ils oublièrent Étretat.

  Le lendemain soir au Havre, en attendant le paquebot, ils virent au bas d'un journal, un feuilleton intitulé De l'enseignement de la géologie.

  Cet article, plein de faits, exposait la question comme elle était comprise à l'époque.

  Jamais il n'y eut un cataclysme complet du globe ; mais la même espèce n'a pas toujours la même durée, et s'éteint plus vite dans tel endroit que dans tel autre. Des terrains de même âge contiennent des fossiles différents comme des dépôts très éloignés en renferment de pareils. Les fougères d'autrefois sont identiques aux fougères d'à présent. Beaucoup de zoophytes contemporains se retrouvent dans les couches les plus anciennes. En résumé, les modifications actuelles expliquent les bouleversements antérieurs. Les mêmes causes agissent toujours, la Nature ne fait pas de sauts, et les périodes, affirme Brongniart, ne sont après tout que des abstractions.

  Cuvier jusqu'à présent leur avait apparu dans l'éclat d'une auréole, au sommet d'une science indiscutable. Elle était sapée. La Création n'avait plus la même discipline ; et leur respect pour ce grand homme diminua.

  Par des biographies et des extraits, ils apprirent quelque chose des doctrines de Lamarck et de Geoffroy Saint-Hilaire.

  Tout cela contrariait les idées reçues, l'autorité de l'Église.

  Bouvard en éprouva comme l'allégement d'un joug brisé.

  — Je voudrais voir, maintenant, ce que le citoyen Jeufroy me répondrait sur le Déluge !

  Ils le trouvèrent dans son petit jardin où il attendait les membres du Conseil de fabrique, qui devaient se réunir tout à l'heure, pour l'acquisition d'une chasuble.

  — Ces messieurs souhaitent… ?

  — Un éclaircissement, s'il vous plaît, et Bouvard commença.

  Que signifiaient dans la Genèse, l'abîme qui se rompit et les cataractes du ciel ? Car un abîme ne se rompt pas, et le ciel n'a point de cataractes !

  L'abbé ferma les paupières, puis répondit qu'il fallait distinguer toujours entre le sens et la lettre. Des choses qui d'abord nous choquent deviennent légitimes en les approfondissant.

  — Très bien ! mais comment expliquer la pluie qui dépassait les plus hautes montagnes, lesquelles mesurent deux lieues ! y pensez-vous, deux lieues ! une épaisseur d'eau ayant deux lieues !

  Et le maire, survenant, ajouta : — Saprelotte, quel bain !

  — Convenez dit Bouvard que Moïse exagère diablement.

  Le curé avait lu Bonald, et répliqua : — J'ignore ses motifs ; c'était, sans doute, pour imprimer un effroi salutaire aux peuples qu'il dirigeait !

  — Enfin, cette masse d'eau, d'où venait-elle ?

  — Que sais-je ? L'air s'était changé en pluie, comme il arrive tous les jours.

  Par la porte du jardin, on vit entrer M. Girbal, directeur des Contributions, avec le capitaine Heurtaux, propriétaire ; et Beljambe l'aubergiste donnait le bras à Langlois l'épicier, qui marchait péniblement à cause de son catarrhe.

  Pécuchet, sans souci d'eux, prit la parole.

  — Pardon, monsieur Jeufroy. Le poids de l'atmosphère (la science nous le démontre) est égal à celui d'une masse d'eau qui ferait autour du globe une enveloppe de dix mètres. Par conséquent, si tout l'air condensé tombait dessus à l'état liquide, il augmenterait bien peu la masse des eaux existantes.

  Et les fabriciens ouvraient de grands yeux, écoutaient.

  Le curé s'impatienta.

  — Nierez-vous qu'on ait trouvé des coquilles sur les montagnes ? qui les y a mises, sinon le Déluge ? Elles n'ont pas coutume, je crois, de pousser toutes seules dans la terre comme des carottes ! Et ce mot ayant fait rire l'assemblée, il ajouta en pinçant les lèvres : À moins que ce ne soit encore une des découvertes de la science ?

  Bouvard voulut répondre par le soulèvement des montagnes, la théorie d'Élie de Beaumont.

  — Connais pas ! répondit l'Abbé.

  Foureau s'empressa de dire : — Il est de Caen ! Je l'ai vu une fois à la

  Préfecture !

  — Mais si votre Déluge repartit Bouvard avait charrié des coquilles, on les trouverait brisées à la surface, et non à des profondeurs de trois cents mètres quelquefois.

  Le prêtre se rejeta sur la véracité des Écritures, la tradition du genre humain et les animaux découverts dans de la glace, en Sibérie.

  Cela ne prouve pas que l'Homme ait vécu en même temps qu'eux ! La Terre, selon Pécuchet, était considérablement plus vieille. — Le Delta du Mississippi remonte à des dizaines de milliers d'années. L'époque actuelle en a cent mille, pour le moins. Les listes de Manéthon…

  Le comte de Faverges s'avança.

  Tous firent silence à son approche.

  — Continuez, je vous prie ! Que disiez-vous ?

  — Ces messieurs me querellaient répondit l'abbé.

  — À propos de quoi ?

  — Sur la sainte Écriture, monsieur le Comte !

  Bouvard, de suite, allégua qu'ils avaient droit, comme géologues, à discuter religion.

  — Prenez garde dit le comte. Vous savez le mot, cher monsieur, un peu de science en éloigne, beaucoup y ramène. Et d'un ton à la fois hautain et paternel : Croyez-moi ! vous y reviendrez ! vous y reviendrez !

  Peut-être ! — mais que penser d'un livre, où l'on prétend que la lumière a été créée avant le soleil, comme si le soleil n'était pas la seule cause de la lumière !

  — Vous oubliez celle qu'on appelle boréale dit l'ecclésiastique.

  Bouvard, sans répondre à l'objection, nia fortement qu'elle ait pu être d'un côté et les ténèbres de l'autre, qu'il y ait eu un soir et un matin quand les astres n'existaient pas, et que les animaux aient apparu tout à coup, au lieu de se former par cristallisation.

  Comme les allées étaient trop petites, en gesticulant, on marchait dans les plates-bandes. Langlois fut pris d'une quinte de toux. Le capitaine criait : Vous êtes des révolutionnaires ! Girbal : La paix ! la paix ! Le prêtre : Quel matérialisme ! Foureau : Occupons-nous plutôt de notre chasuble !

  — Hou ! Laissez-moi parler ! Et Bouvard s'échauffant, alla jusqu'à dire que l'Homme descendait du Singe !

  Tous les fabriciens se regardèrent, fort ébahis, et comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas des singes.

  Bouvard reprit : — En comparant le foetus d'une femme, d'une chienne, d'un oiseau…

  — Assez !

  — Moi, je vais plus loin ! s'écria Pécuchet. L'homme descend des poissons ! Des rires éclatèrent. Mais sans se troubler : le Telliamed ! un livre arabe !…

  — Allons, messieurs, en séance !

  Et on entra dans la sacristie.

  Les deux compagnons n'avaient pas roulé l'abbé Jeufroy, comme ils l'auraient cru — aussi Pécuchet lui trouva-t-il le cachet du jésuitisme.

  Sa lumière boréale les inquiétait cependant ; ils la cherchèrent dans le manuel de d'Orbigny.

  C'est une hypothèse, pour expliquer comment les végétaux fossiles de la baie de Baffin ressemblent aux plantes équatoriales. On suppose, à la place du soleil, un grand foyer lumineux, maintenant disparu, et dont les aurores boréales ne sont peut-être que les vestiges.

  Puis un doute leur vint sur la provenance de l'Homme ; — et embarrassés, ils songèrent à Vaucorbeil.

  Ses menaces n'avaient pas eu de suites. Comme autrefois, il passait le matin devant leur grille, en raclant avec sa canne tous les barreaux l'un après l'autre.

  Bouvard l'épia — et l'ayant arrêté, dit qu'il voulait lui soumettre un point curieux d'anthropologie.

  — Croyez-vous que le genre humain descende des poissons ?

  — Quelle bêtise !

  — Plutôt des singes, n'est-ce pas ?

  — Directement, c'est impossible !

  À qui se fier ? Car enfin le Docteur n'était pas un c
atholique !

  Ils continuèrent leurs études, mais sans passion, étant las de l'éocène et du miocène, du Mont-Jorullo, de l'île Julia, des mammouths de Sibérie et des fossiles invariablement comparés dans tous les auteurs à des médailles qui sont des témoignages authentiques, si bien qu'un jour, Bouvard jeta son havresac par terre, en déclarant qu'il n'irait pas plus loin.

  La géologie est trop défectueuse ! À peine connaissons-nous quelques endroits de l'Europe. Quant au reste, avec le fond des Océans, on l'ignorera toujours.

  Enfin, Pécuchet ayant prononcé le mot de règne minéral :

  — Je n'y crois pas, au règne minéral ! puisque des matières organiques ont pris part à la formation du silex, de la craie, de l'or peut-être ! Le diamant n'a-t-il pas été du charbon : la houille un assemblage de végétaux : — en la chauffant à je ne sais plus combien de degrés, on obtient de la sciure de bois, tellement que tout passe, tout coule. La création est faite d'une matière ondoyante et fugace. Mieux vaudrait nous occuper d'autre chose !

  Il se coucha sur le dos, et se mit à sommeiller, pendant que Pécuchet la tête basse et un genou dans les mains, se livrait à ses réflexions.

  Une lisière de mousse bordait un chemin creux, ombragé par des frênes dont les cimes légères tremblaient. Des angéliques, des menthes, des lavandes exhalaient des senteurs chaudes, épicées ; l'atmosphère était lourde ; et Pécuchet, dans une sorte d'abrutissement, rêvait aux existences innombrables éparses autour de lui, aux insectes qui bourdonnaient, aux sources cachées sous le gazon, à la sève des plantes, aux oiseaux dans leurs nids, au vent, aux nuages, à toute la Nature, sans chercher à découvrir ses mystères, séduit par sa force, perdu dans sa grandeur.

 

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