Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 308

by Gustave Flaubert


  Déjà tous, les yeux fermés, se laissaient balancer par les secousses, lorsque Ernesto qui conduisait le cheval rencontra deux voitures qui portaient une ménagerie. En passant à côté de celle de nos gens le montreur d’animaux reconnut à travers les vitres couvertes de vapeur la tête de Pedrillo. Or Pedrillo c’était une vieille connaissance.

  Il réveilla la troupe en faisant claquer son fouet, et le premier mot qu’il adressa à son compagnon fut un juron accompagné des quelques F et autant de B puis après cet exorde il commença sa phrase en disant : Il fait joliment du bouillon aujourd’hui. Le père Éternel se vide la vessie.

  Pedrillo leva sa figure bleuie et regarda cet homme avec surprise.

  — Tiens c’est toi, dit-il étonné en ouvrant la lucarne.

  — Parbleu est-ce que tu ne me reconnais pas ? Tu es donc bien fier. Pourtant tu n’as pas l’air trop bien fortuné. Et je crois que tu n’es pas foutu pour avoir une ménagerie comme la mienne. Ce disant il montra du doigt ses cages et une jeune fille assise à ses côtés.

  Au premier village qu’ils rencontrèrent ils firent entrer leurs voitures sous le hangar d’une ferme ; et là les baladins descendirent et s’embrassèrent.

  Pedrillo n’eut point de mal à embrasser Isabella. Mais quant à Isambart ce fut bien différent.

  — Comment l’appelles-tu ? demanda-t-il à son ami.

  — Marguerite.

  — C’est une fraîche marguerite.

  Et il toucha délicatement du bout de ses lèvres le front rougeâtre.

  — Ah ça, continua-t-il, nous voilà réunis. Veux-tu voyager ensemble - Nous associer ?

  — Mais... hum... hum comme tu voudras.

  Il ne fallait pas laisser échapper une aussi belle condition - Pedrillo le comprit bien, il lui frappa vigoureusement dans la main en disant :

  — Soit - tu es un brave -

  Isambart fit la grimace mais il n’y avait plus moyen de reculer, et puis la famille de Pedrillo, pensait-il, fera des tours de corde tandis que moi je montrerai mes animaux, tout le monde y gagnera - Après ça qu’il prenne Isabellada s’il veut je n’y tiens guère.

  Ils attendirent que la pluie fût passée, remontèrent dans les carrioles pour se diriger vers la ville la plus voisine où ils devaient donner des représentations. Quand Isambart disait ce mot, il ôtait son chapeau et ajoutait : À l’aimable société qui s’y trouvera.

  VI

  Vous avez vu cent fois Isambart. C’est un homme petit, trapu, au teint frais et rosé, au nez rouge, aux yeux gris. C’est lui qui dans toutes les troupes d’acrobates, vous a fait rire si vous êtes enfant, et pitié si vous êtes plus grand.

  C’est lui qui avec ses bas rouges, sa culotte courte, ses souliers à larges boucles d’argent, son chapeau à l’hidalgo, gris, ras, et orné d’une plume de coq, c’est lui dis-je qui reçoit toujours la craie au milieu du visage, en en frappant la corde, c’est lui qui tombe par terre, reçoit les claques,... c’est lui qui allumant les quinquets se laisse dégringoler du haut de l’échelle. Puis il prend un air grave et singeant le régisseur il s’avance le chapeau sous le bras annoncer le programme.

  Marguerite vous la connaissez aussi, c’est elle qui reçoit les trois sous que chaque spectateur doit donner en sortant, elle a les sabots aux pieds, des bas blancs bien tirés sur le mollet, et un mouchoir d’indienne sur la tête en forme de béret.

  Vous avez vu Pedrillo. C’est cet homme grand, mince, marqué de petite vérole, qui saute sur la corde d’un pas léger, et qui bondit et qui saute sans balancier.

  Depuis deux ans nos deux troupes vivaient en bonne intelligence, et la famille de Pedrillo ne s’était pas repentie de son association. Tous vivaient heureux, tranquilles, sans souci, mangeant le soir ce qu’ils avaient gagné tout le jour... Marguerite seule était malheureuse.

  Et pourtant,... son mari ne la battait plus... ses enfants avaient du pain.

  .

  Ah c’est que Isabellada était jeune, jolie, elle avait vingt ans ; ses dents étaient blanches, ses yeux beaux, ses cheveux noirs, sa taille fine, son pied mignon. Et Marguerite était laide, elle avait 40 ans, les yeux gris, les cheveux rouges, la taille grosse, le pied large. L’une était la femme et l’autre l’amante. L’une était celle qui donnait toujours des reproches,... et l’autre de si ardents baisers. - Isabellada était devenue mère, et elle avait un enfant aussi beau qu’elle. C’était le second amour de Pedrillo.

  Isambart avait regardé tout cela d’un oeil de philosophe, et s’était contenté de faire là-dessus une mauvaise pointe en disant que l’on n’aurait plus besoin d’aller chercher de l’eau pour faire la soupe puisqu’on avait deux mers sous la tente. Il le répétait à tout venant et disait ensuite : n’est-ce pas que je suis farceur ?, et il en avait pour une demi-heure à rire.

  Ce qui humiliait davantage Marguerite c’était cette comparaison perpétuelle de tous les jours, de tous les instants, qu’elle avait à soutenir avec Isabellada.

  Ce mépris qui s’attachait à sa personne, à tout ce qu’elle faisait, mais ce qui lui faisait le plus de mal c’était lorsqu’elle entendait le soir les baisers des deux amants heureux, lorsqu’elle les voyait s’entrelacer de leurs bras sans crainte, sans pudeur. Mais avec amour. Et puis l’enfant de Pedrillo, elle [le] haïssait d’une jalousie sombre et amère.

  Un jour, c’était dans l’été ; toute la troupe à l’exception des enfants dansait dans le carrefour d’une rue assez déserte.

  Marguerite et Isabellada dansaient aussi. Pauvre Marguerite.

  Pedrillo un bonnet chinois sur la tête, des timbales aux genoux, une flûte de Pan à la bouche, frappant de la grosse caisse, composait tout l’orchestre. Isabellada en robe blanche, une écharpe rose autour du cou, sautait, dansait, tourbillonnait sur le vieux tapis de Perse.

  Son regard était vif et lançait des éclairs ; sa taille était fine, svelte et se pliait et s’abaissait et se dressait comme le cou d’un cygne.

  Oh non ce n’était point une robe, c’était un léger jupon blanc avec des fleurs brodées au bas, un léger jupon tombant au milieu des cuisses sur des bas roses qui les serraient avec volupté.

  C’était sa valse, sa danse, tourbillonnante comme des pensées d’amour qui bondissent dans le coeur d’un poète.

  Et sa gorge si blanche, blanche comme du marbre le plus blanc, sa gorge, si pure, si fraîche, si suave... Et sa tête... et ses yeux... et son sourire...

  Oh la gorge d’une femme quand elle est jeune et jolie, quand on la sent comme une rose à travers la mousseline sautillante au mouvement de sa danse, oh la gorge d’une femme, n’est-ce pas que c’est là... dans vos rêves d’amour... dans vos nuits d’insomnies... dans ces nuits que l’on passe à pleurer et à maudire sa mère. N’est-ce pas que c’est sur sa gorge que vous a[vez] posé votre tête toute chaude et toute bouillante, c’est sur sa gorge que vous avez tressailli d’amour, que toutes les fibres de votre âme ont vibré comme la lyre touchée par le doigt d’une jeune fille et se sont raidies de volupté comme les muscles d’un athlète.

  N’est-ce pas entre ses deux seins que vous avez dévoré de si ardents baisers.

  N’est-ce pas dans son regard si doux que vous avez bu la vie, n’est-ce pas dans ses sourires que vous avez vécu.

  N’est-ce pas que son pied mignon, sa jambe si bien faite étaient là sur votre lit à s’entrelacer dans les vôtres ?

  Et puis sa figure, sur cette gorge, sur cette taille de femme, sur tout cet ensemble de gracieux, de céleste, de divin, il y avait dans son regard, dans le mouvement de sa prunelle, dans le bruit que sa robe faisait en tournant dans l’air, dans la manière dont son pied pivotait sur le tapis troué, quelque chose d’inexprimable et d’inouï, de rêveur et de pur.

  Elle n’avait pas l’air d’une femme, ainsi sautant, tourbillonnant, dansant... Oh non ce n’était pas une femme c’était une pensée d’amour.

  À la voir ainsi au milieu de cette musique aigre et bizarre, entre Isambart et Marguerite,... c’était un diamant sur un tas de boue.


  Isambart faisait encore l’insipide paillasse, il avait un justaucorps, des bas bleus et blancs, et une perruque moitié rouge, moitié noire. - Sous ce costume grotesque il disait mille choses plaisantes, ennuyeuses.

  Et Marguerite que faisait-elle ?

  Elle souffrait, elle pleurait en silence. Oui mais [pour] vous ce n’est rien, souffrir, pleurer.

  Je comprends.

  Eh bien... chaque spectateur qui venait regarder avec extase la sylphide jetait les yeux sur l’autre femme qui était là à quelques pas.

  Que faisait-elle ?

  Des tours de force.

  Oui à côté de cette jeune fille si belle, si fraîche, se trouvait là comme contrepoids une femme rouge aux joues épaisses, aux pieds mal faits, à la tenue déhanchée. Elle s’avançait aussi au son de la même musique. Et ses pieds touchaient le même tapis que ceux d’Isabellada... Oui cette femme qui sautait si légèrement, qui vous inondait des éclairs de sa brillante prunelle, qui faisait tressaillir votre corps d’un long frisson d’amour quand sa robe en passant effleurait vos cuisses,... c’était une baladine comme Marguerite. Elle était au même degré que cette masse de chair qui se contournait avec force, qui marchait la tête renversée au même niveau que les pieds, ne laissant apercevoir sous sa longue robe bleue qu’un ventre à la place d’une tête et que des seins qui tombaient avec dégoût et pesanteur.

  Puis lorsqu’elle se relevait son visage était couleur de pourpre, ses yeux tout violets et pleins de sang, et ses veines gonflées.

  Et sur tout cet ensemble grotesque, il y avait pourtant répandu un certain air de courtisane, de flatterie, sa bouche sans dents voulait sourire elle faisait une grimace, son regard ennuie et pèse, mais elle déplaît souverainement lorsqu’elle dit d’une voix aigre et d’un ton de pie-grièche :

  “Et regardez bien messieurs comme ceci est difficile.”

  Et la musique continuait, Isabella dansait, sautait, tourbillonnait comme des pensées d’amour dans le coeur d’un poète.

  De temps en temps quelque chose se faisait entendre dans un plat qui était sur le tapis.

  — Y a gras, dit Isambart en défaisant sa perruque.

  VII

  Vous ne savez peut-être pas ce que sont les quatre masques qui s’avancent crochés tous ensemble dans la rue du théâtre.

  Il y a un pierrot avec une tête de boeuf, c’est un homme petit, large, de bonne humeur et qui promet de s’en donner une bosse, c’est son expression.

  À sa gauche est un domino noir qui marche la tête baissée,... ce domino a l’air d’une femme.

  Puis c’est un Diavolo assez bien fait qui parle tout bas à une jolie Suissesse au cotillon court, et qui porte fièrement une tête sans masque.

  Singulière chose qu’un bal masqué.

  Ne croyez pas que je vous parle de ceux de l’Opéra qui naissent au mois de janvier, et meurent le mardi-gras, des bals de l’Opéra, où l’on s’ennuie, où je n’ai jamais été parce que là encore, vous voyez sur le masque la lunette d’or du banquier, sous la patte du singe le gant parfumé d’un dandy. Non. Mais c’était un bal du peuple, où il va seul, les manches retroussées, où pour 20 sous il rit toute une nuit dans sa bonne grosse joie.

  Un bal où l’on s’intrigue plus qu’aux autres, où il est de mauvais goût de se fâcher, et que les directeurs bravant les préjugés des saisons livrent au public si le dimanche est beau, et si le pain n’est pas cher.

  C’est à ces bals-là qu’il y a des danses impudiques et qui vous feraient rougir pauvre fille.

  Et si vous [y] alliez le lendemain vous ne seriez plus vierge peut-être.

  Et l’on s’y amuse pourtant, l’on est heureux - les hommes sans pudeur - les femmes souillées - sans honneur.

  On est heureux sans vertus.

  Singulier n’est-ce pas ? Vous ne vous êtes pas douté qu’on pût être heureux sans vertus.

  — C’est vrai pourtant. En ce cas, à quoi servent-elles ?

  Vous avez reconnu ces masques... ce sont nos saltimbanques.

  Jadis ils n’avaient pas de pain, et aujourd’hui ils courent au théâtre.

  C’est qu’ils ont de l’argent, oui de l’Argent. D’où leur vient-il ? d’Isabellada. Ne croyez point que ce soit aux animaux d’Isambart, et à ses grimaces, aux tours de force de Marguerite qu’ils doivent leur fortune.

  Du tout ! C’est à cette belle enfant qui saute maintenant une valse hongroise, au milieu du bal, éperdue, enivrée, accablée d’applaudissements, de fleurs et du brouhaha d’une salle entière qui trépigne de joie.

  Un seul masque reste pensif sur sa banquette. Il est triste, et les applaudissements de la salle le font pleurer. La grâce d’Isabellada lui est à charge.

  C’est qu’aussi là comme autre part, il est venu apporter sous son masque et sa jalousie amère, et sa haine furieuse et ses peines, et ses plaies saignantes et ses blessures profondes.

  C’est le domino noir.

  Quant à Isambart il dansait, lourdement, criait fort, intriguait le premier venu et puis il allait s’asseoir à la table de jeu, avec d’autres pierrots, trichait, riait aux éclats, faisait du vacarme, attroupait tout le monde autour de lui, et puis il recommençait. Marguerite depuis quelque temps l’avait perdu de vue, lorsqu’elle se sentit frappée sur l’épaule.

  Elle se retourna.

  C’était un pierrot avec une tête de boeuf.

  Elle reconnut notre homme.

  Mais lorsque celui-ci vint à lui dire - Je te connais bien, beau masque - ce n’était plus sa voix - non bien sûr ce n’était pas lui - Qu’en savait-elle après tout, car il y en avait tant d’autres du même costume et cette mode de porter des têtes d’animaux était alors fort en usage.

  Quant à la voix elle était déguisée sous le masque.

  — Je te connais bien, dit le pierrot, veux-tu que je te dise ton nom ?

  — Oui.

  — Marguerite La Rouge Laide.

  Cette voix grêle et chevrotante, cette figure stupide de boeuf ouvrant ses larges narines, avec son rire imbécile fit peur à Marguerite. Elle se tapit dans son coin en tremblant.

  — Tiens regarde, continua-t-il, cette jeune fille sauter là-bas, - la reconnais-tu ?

  Et il montrait Isabellada, et sa large figure riait toujours, et sa voix continuait :

  — Elle est plus jolie que toi, vois-tu comme son sein palpite, avec grâce, comme ses mains sont blanches, comme son costume lui dessine bien sa taille ?

  Marguerite trépignait d’impatience, elle se mordait les lèvres, et commença à pleurer, et l’on vit ses larmes couler sur son masque noir et y laisser une trace blanche.

  Et la tête de boeuf riait toujours ouvrant ses larges narines et ses lèvres s’écartaient avec une stupidité qui avait quelque chose de féroce, il continua avec plus de vitesse :

  — Ce soir après le bal quand les lumières seront éteintes, lorsque tu retourneras dans ta tente joindre tes enfants, tu entendras non loin de toi le bruit des baisers d’amour.

  — Oh grâce, grâce.

  Et le masque riait de plus belle. Il se mit même à agiter ses longues manches autour de la tête de Marguerite et à lui en caresser les joues.

  — Et cette femme que tout le monde admire maintenant sera à un seul homme. À ton mari.

  — Ah pitié Isambart, pitié.

  — Tenez, dit-il en riant et en s’adressant au public, en voilà une qui se fâche parce que je lui dis que son mari en caresse une autre, il se retourna vers Marguerite, l’amena dans l’embrasure d’une fenêtre. Alors elle ne pouvait plus lui échapper, il pouvait lui cracher toutes ces injures à la face, il pouvait lui raconter jusqu’au bout toutes les peines qu’elle avait eues, lui dire combien elle était laide, lui montrer toute la différence qu’il y avait entre elle et la danseuse, lui peindre jusqu’au dernier détail l’amour de Pedrillo, il pouvait lui représenter avec chaleur leurs entrelacements dans le lit nuptial, leurs mots à moitié dits, leurs soupirs entrecoupés.

  C’est ce qu’il fit.

  — Tu ser
as éveillée demain par les éclats de rire d’un enfant, ce sera le leur.

  — Ô Isambart que t’ai-je fait ?

  — Rien mais tu me déplais, tantôt quand je te voyais faire tes tours, que j’aurais eu de plaisir à jeter de la boue sur ta robe bleue, à tirer tes cheveux, à meurtrir tes seins. Je sais bien, tu ne m’as jamais rien fait - tu es peut-être meilleure qu’une autre. Mais enfin tu me déplais, je te souhaite du mal. C’est un caprice. D’abord pourquoi pleurer toujours, avoir un air si sombre, une démarche si déplaisante, une tournure qui me fait bisquer enfin ?

  Et puis toujours geindre et se lamenter, - eh bien morbleu, pourquoi ne t’en vas-tu pas d’avec nous, car nous te nourrissons et ce n’est jamais pour toi que nous recevons de l’argent.

  Tes enfants dis-tu ? et bien le bureau les ramassera bien. Moi à ta place, je ferais la vie au moins...

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  Ah non t’es trop laide.

  Oh mais quand je vois tes yeux de chat à travers ton masque... qué figure qui me déplaît... il quitta son air en colère et partit en riant aux éclats.

  .

  Isabellada, épuisée, demanda à Pedrillo à s’en aller, et en quittant le bal, elle s’appuya sur son bras langoureusement, laissa voir sa gorge décolletée, et son dos couvert d’une sueur odoriférante.

  On l’applaudit encore.

  VIII

  Pedrillo en effet laissa seule Marguerite, et alla du côté de la ménagerie. Isambart les laissa tranquilles, se coucha vite, et ne se réveilla que le lendemain à une heure d’après-midi.

  Le domino noir ôta son masque qui l’étouffait, et resta le coude appuyé sur la table, regardant brûler la chandelle et enfoncée dans ses souvenirs du bal.

  Les paroles d’Isambart lui revenaient à l’esprit, elle entendait son rire éclatant perçant à travers son masque.

  C’était le souvenir de la danse d’Isabellada qui lui faisait mal, tous ces applaudissements pour une autre, tous ces dédains pour elle, l’amour de Pedrillo pour son enfant. Et la tête de boeuf lui revenait encore dans l’esprit, avec ses narines ouvertes, et son rire féroce.

 

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