Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 302

by Gustave Flaubert


  Le notaire exigeait un châtiment rigoureux ; et que Victor ne fréquentât plus le catéchisme, afin de prévenir des collisions nouvelles.

  Bouvard et Pécuchet, bien que blessés par son ton rogue, promirent tout ce qu'il voulut, calèrent.

  Victor avait-il obéi au sentiment de l'honneur, ou de la vengeance ? En tout cas, ce n'était point un lâche..

  Mais sa brutalité les effrayait. La musique adoucissant les moeurs,

  Pécuchet imagina de lui apprendre le solfège.

  Victor eut beaucoup de peine à lire couramment les notes, et à ne pas confondre les termes adagio, presto, sforzando. Son maître s'évertua à lui expliquer la gamme, l'accord parfait, le diatonique, le chromatique et les deux espèces d'intervalles, appelés majeur et mineur.

  Il le fit se mettre tout droit, la poitrine en avant, la bouche grande ouverte, et pour l'instruire par l'exemple, poussa des intonations d'une voix fausse ; celle de Victor lui sortait du larynx péniblement tant il le contractait — quand un soupir commençait la mesure, il partait tout de suite, ou trop tard.

  Pécuchet néanmoins, aborda le chant en partie double. Il prit une baguette pour tenir lieu d'archet, et faisait aller son bras magistralement, comme s'il avait eu un orchestre derrière lui ; mais occupé par deux besognes, il se trompait de temps ; — son erreur en amenait d'autres chez l'élève, et les yeux sur la portée, fronçant les sourcils, tendant les muscles de leur cou, ils continuaient au hasard, jusqu'au bas de la page.

  Enfin Pécuchet dit à Victor : — Tu n'es pas près de briller aux orphéons et il abandonna l'enseignement de la musique. Locke d'ailleurs a peut-être raison : Elle engage dans des compagnies tellement dissolues qu'il vaut mieux s'occuper à autre chose.

  Sans vouloir en faire un écrivain il serait commode pour Victor de savoir au moins trousser une lettre. Une réflexion les arrêta. Le style épistolaire ne peut s'apprendre ; car il appartient exclusivement aux femmes.

  Ils songèrent ensuite à fourrer dans sa mémoire quelques morceaux de

  littérature ; et embarrassés du choix, consultèrent l'ouvrage de Mme

  Campan. Elle recommande la scène d'Éliacin, les choeurs d'Esther,

  Jean-Baptiste Rousseau, tout entier.

  C'est un peu vieux. Quant aux romans, elle les prohibe, comme peignant le monde sous des couleurs trop favorables.

  Cependant, elle permet Clarisse Harlowe et le Père de famille par miss

  Opy. — Qui est-ce miss Opy ?

  Ils ne découvrirent pas son nom dans la Biographie Michaud. Restait les contes de Fées. Ils vont espérer des palais de diamants dit Pécuchet. La littérature développe l'esprit mais exalte les passions.

  Victorine fut renvoyée du catéchisme, à cause des siennes.

  On l'avait surprise, embrassant le fils du notaire ; et Reine ne plaisantait pas ! sa figure était sérieuse sous son bonnet à gros tuyaux. Après un scandale pareil, comment garder une jeune fille si corrompue ?

  Bouvard et Pécuchet qualifièrent le curé de vieille bête. Sa bonne le défendit. Ils ripostèrent, et elle s'en alla en roulant des yeux terribles, en grommelant : On vous connaît ! on vous connaît !

  Victorine effectivement, s'était prise de tendresse pour Arnold, tant elle le trouvait joli avec son col brodé, sa veste de velours, ses cheveux sentant bon ; — et elle lui apportait des bouquets, jusqu'au moment où elle fut dénoncée par Zéphyrin.

  Quelle niaiserie que cette aventure ! Les deux enfants étaient d'une innocence parfaite.

  Fallait-il leur apprendre le mystère de la génération ? Je n'y verrais pas de mal dit Bouvard. Le philosophe Basedow l'exposait à ses élèves, ne détaillant toutefois que la grossesse et la naissance.

  Pécuchet pensa différemment, Victor commençait à l'inquiéter.

  Il le soupçonnait d'avoir une mauvaise habitude. Pourquoi pas ? des hommes graves la conservent toute leur vie, et on prétend que le Duc d'Angoulême s'y livrait. Il interrogea son disciple d'une telle façon qu'il lui ouvrit les idées, et peu de temps après n'eut aucun doute.

  Alors il l'appela criminel, et voulait comme traitement lui faire lire

  Tissot. Ce chef-d'oeuvre, selon Bouvard, était plus pernicieux qu'utile.

  Mieux vaudrait lui inspirer un sentiment poétique. Aimé Martin rapporte qu'une mère, en pareil cas, prêta La Nouvelle Héloïse à son fils ; et pour se rendre digne de l'amour, le jeune homme se précipita dans le chemin de la Vertu.

  Mais Victor n'était pas capable de rêver un Ange.

  — Si plutôt nous le menions chez les dames ?

  Pécuchet exprima son horreur des filles publiques.

  Bouvard la jugeait idiote ; et même parla de faire exprès un voyage au

  Havre.

  — Y penses-tu ? on nous verrait entrer !

  — Eh bien achète-lui un appareil !

  — Mais le bandagiste croirait peut-être que c'est pour moi dit Pécuchet.

  Il lui aurait fallu un plaisir émouvant comme la chasse ; elle amènerait la dépense d'un fusil, d'un chien. Ils préférèrent le fatiguer par l'exercice, et entreprirent des courses dans la campagne.

  Le gamin leur échappait. Bien qu'ils se relayassent ils n'en pouvaient plus et le soir, n'avaient pas la force de tenir le journal.

  Pendant qu'ils attendaient Victor ils causaient avec les passants — et par besoin de pédagogie, tâchaient de leur apprendre l'hygiène, déploraient la perte des eaux, le gaspillage des fumiers.

  Ils en vinrent à inspecter les nourrices, et s'indignaient contre le régime de leurs poupons. Les unes les abreuvent de gruau, ce qui les fait périr de faiblesse. D'autres les bourrent de viande avant six mois — et ils crèvent d'indigestion. Plusieurs les nettoient avec leur propre salive ; toutes les manient brutalement.

  Quand ils apercevaient sur une porte un hibou crucifié, ils entraient dans la ferme et disaient :

  — Vous avez tort ; — ces animaux vivent de rats, de campagnols ; on a trouvé dans l'estomac d'une chouette jusqu'à cinquante larves de chenilles.

  Les villageois les connaissaient pour les avoir vus, premièrement comme médecins, puis en quête de vieux meubles, puis à la recherche des cailloux, et ils répondaient :

  — Allez donc, farceurs ! n'essayez pas de nous en remontrer !

  Leur conviction s'ébranla. Car les moineaux purgent les potagers, mais gobent les cerises. Les hiboux dévorent les insectes, et en même temps, les chauves-souris, qui sont utiles — et si les taupes mangent les limaces, elles bouleversent le sol. Une chose dont ils étaient certains c'est qu'il faut détruire tout le gibier, funeste à l'Agriculture.

  Un soir qu'ils passaient dans le bois de Faverges, ils arrivèrent devant la maison du garde. Sorel au bord de la route gesticulait entre trois individus.

  Le premier était un certain Dauphin savetier, petit, maigre, et à figure sournoise. Le second le père Aubain, commissionnaire dans les villages, portait une vieille redingote jaune avec un pantalon de coutil bleu.

  Le troisième Eugène, domestique chez M. Marescot, se distinguait par sa barbe, taillée comme celle des magistrats.

  Sorel leur montrait un noeud coulant, en fil de cuivre — qui s'attachait à un fil de soie retenu par une brique, ce qu'on nomme un collet ; et il avait découvert le savetier, en train de l'établir.

  — Vous êtes témoin, n'est-ce pas ?

  Eugène baissa le menton d'une manière approbative — et le père Aubain répliqua :

  — Du moment que vous le dites.

  Ce qui enrageait Sorel, c'était le toupet d'avoir dressé un piège aux abords de son logement, le gredin se figurant qu'on n'aurait pas l'idée d'en soupçonner dans cet endroit.

  Dauphin prit le genre pleurard.

  — Je marchais dessus, je tâchais même de le casser. On l'accusait toujours ; il était bien malheureux !

  Sorel, sans lui répondre, avait tiré de sa poche, un calepin, une plume et de l'encre pour écrire un procès-verbal.

  — Oh non ? dit Pécuchet.

  Bouvard ajouta : Rel
âchez-le, c'est un brave homme !

  — Lui ! un braconnier !

  — Eh bien, quand cela serait ! Ils se mirent à défendre le braconnage. On sait d'abord, que les lapins rongent les jeunes pousses ; les lièvres abîment les céréales, sauf la bécasse peut-être…

  — Laissez-moi donc tranquille. Et le garde écrivait, les dents serrées.

  — Quel entêtement murmura Bouvard.

  — Un mot de plus, je fais venir les gendarmes.

  — Vous êtes un grossier personnage ! dit Pécuchet.

  — Vous, des pas grand'chose, reprit Sorel.

  Bouvard s'oubliant, le traita de butor, d'estafier ! — et Eugène répétait : La paix, la paix tandis que le père Aubain gémissait à trois pas d'eux sur un mètre de cailloux.

  Troublés par ces voix, tous les chiens de la meute sortirent de leurs cabanes ; on voyait à travers le grillage, leurs prunelles ardentes, leurs mufles noirs, et courant çà et là, ils aboyaient effroyablement.

  — Ne m'embêtez plus s'écria leur maître ou bien, je les lance sur vos culottes !

  Les deux amis s'éloignèrent, contents d'avoir soutenu le Progrès, la

  Civilisation.

  Dès le lendemain, on leur envoya une citation à comparaître devant le tribunal de simple police, pour injures envers le garde — et s'y entendre condamner à cent francs de dommages et intérêts sauf le recours du ministère public, vu les contraventions par eux commises. Coût six francs, soixante-quinze centimes. Tiercelin, huissier.

  Pourquoi un ministère public ? La tête leur en tourna. Puis se calmant, ils préparèrent leur défense.

  Le jour désigné, Bouvard et Pécuchet se rendirent à la Mairie, une heure trop tôt. Personne — des chaises et trois fauteuils entouraient une table couverte d'un tapis ; une niche était creusée dans la muraille pour recevoir un poêle, et le buste de l'Empereur occupant un piédouche dominait l'ensemble.

  Il flânèrent jusqu'au grenier, où il y avait une pompe à incendie, plusieurs drapeaux, — et dans un coin par terre d'autres bustes en plâtre : Napoléon sans diadème, Louis XVIII, avec des épaulettes sur un frac, Charles X, reconnaissable à sa lèvre tombante, Louis-Philippe, les sourcils arqués, la chevelure en pyramide. L'inclinaison du toit lui frôlait la nuque et tous étaient salis par les mouches et la poussière. Ce spectacle démoralisa Bouvard et Pécuchet. Les gouvernements leur faisaient pitié quand ils revinrent dans la grande salle.

  Ils y trouvèrent Sorel et le garde champêtre, l'un ayant sa plaque au bras, l'autre un képi.

  Une douzaine de personnes causaient, incriminées, pour défaut de balayage, chiens errants, manque de lanterne ou avoir tenu pendant la messe un cabaret ouvert.

  Enfin Coulon se présenta, affublé d'une robe en serge noire et d'une toque ronde avec du velours dans le bas. Son greffier se mit à sa gauche. Le Maire en écharpe, à droite. — Et on appela, de suite, l'affaire Sorel contre Bouvard et Pécuchet.

  Louis-Martial-Eugène Lenepveur, valet de chambre à Chavignolles (Calvados), profita de sa position de témoin, pour épandre tout ce qu'il savait sur une foule de choses étrangères au débat.

  Nicolas-Juste Aubain, manouvrier, craignait de déplaire à Sorel et de nuire à ces messieurs, il avait entendu de gros mots, en doutait cependant, allégua sa surdité.

  Le juge de paix le fit se rasseoir, puis s'adressant au garde :

  Persistez-vous dans vos déclarations ?

  — Certainement.

  Coulon ensuite demanda aux deux prévenus, ce qu'ils avaient à dire.

  Bouvard soutenait n'avoir pas injurié Sorel, mais en défendant Dauphin avoir défendu l'intérêt de nos campagnes. Il rappela les abus féodaux, les chasses ruineuses des grands seigneurs.

  — N'importe ! la contravention.

  — Je vous arrête ! s'écria Pécuchet. Les mots contravention, crime et délit ne valent rien. — Prendre la peine, pour classer les faits punissables, c'est prendre une base arbitraire. Autant dire aux citoyens : Ne vous inquiétez pas de la valeur de vos actions. Elle n'est déterminée que par le châtiment du Pouvoir ; du reste, le Code pénal me paraît une oeuvre irrationnelle, sans principes.

  — Cela se peut, répondit Coulon. Et il allait prononcer son jugement :

  Attendu…

  Mais Foureau qui était ministère public se leva. On avait outragé le garde dans l'exercice de ses fonctions. Si on ne respecte pas les propriétés, tout est perdu. Bref, plaise à M. le juge de paix d'appliquer le maximum de la peine.

  Elle fut de dix francs, sous forme de dommages et intérêts envers Sorel.

  — Très bien prononça Bouvard.

  Coulon n'avait pas fini : — Les condamne à cinq francs d'amende comme coupables de la contravention relevée par le ministère public.

  Pécuchet se tourna vers l'auditoire : L'amende est une bagatelle pour le riche mais un désastre pour le pauvre. Moi, ça ne me fait rien ! Et il avait l'air de narguer le tribunal.

  — Je m'étonne, dit Coulon, que des Messieurs d'esprit…

  — La loi vous dispense d'en avoir répliqua Pécuchet. Le juge de paix siège indéfiniment, tandis que le juge de la cour suprême est réputé capable jusqu'à soixante-quinze ans, — et celui de première instance ne l'est plus à soixante-dix.

  Mais sur un geste de Foureau, Placquevent s'avança. Ils protestèrent.

  — Ah ! si vous étiez nommés au concours !

  — Ou par le conseil général.

  — Ou un comité de prud'hommes !

  — D'après un titre sérieux.

  Placquevent les poussait ; — et ils sortirent, hués des autres prévenus croyant se faire bien voir par cette marque de bassesse.

  Pour épancher leur indignation, ils allèrent le soir chez Beljambe.

  Son café était vide, les notables ayant coutume d'en partir vers dix heures. On avait baissé le quinquet ; les murs et le comptoir s'apercevaient dans un brouillard.

  Une femme survint.

  C'était Mélie.

  Elle ne parut pas troublée, — et en souriant, leur versa deux bocks.

  Pécuchet mal à son aise, quitta vite l'établissement.

  Bouvard y retourna seul, divertit quelques bourgeois par des sarcasmes contre le maire, et dès lors fréquenta l'estaminet.

  Dauphin, six semaines après fut acquitté, faute de preuves. Quelle honte ! On suspectait ces mêmes témoins, que l'on avait crus déposant contre eux.

  Et leur colère n'eut plus de bornes, quand l'Enregistrement les avertit d'avoir à payer l'amende. Bouvard attaqua l'Enregistrement comme nuisible à la propriété.

  — Vous vous trompez ! dit le Percepteur.

  — Allons donc ! Elle endure le tiers de la charge publique ! Je voudrais des procédés d'impôts, moins vexatoires, un cadastre meilleur, des changements au Régime hypothécaire, et qu'on supprimât la Banque de France, qui a le privilège de l'usure.

  Girbal n'était pas de force, dégringola dans l'opinion, et ne reparut plus.

  Cependant Bouvard plaisait à l'aubergiste ; il attirait du monde ; et en attendant les habitués, causait familièrement avec la bonne.

  Il émit des idées drôles sur l'instruction primaire. On aurait dû, en sortant de l'école, pouvoir soigner les malades, comprendre les découvertes scientifiques, s'intéresser aux Arts ! — Les exigences de son programme le fâchèrent avec Petit ; et il blessa le Capitaine en prétendant que les soldats au lieu de perdre leur temps à la manoeuvre feraient mieux de cultiver des légumes.

  Quand vint la question du libre échange, il ramena Pécuchet ; — et pendant tout l'hiver, il y eut dans le café, des regards furieux, des attitudes méprisantes, des injures et des vociférations, avec des coups de poing sur les tables qui faisaient sauter les canettes.

  Langlois et les autres marchands, défendaient le commerce national ; Voisin filateur, Oudot gérant d'un laminoir et Mathieu orfèvre l'industrie nationale, les propriétaires et les fermiers l'agriculture nationale, chacun réclamant pour soi des privilèges, au détriment du plus grand nombre.
— Les discours de Bouvard et de Pécuchet alarmaient.

  Comme on les accusait de méconnaître la Pratique, de tendre au nivellement et à l'immoralité, ils développèrent ces trois conceptions.

  Remplacer le nom de famille par un numéro matricule.

  Hiérarchiser les Français, — et pour conserver son grade, il faudrait de temps à autre, subir un examen.

  Plus de châtiments, plus de récompenses, mais dans tous les villages une chronique individuelle qui passerait à la Postérité.

  On dédaigna leur système.

  Ils en firent un article pour le journal de Bayeux, une note au Préfet, une pétition aux Chambres, un mémoire à l'Empereur.

  Le journal n'inséra pas leur article ; le Préfet ne daigna répondre ; les

  Chambres furent muettes, et ils attendirent longtemps un pli du Château.

  De quoi s'occupait l'Empereur ? de femmes sans doute !

  Foureau leur conseilla plus de réserve de la part du sous-préfet.

  Ils se moquaient du sous-préfet, du Préfet, et des Conseils de Préfecture, voire du Conseil d'État, la Justice administrative étant une monstruosité, car l'administration par des faveurs et des menaces gouverne injustement ses fonctionnaires. Bref ils devenaient incommodes ; — et les notables enjoignirent à Beljambe de ne plus recevoir ces deux particuliers.

  Alors Bouvard et Pécuchet voulurent se signaler par une oeuvre qui forçant les respects, éblouirait leurs concitoyens — et ils ne trouvèrent pas autre chose que des projets d'embellissement pour Chavignolles.

  Les trois quarts des maisons seraient démolies ; on ferait au milieu du bourg une place monumentale, un hospice du côté de Falaise, des abattoirs sur la route de Caen et au pas de la Vaque, une église romane et polychrome.

  Pécuchet composa un lavis à l'encre de Chine, n'oubliant pas de teinter les bois en jaune, les prés en vert, les bâtiments en rouge ; les tableaux d'un Chavignolles idéal, le poursuivaient dans ses rêves ! Il se retournait sur son matelas. Bouvard, une nuit, en fut réveillé !

  — Souffres-tu ?

  Pécuchet balbutia : — Haussmann m'empêche de dormir.

  Vers cette époque, il reçut une lettre de Dumouchel pour savoir le prix des bains de mer de la côte normande.

 

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