Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 309

by Gustave Flaubert


  Son expression stupide l’effrayait encore.

  Je ne sais si vous avez comme moi étudié, tous ces visages grotesques. Mais il y en a quelques-uns dont l’auteur doit être bien athée et bien misanthrope pour réunir sur le même carton la ressemblance de la brute avec l’homme.

  La haine sans cause [d’Isambart] lui avait fait une singulière impression. Sa haine avait pour motif qu’elle marchait mal, que ses cheveux étaient rouges et qu’elle aimait ses enfants.

  Ce remède ignoble à ses maux qu’il lui avait proposé... cette insulte outrageante de lui avoir fait sentir qu’on la nourrissait par pitié, qu’elle leur était à charge, tout cela la faisait souffrir, elle qui aimait tant son Pedrillo, elle qui n’avait demandé au ciel qu’une vie d’amour, qu’un mari qui l’aim[ât], qui comprît toutes ses tendres affections et qui sentît toute la poésie qu’il [y] avait dans ce coeur de Baladine, de femme honnie, méprisée de la société.

  Ah, se disait-elle en elle-même, lorsqu’elle voyait passer en chapeau une femme honnête, - pourquoi ne suis-je point comme elle ? ; - et alors l’envie lui prenait au coeur. Quand elle voyait danser Isabellada - elle demandait au ciel pourquoi la nature ne l’avait point faite ainsi. Et elle haïssait la maîtresse de son mari - Oh dans ces moments-là quand elle avait froid, quand elle voyait Pedrillo vivre heureux et content - alors [elle] était méchante et ne croyait plus en Dieu.

  Encore elle se serait passée d’argent - Elle demanda de l’amour à la société - On lui rit à la face - De l’humanité - On lui montra le chemin de l’hôpital - De la pitié - C’est une baladine - Ah de la pitié à une baladine - À une voleuse d’enfants, à une coureuse des rues -

  Eh bien à cette société qui n’avait voulu lui donner ni pain, ni amour, ni pitié, elle voua la haine et la jalousie. À Dieu qu’elle avait imploré tant de fois les genoux sur le pavé, les larmes aux yeux, à Dieu qui n’écouta pas ses prières, elle donna l’impiété.

  À la nature qui l’avait maltraitée le mépris.

  Aussi quand elle voyait des gens riches, heureux, estimés, dont on prenait soin, elle leur souhaitait les calamités les plus grandes. Elle riait des prières des pauvres, de leurs voeux, de leurs reliques, et en passant elle crachait sur le seuil des églises.

  Quand elle voyait une femme gracieuse, au doux sourire, aux yeux tendres et langoureux, aux cheveux de jais, au cou d’albâtre, elle se moquait de la foule qui l’admirait. Elle se disait :

  — Qu’aurait-il fallu pour qu’elle fût comme moi ? Des cheveux d’une autre couleur, des yeux plus petits, une taille moins bien faite. Et elle serait comme Marguerite. Si son mari ne l’avait point aimée, l’avait méprisée, l’avait battue, elle serait laide, méprisée comme Marguerite.

  C’est dans ces pensées-là qu’elle était alors puis peu à peu elle s’assoupit. Elle dormait le coude appuyé sur la table, la joue dans la main et la chandelle brûlait toujours.

  IX

  Le lendemain elle fut réveillée par la voix d’Ernesto qui se disputait avec Isabellada.

  Elle se mit à les écouter.

  — Pourquoi me l’avez-vous pris ? N’était-ce pas à moi ? Je veux la ravoir.

  Marguerite s’habilla à la hâte, se cacha derrière la voiture aux animaux, et les regarda sans rien dire.

  Elle vit la soeur d’Isambart, qui tenait la couverture d’un de ses enfants, et qui ne voulait pas lui rendre.

  Elle avait déjà bien d’autres motifs pour haïr cette femme sans que celui-ci vînt s’y joindre encore, elle ne put supporter plus longtemps cette vue, elle sauta en un seul bond sur elle, lui arracha la couchette.

  — Encore, toujours toi Isabellada. Elle prononça ce mot de la manière la plus dure qu’il lui était possible car son harmonie lui déplaisait.

  — N’est-ce point assez, continua-t-elle avec verve et chaleur, n’est-ce point assez que tu viennes chez nous t’y établir, y dominer, y faire la souveraine, que tu prennes mon mari, que tu me l’enlèves tous les jours de ma couche pour le porter dans la tienne, n’est-ce pas assez, fille de Satan, de nous insulter en public par ta beauté que tu prostitues à l’admiration du premier venu, dis, réponds, n’est-ce pas assez, l’infamie et l’outrage ne sont-ils pas portés assez haut sans que tu viennes encore arracher les linges qui cachent le sang de nos plaies ? - Il retomberait sur toi, le sang, prends-y garde.

  Ah ah, les belles filles, les jolies à qui tout le monde jette des fleurs, des louanges, de l’argent, vous nous donnez en échange le mépris, la honte et la misère.

  Tiens Pedrillo, regarde si je n’ai pas raison.

  — Qu’y a-t-il Isabellada ?

  — Son enfant a voulu prendre la couverture du mien - et Marguerite soutient que c’est à elle.

  — Marguerite qu’as-tu à dire ?

  — Elle ment Pedrillo, ne l’écoute pas.

  — C’est toi Marguerite, et il la repoussa durement dans la tente.

  Là elle s’arracha les cheveux, déchira ses habits, se roula par terre, se mit le visage en sang.

  Elle se releva.

  Il faut donc boire l’amertume jusqu’à la lie, eh bien oui encore, encore, - Isabellada, danse mieux s’il est possible, Pedrillo aime-la plus encore et moi je vous haïrai davantage.

  Tout à coup, elle se jeta aux genoux de Pedrillo qui entrait dans la tente au même moment.

  — Que viens-tu faire ici ?

  — Prendre de l’argent.

  — Pour qui ?

  — Pour elle.

  — Ah oui, elle, elle, toujours.

  Ah Pedrillo, tu l’aimes donc bien ?

  — Oui.

  — Grâce, oh ne m’accable plus de sa présence, de son nom, de sa beauté. Je t’en prie aime-moi. Que te faut-il pour te plaire ? Mais je t’en prie ne me parle plus.

  Cette femme, le visage ensanglanté, les habits déchirés, pleurant, se tordant de rage à ses pieds, l’attendrit un moment.

  — Que veux-(tu] ma Marguerite ?

  — Pedrillo laisse pour maintenant, mais un jour quand elle, tu m’entends, Elle, quand elle m’aurait tuée par ses insultes, tu sais comme le lion de Numidie, rugit bien dans sa cage, tu sais avec quelle volupté il dévore la viande qu’on lui donne le soir. Eh bien, un jour je te demanderai, le même honneur.

  — Qu’as-tu voyons, Marguerite, reviens à toi.

  — Ce que j’ai. Je suis jalouse, ah tu ne l’as jamais été toi. Ce que j’ai, je suis folle peut-être, je n’en sais rien. Mais je la hais et je t’aime.

  X

  Il fait chaud, le soleil darde ses rayons sur la route pleine de poussière, et les pommiers qui la bordent ont leurs feuilles toutes brûlées - C’est par ces vigoureuses chaleurs du mois de juin qu’il est doux de se laisser ballotter par le mouvement de la calèche, de s’abandonner à quelque rêve plein de poésie tandis que les rideaux bleus des vasistas sont fermés et laissent passer cependant quelque petit nuage de poussière chassé par le vent et qui vient couvrir vos habits.

  Cela est vrai. Mais tout le monde ne voyage pas en calèche, et nos baladins dormaient alors dans leurs carrioles. Marguerite et Pedrillo marchent à pied, et causent tous deux. Le silence n’était alors interrompu que par le son de leurs voix qui se faisait seul entendre au milieu de la campagne, par le pas des chevaux sur la poussière, et par le bourdonnement d’une abeille qui bourdonnait autour de la cage du lion et l’empêchait de se livrer à ses rêves ; car il en avait peut-être aussi, lui ; il pensait, à son soleil d’Afrique, à sa tanière qu’il avait laissée bien loin là-bas dans d’autres pays, il pensait à son vaste désert, à la lionne qui couchait avec lui sous l’ombre du palmier, et il mordait le bout de ses griffes avec mélancolie.

  Laissons-le penser à son bonheur d’autrefois, laissons-le rêver à ses joies brutales, et revenons aux peines de Marguerite.

  — Tu l’aimes donc bien, dit-elle tout à coup.

  — Eh bien oui Marguerite, pourquoi toujours le demander ?

  — Que lui trouves-tu de bien ?

  — Tout - mai
s tu m’ennuies, que veux-tu ?

  — La mort.

  — Ah tu es folle.

  — Peut-être, - tu es méchant, je ne te demande pas l’amour, je ne te demande pas la pitié, mais je te demande, la cause de cet amour puis la mort après.

  — Quant à la cause je n’en sais rien, dit Pedrillo d’un ton courroucé. Quant à la mort, je t’en prie, Marguerite, tu sais que l’homme a des accès de colère.

  — Et la femme des accès de jalousie, répondit Marguerite en riant ironiquement, oui de jalousie. C’est-à-dire de haine. Je te demandais la cause de ton amour pour Isabellada, eh bien moi je vais te dire la cause de ma haine pour elle et pour toi.

  — Marguerite prends garde.

  — Non - la voilà, la cause, elle est belle, je hais les belles parce que je suis laide. Tu l’aimes, et je la hais, je hais ceux qu’on aime, tu es heureux, toi, je hais les heureux, vous êtes riches et je hais les riches, parce qu’on ne m’aime pas, parce que je suis malheureuse, et misérable.

  Pourquoi hein Pedrillo, pourquoi m’as-[tu] rejetée toujours comme quelque chose dont on a honte ? Ah oui, parce que tu craignais la risée publique, eh bien je te hais parce que j’aime ce que la société méprise, j’aime les baladins, moi, j’aime les filles de joie, et celles du dernier rang, et je déteste ton Isabellada. Oh si je pouvais je l’écraserais sous mon pied, avec quelle joie je piétinerais sur son corps, sur ses seins, sur sa tête, sur sa figure, je la mangerais, je la dévorerais avec plaisir.

  Pedrillo fit un geste de colère.

  — Marguerite prends garde, le lion est là dans sa cage. De grâce finis, pas un mot.

  — Il fallait que tu fusses un homme sans pudeur et sans âme pour me mépriser ainsi, pour bafouer, pour salir, pour traîner dans la boue cette pauvre Marguerite qui t’aimait tant, qui s’était jetée dans tes bras, pleine de poésie et d’amour, et que tu as repoussée du pied comme un chien galeux qui veut lécher son maître.

  — Ô Marguerite, Marguerite, tu vas me faire faire quelque chose d’odieux, d’horrible.

  — Encore cette femme, elle avait des enfants et leur père les traitait sans pitié, pas de pain quelquefois - Et s’ils ne sont pas morts, c’est que Dieu a veillé sur eux. Le sanglier, la bête féroce, dévore quelquefois ses enfants, mais il ne les fait pas périr dans les agonies de la faim - Eh bien oui va jette-moi si tu veux à ce lion, je ne te demanderai ni secours ni pardon. Non car si tu m’as abreuvée d’amertume, je t’empoisonnerai d’injures, d’insultes et de reproches. Écoute, écoute j’en ai encore à dire, écoute que je dise encore une fois que je hais Isabellada. Oui je la déteste, je voudrais l’avoir entre mes mains, l’écraser, la déchirer de mes ongles et plonger ma tête dans son sang, et m’y désaltérer en la replongeant encore.

  .

  Le lion rugit dans sa cage, il fait sonner sa queue, il remue sa crinière, et la gueule ouverte il attend une femme que Pedrillo a dans ses bras.

  Celui-ci ouvre la porte et la précipite.

  Déjà le fier animal l’avait saisie lorsqu’Isambart survenu à ses rugissements arracha Marguerite. Elle avait la poitrine déchirée et ses mains portaient l’empreinte de ses griffes.

  XI

  Quelle est cette femme qui sort en chancelant de l’hôpital ? Sa taille est grosse, ses cheveux rouges, son regard stupide. Un bonnet de dentelle avec des fleurs sales lui couvre la tête, ses habits sont déchirés et son aspect est misérable et fait pitié. C’est une folle.

  Vous voyez bien que son rire est étrange, ses mots entrecoupés, qu’elle court, qu’elle s’arrête. Bien sûr. C’est une folle.

  Ses mains et son visage [ont] des balafres. Bien sûr. C’est Marguerite. Oui c’était elle.

  Elle marcha ainsi pendant deux jours, ne sachant où elle allait, sans avoir rien pris, rien ramassé, rien que la boue qu’on lui jetait en passant.

  Les gamins couraient après elle et lorsqu’elle se détournait pour leur dire : il fallait que vous soyez sans pudeur et sans âme, sa figure grimaçant, son costume, et ses fleurs sur le bonnet déchiré les faisaient rire, et ils l’accablaient de leurs huées et de leurs cris de dédain.

  Fatiguée, harassée, n’en pouvant plus, elle tomba presque évanouie sur le gazon d’un boulevard.

  Tout à coup elle releva la tête, promena ses regards hébétés autour d’elle - et s’écria d’une voix tonnante, - Mes enfants où sont-ils ? - Auguste - Ernesto - Garofa -

  Un tilbury vint à passer.

  Une grande dame s’y charrait à son aise. Son cachemire blanc tombait derrière jusque sur le siège du domestique. Les plumes blanches et noires de son chapeau s’agitaient avec grâce dans l’air. Son sourire était doux, sa taille fine. Elle paraissait heureuse, elle avait des diamants, un équipage, des cachemires, et des colliers d’or.

  Marguerite courut vers elle, s’accrocha aux rayons de la voiture et avec des trépignements de colère :

  — N’est-ce pas assez d’infamie et d’injures sans venir, arracher le linge qui couvrait nos plaies ?... c’est toi Isabellada. Oh va je te reconnais bien, c’est toujours cet air de courtisane cette taille impudique.

  Elle ne se trompait pas.

  Un jour qu’Isabellada dansait sur la place, un grand seigneur la vit, et depuis ce jour elle devint sa dame de compagnie.

  — Quelle est cette femme ? dit le monsieur qui était en tilbury.

  — Je ne sais, une folle sans doute.

  — Si je suis folle, peut-être.

  — John chassez-la.

  Le domestique lui donna des coups de fouet sur le visage. Mais elle restait toujours accrochée aux rayons de la roue.

  — Non je ne m’en irai pas, disait-elle, écoute, écoute encore, si tu m’as abreuvée d’amertumes je peux t’empoisonner d’insultes, de reproches et d’outrages.

  — La folle ! la folle ! criait le peuple en courant après Marguerite.

  Elle s’arrêta, se frappa le front.

  — La mort, dit-elle en riant.

  Et elle se dirigea à grands pas vers la Seine.

  XII

  On venait de retirer un cadavre de l’eau, et il était exposé à la morgue.

  C’était une femme, un bonnet de dentelle avec des fleurs sales lui couvrait la tête, ses habits étaient déchirés et laissaient voir des membres amaigris. Quelques mouches venaient bourdonner à l’entour et lécher le sang figé sur sa bouche entr’ouverte, ses bras gonflés étaient bleuâtres, et couverts de petites taches noires.

  Le soleil était sur son déclin et un de ses derniers rayons perçant à travers les barreaux de la morgue vint frapper sur ses yeux à moitié fermés et leur donner un éclat singulier.

  Ce corps couvert de balafres, de marques de griffes, gonflé, verdâtre, exposé ainsi sur la dalle humide était hideux et faisait mal à voir.

  L’odeur nauséabonde, qui s’exhalait de ce cadavre en lambeaux, et qui faisait éloigner tous les passants oisifs, attira deux élèves en médecine.

  — Tiens, dit l’un d’eux après l’avoir considérée quelque temps, elle était à l’hôpital l’autre jour. Il se tut et l’examina attentivement.

  C’était un véritable élève en médecine, avec un habit vert râpé, couvert de duvet, une casquette rouge, et une pipe de faïence dans laquelle il fumait le fin Maryland.

  — Mais si nous l’achetions ?

  — Que voudrais-tu en faire ?

  — Gare, cria la voix d’un cocher. C’était celui du tilbury de l’autre jour qui conduisait Mademoiselle à l’Opéra.

  Nos disciples d’Esculape se rangèrent aussitôt.

  En se retournant, le fumeur laissa tomber sa pipe.

  — Sacré nom de Dieu, dit-il en frappant du pied, voilà la troisième que je casse de la journée.

  1er avril 1836

  Moralité

  Maître Michel de Montaigne, Gascon docte et prud’homme, bardereau, a dict :

  Cecy est un livre de bonne foy... je donne mon advis, non comme bon mais comme mien.

  Moi je dirai aussi que c’est de
bonne foy que sont écrites ces pages. Et même je les ai composées avec feu et enthousiasme.

  J’ai voulu tonner contre les préjugés et je ferai peut-être crier contre un auteur aussi impudent que moi.

  Quant à ce que j’ai mis comme titre Un parfum à sentir j’ai voulu dire par là que Marguerite était un parfum à sentir, j’aurais pu ajouter une fleur à voir, car pour Isabellada, sa beauté était tout.

  Maintenant de peur que la très Sainte Église Catholique, Apostolique et Romaine, ne lance contre moi ses foudres à cause de mon titre cocasse

  Conte philosophique, immoral, moral

  (ad libitum)

  je me justifierai quand on m’aura fait la définition de ce qui est moral d’avec ce qui ne l’est pas.

  Ce que vous voudrez

  Vous ne savez peut-être pas quel plaisir c’est ! composer !

  Écrire, oh écrire c’est s’emparer du monde, de ses préjugés, de ses vertus et le résumer dans un livre.

  C’est sentir sa pensée naître, grandir, vivre, se dresser debout sur son piédestal, et y rester toujours.

  Je viens donc d’achever ce livre étrange, bizarre, incompréhensible. Le premier chapitre, je l’ai fait [en] un jour. J’ai été ensuite pendant un mois sans y travailler, en une semaine, j’en ai fait 5 autres, et en deux jours je l’ai achevé.

  Je [ne] vous donnerai pas d’explications sur sa pensée philosophique. Elle en a une, triste, amère, sombre et sceptique... cherchez-la -

  Je suis maintenant fatigué, harassé, et je tombe de lassitude sur mon fauteuil sans avoir la force de vous remercier si vous m’avez lu, ni celle de vous engager à ne pas le faire si vous ne connaissez pas le titre de mon originale production.

  1er avril 1836

  Gve Flaubert.

  LA FEMME DU MONDE .

  D’où je conclus, Dieu me pardonne et le Diable m’emporte, que Satan fait la queue au Père éternel.

  Auberge des Adrets.

  I

  Tu ne me connais pas, frêle et chétive créature ; eh bien, écoute.

 

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