Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 445

by Gustave Flaubert

- tection des Fées. Je vous délie.

  JEANNE.

  Ah ! oui, insulte-moi, méprisç-moi. exècre-moi

  bien ! Mais au nom de tout ce qu’il y a de plus sacré, par les âmes de ceux qui te sont les plus chers, par pitié pour toi-même, je t’en supplie, reste, reste ici !

  PAUL.

  Je partirai, cependant !

  JEANNE.

  Pourquoi donc t’obstines-tu à ne jamais me croire ?

  PAUL.

  C’est que vous m’avez déjà trompé sous tant de formes ! Tout à l’heure encore, vous m’accabliez d’offres et de protestations, et puis à propos de rien, subitement, voilà que vous reprenez avec violence cette liberté que vous aviez eu tant de mal à fournir !

  JEANNE.

  Mais tu ne sais pas que tu te précipites à une mort certaine, puisque je ne le savais, pas moi- môme. Jusqu’à présent, j’étais la victime d’esprits infernaux dont je ne soupçonnais pas les desseins.

  PAUL.

  Ah ! c’est un autre artifice maintenant ?

  JEANNE.

  Non, je te jure. Ne t’en va pas !

  PAUL.

  Eh ! tous les hasards sont moins périlleux que vos serments.

  JEANNE.

  Regarde-moi donc ! Est-ce que j’ai l’air de mentir ?

  PAUL.

  Un nouveau piège ! Car plus je vous considère, et plus votre visage, évoquant pour moi tics souvenirs lointains, m’en représente un autre... relui d’une jeune fille.

  J E A N N E.

  Achève !

  PAUL.

  Elle valait mieux que toute ? le ? reine ? ; et j’aurais bien fait peut-être de retourner en arrière dan ? ma vie, plutôt que de toujours poursuivre en avant !

  J E A N N E.

  Giandeur de Dic.-u ! que’le punition !

  P A U L.

  Rien qu’une jus’io- !

  JEAN N E.

  Mais c’est affreux ! Tu ne me reconnais donc pas, quand tu sauras... quand je te dis... !

  LE ROI DES GNOMES, apparaissant tout à coup. Prends garde !

  PAUL, à part.

  Encore lui !

  JEANNE. Je ne t’ai pas appelé, toi ?

  LE ROI DES GNOMES, avec un grand salut. Raison de plus pour venir, ô Reine !

  JEANNE.

  Va-t’en, va-t’en ! Je le sauverai seule !

  LE ROI DES GNOMES. Mais tu vois bien que le misérable lui-même ne veut pas de ton secours.

  JEANNE, à Paul, qui est déjà remonté au milieu de la scène.

  Grâce ! Reviens !

  PAUL.

  Jamais !

  // entraîne Dominique immobile de terreur, et s’en va par le fond.

  JEANNE.

  Au nom du souvenir dont tu parlais tout à l’heure ! Dussé-je pour te convaincre donner ma vie... !

  PAUL.

  Je n’en ai que faire de vos dons !

  J E A N N E.

  Écoute, je su ;-...

  Paul et Dominique ont disparu. Le Roi des Gnomei étend sa main sur Jeanne qui balbutie d’une voix mourante :

  Jeanne la laitière !

  Elle tombe comme foudroyee sous la mai i du Roi des Gnomes... Alors, toutes la marches du trône l’enii’outrent ; et les Nains, avec les tètes de gnomes qu’ih avaient au premier tableau, s’elancent autour d’elle, dansant et chantant.

  Elle est mort0, elle est morte ! Personne désormais ne nous contrariera. Enlin ! nou> triomphons I Haha ! haha 1 halia 1

  LA REINE DES FÉES apparaît d-’bout sur le troue. Non, elle n’est pas morte !

  Elle descend gravement les marches du trône et etend son manteau sur Jeanne pour la dtfendre.

  Son abnégation l’a,-auvée !

  Les Gnomes, recula-,t, font un cercle au milieu duquel se trouve Jeanne et la Heine des Fees.

  HUITIÈME TABLEAU

  LA FORÊT PÉRILLEUSE

  SCÈNE PREMIMÈRE

  DOMINIQUE, seul.

  Il arrive par la droite, ù petits pas, en regardant de tous les côtés.

  Perdu ! pour avoir quitté mon maître une minute ! Où est-il donc ?

  Il crie.

  Monsieur ! Monsieur !... Absent ! Eh, c’est sa faute... Quelle diable d’idée a-t-il avec ses gnomes et son château des Cœurs ! Cherchons-le cependant ! Monsieur !... Ah bien oui ! cours après. Mais des yeux brillent dans les feuilles... Eh non ! c’est le soleil sur la mousse ! 11 y a de ces effets-là dans les bois ! Continuons !... On marche ! Un oiseau qui s’envole. Suis-je bête ! Il nïn fauJiait pis moins sortir d’ici ! F-savons !

  Unt branche le cingle.

  Ah !

  Il se détourné.

  Personne. Dieu soit loué ! Scélérates d’épines, va ! Gueuses de branches ! Plus j’avance, plus je m’empêtre !

  Les arbres le frappent arec leurs branches.

  Mais... iMais... J’ai toute la forêt sur les épaules ! Aïe ! N’importe ! je passerai !... Quand je vous dis que je passerai !

  Il empoigne vigoureusement un arbre de chaque main, et i1 les écarte d’un seul mouvement. Aussitôt toute la foret se divise devant lui, comme une toile que ion déchiré, et forme une belle allée de verdure, avec deux rangs d’arbres symétriques.

  Au fond, et détache en noir sur le ciel rose que fait le soleil couchant, se dresse le Château des Carurj, tel qu’il a tte vu dans la mansarde ; ses trois tourelles sont reltres par des courtines percées de petites ouvertures d’où s’échappe une lumière rouge.

  Dominique reste longtemps immobile et muet de surprise.

  Un château ! Le château des Cu-urs ! C’e ?t donc vrai ! Le voilà exactement comme d’après ses paroles. Eh non ! je rêve ! Impossible. Il se palpe.

  Cependant... je ne dors pas !... Ce toit noir, ces lumières rouges, 011 dirait un monstre qui vous regarde. Voyons ! voyons ! calmons-nous ! Pas de raison d’avoir peur ! au contraire c’est une fîère chance ! Je l’ai découvert le premier tout de même ! Quelle joie ce sera pour Monsieur !

  Mais... puisque je suis le premier ici... c’est à moi que revient la gloire ! Et pourquoi pas ?

  Il est pris d’un rire frénétique.

  La récompense, la dame, la belle femme ! La maison paraît seigneuriale, et les terres à l’entour vous composent un domaine... La forêt en dépend sans doute ? Comme je vais la couper rasibus ! C’est par là que je commence ! Quel abatis feront mes gens ! car j’ai des gens.

  Il se promène de droite et de gauche, enthousiasmé.

  Je ne suis plus domestique ! Allons donc ! Ah ! mais oui ! une valetaille de Sardanapale ! une livrée rouge et or, avec des bas tirés, sapristi ! des plumets au chapeau, des boutons larges comme des assiettes, et dans le vestibule, au bas de l’escalier, toutes sortes de jeux de cartes et de dominos ; c’est grand genre !... et s’ils ne charrient pas droit...

  Il fait le geste de dônner des coups de pied.

  Eh bien ! pas de bourgeois ? Ma foi, tant pis ! J’ai fait tout ce que j’ai pu !.,. Gependant, une dernière complaisance.

  Il crie. mais très faiblement »

  Monsieur ! Monsieur !... Il ne pourra pas dire que je ne l’ai pas appelé !... Je suis quitte car enfin... puisqu’il se cache... je voudrais même qu’il y eût ici des témoin- pour affirmer que j<* l’ai bien appelé.

  Tous les arbres du cote ou il a crie à voix basse s’inclinent, tandis que ceux de l’autre côté secouent leur feuillage en signe de dénégation.

  Ah ! voilà qui est drôle ! Ils remuent, sans qu’il y ait du vent, d’eux-mêmes, comme des personnes ! Vous ne me comprenez pas cependant !

  Tous les arbres des deux cotés s’inclinent à la fois, en manière d’assentiment.

  Horreur ! Ma moelle se glace dans mes os, je deviens fou ! Si j’allais mourir ! Il y a des choses au-dessus de notre intelligence, décidément, et j’avais bien tort de nier !...

  Il s’as>oit par terre, prés de défaillir.

  Je voudrais que Monsieur fut arrivé maintenant. Attendons-le ! Ce n’était pas très délicat ce que j’allais faire ! lui d
érober sa gloire, pauvre garçon ! après tant de travers ! Il est vrai que je les ni subis comme lui ! Jusqu’à présent je m’en suis tiré. Pourquoi la suite serait-elle pire ? Tout à l’heure, c’est un petit étourdissement que j’ai eu, rien de plus !

  Il regarde le château.

  Et ce château-là ressemble à bien d’autres châteaux, parbleu ! seulement un peu rébarbatif de loin, mais d’un chic !... 11 n’est pas désert.

  toujours. On s’y remue. La fumée des cuisines m’arrivej j’entends de grands bruits de vaisselle. Sans doute, on attend le maître ? Mais c’est moi le maître.

  Il regarde les arbres avec indécision. Non, immobiles. Du courage, Dominique ! en avant ! on n’a rien sans toupet !

  Il s’élance, mais ses jambes se trouvent vivement prises dans Vécorce qui monte le long de son corps.

  Ah ! Ah !

  Parvenue à la hauteur des bras, Vécorce se déploie en branches chargées de feuilles, la tète reste intacte.

  Mon maître ! à moi, mon bon maître, je...

  Il est complètement métamorphosé en arbre.

  SCÈNE II

  DOMINIQUE, LES ARBRES.

  TOUS LES ARBRES a la fois. 11 est pris !... Encore un ! encore un !...

  DOMINIQUE, changé en prunier.

  Au secours ! à mon sccours !

  LES ARBRES.

  Impossible.

  DOMINIQUE.

  Qui a par’é ?

  LES ARBRES.

  Un chêne, — un orme, — un tilleul, — un sapin, — des ébënieis.

  DOMINIQUE.

  Quelle plaisanterie !...

  UN CHÊNE.

  Tu parles bien toi-même. Nous étions tous des hommes autrefois !

  LES ARBRES.

  Tous ! Tous !

  UN TILLEUL.

  Nous avons subi ton aventure. Notre seule distraction est de causer entre nous. Mais quand arrive quelqu’un d’un ordre supérieur, nous devenons muets comme les arbres ordinaires.

  DOMINIQUE.

  Qu’est-ce qui me parle à présent ?

  UN TILLEUL.

  Un tilleul !

  DOMINIQUE.

  Et moi, que suis-je donc ?

  LE TILLEUL.

  Tu te trouves trop loin... Nous t’apercevons confusément...

  DOMINIQUE.

  Je me sens... stupide... Je ne serais pas surpris d’être un prunier.

  LES ARBRES.

  Oui, en effet... un prunier.

  DOMINIQUE.

  Et dire que me voilà tout seul, à l’écart... comme un proscrit, sans pouvoir seulement vous donner une poignée de branche...

  UN ORME.

  Imite-nous ! Résigne-toi !

  DOMINIQUE.

  Mais je vais m’ennuyer à périr, moi qui venais pour épouser. Au printemps, quand j’aurai des nids, ça me mettra dans une position” affreuse. Ce sera un nid de Tantale ! Vous n’auriez pas quelque plante grimpante qui pourrait venir jusqu’à moi ?

  LES ARBRES.

  Non !

  DOMINIQUE.

  Pas un petit liseron ? pas une vigne ? une vigne

  folle ? Ça ferait mon ullaire. N’oyons 1 Je vous L< rendrai.

  LES ARBRES. Prunier, vous êtes obscène ! >ilence ! A !i ! voila la brise, heureusement, qui va chanter dans nos feuilles !

  CHOEUR DES BRISES DANS LES ARBRES.

  Réveillez-vous, arbres des bois ; Tressaillez toutes à la fois,

  Forets profondes, Et, loin des rayons embrasés, A la fraîcheur de nos baisers Mêlez vos ondes.

  Aimez-nous, Chantez tous, Pins et houx,

  Fougères ! Nous passons, Nous glissons, Nous valsons Légères !

  Oh ! comme avec un bruit joyeux Nos ailes battent sous les cieux

  Grandes ouvertes ! Oh 1 le délire et la douceur De se rouler dans l’épaisseur De feuilles vertes !

  Quels doux sons Les chansons Des pinsons, Des merles ! Bois bénis, Tous vos nids Sont garnis De perles 1

  Quand nous aurons, quelques instants, Joué sous les berceaux flottants

  De vos ramures, Nous reviendrons dans les cités Mêler un peu de vos gaîtés A leurs murmures.

  Ouvrez-vous Devant nous, Pins et houx,

  Fougères 1 Nous passons, Nous glissons, Nous valsons, Légères !

  A lajtn, les Arbres baissent déplus enplus la voix et, se penchant les uns vers les autres, s’avertissent.

  Un homme ! Un homme ! Un homme !

  DOMINIQUE. C’est mon maitre, mes amis, c’est mon... Paul paraît par la gauche.

  SCE^E lit LES ARBRES, DOMINIQUE, PAUL.

  PAUL, accablé.

  Je ne le trouverai donc jamais, cet infernal château des Gnomes ! et Dominique disparu ! Ou n’est pas idiot comme ce garçon ! J’ai beau lui prescrire de ne pas me quitter d’une semelle, depuis plus de deux heures il faut que je perde mon temps...

  Il est arrivé au milieu de l’allee, et s’arrête stupt/ait.

  Ah ! Enfin !...

  Dominique secoue ses branches, pour attirer l’attention de son maître.

  Me voilà donc au terme de toutes mes recherches et de toutes mes fatigues ! Merci, bonne fée, d’avoir soutenu mon coeur à travers des périls où tant d’autres avant moi se sont perdus !

  Un éclat de rire part de l’intérieur du château.

  On dirait un éclat de rire venant du château. Cependant toutes ses fenêtres sont fermées. . Qu’est-ce encore ? Allons ! c’est bien la peine d’être arrivé jusqu’ici pour m’effrayer, comme une femme, du cri de quelque oiseau ou d’une bête fauve ?... Mais où est donc Dominique ?

  Dominique s’agite.

  S ?

  J’ai fait plus que mon devoir en le cherchant derrière tous les arbres de cette forêt... M’a-t-il assez ennuyé, du reste, pendant le voyage ! et je suis bon de tant l’aimer, vraiment ! Il sera tombé sans doute dans quelque embûche, où, malgré mes recommandations, sa curiosité ou sa sottise l’aura conduit.

  Dominique s’agite de plus en plut. En avant ! Dans une entreprise pareille, l’existence d’un seul homme n’est rien, puisqu’il s’agit de tous les autres.

  Alors retentit un immense éclat de rire, un bruit de foule. Toutes les fenêtres et toutes les portes du château s’ouvrent avec violence. Il y a dou^efenêtres j à chacune d’elles paraît un Gnome. Sur le balcon du milieu se tient le Roi avec une couronne en tète et le sceptre à la main. De chaque porte s’élance un Gnome (garde du corps ou laquais), riant, criant, sautant autour de Paul, à quelque distance. Tous les arbres s’inclinent avec un grand frémissement. Paul, ébloui, reste debout en face du château.

  SCÈ&CE IV

  LES PRECEDENTS, LE ROI DES GNOMES*

  LE ROI DES GNOMES, à son balcon, d’une voix haute et ironique.

  Ah ! maître sensible ! Ah ! cœur exempt de souillures ! Toi qui abandonnes ton serviteur et

  qui te crois appele à sauver le genre humain, tu as failli deux fois en deux minutes, par égoi’sme et par orgueil ! Tu es à nous, mainienant.

  PAUL, dédaigneusement.

  Moi ?

  LE ROI DES GNOMES. Contemple cet arbre, c’est ton domestique lui-même.

  PAUL.

  Grands dieux !

  LE ROI DES GNOMES. Sous l’écorce où le voilà caché, il conserve le sentiment et la mémoire. Tu vas être comme lui.

  PAUL, d’un ton terrible, aux Gnomes qui se sont resserre t autour de lui.

  Pas encore, tant que cette épée...

  LE ROI DES GNOMES. Tire-la donc !

  Paul, déjà la main sur la garde de son epee, en paralyie tout à coup. Ses bras et ses jambes conurvent l’attitude qu’il avait prise dans ce mouvement. Il devient rigide et blanc comme une statue, pendant que le Uoi, du haut de son balcon, prend son sceptre d’or. La bague reluit a sa main de marbre.

  LE ROI DES GNOMES. Nous t’avons fait des épaules assez solides pour porter les destinées du monde. Qu’en dis-tu ?

  Garde comme un remords le souvenir du passé. Demeure perpétuellement dans l’impuissance de ta menace. T
es yeux sans prunelles auront le don de nous voir et tes oreilles celui de nous entendre, quand tu seras transporté dans la salle de nos festins ; car sous ton apparence insensible tu vivras, pour souffrir ton supplice éternel.

  Tous les Gnomes, se prenant par la main avec des éclats de rire et aux sons d’une musique infernale, font une grande ronde autour de la statue immobile.

  NEUVIÈME TABLEAU

  LE GRAND BANQUET

  Une salle à manger monumentale. Des lampes brillent, tenues à de très longues cordes, comme dans les églises. Sur les deux côtés, de distance en distance, il y a des colonnes de fer à chapiteau corinthien reliées entre elles par de grosses chaînes où sont suspendus des cœurs tout rouges. Au fond et occupant la largeur entière de la scène, un escalier à marches noires monte vers une galerie où se répète le même alignement de colonnes ; mais celles-là sans chaînes ni cœurs, avec des pal- mettes d’améthyste dans leurs chapiteaux et laissant voir la nuit par les intervalles de l’une ù l’autre. Au milieu, à une table couverte de vaisselle d’or, et dont la nappe est de pourpre à franges d’or, siègent douze Gnomes de premier rang, six d’un côté, six de l’autre, tous portant au front des couronnes d’or. Le Roi, sur un trône plus élevé et faisant face au spectateur, est au haut bout de 1J table avec une couronne plus haute et ornée tout autour de petits cœurs en diamants. — Sur le premier plan, à gauche, Paul, changé en statue de marbre blanc et dans le costume qu’il portait à l’avant-dernier tableau, garde son attitude immobile.

  CHOEUR DES GNOMES célébrant leur victoire.

  Pendant qu’ils chantent, les marmitons circulent dans la galerie du fond pour apporter les plats et descendent quelques marches de l’escalier où les valets servant les Gnomes viennent prendre les plats pour les poser sur la table. En passant devant la statue, chaque valet lui fait une salutation ironique.

  SCÈNE PREMIMÈRE

  LES GNOMES, LE ROI DES GNOMES, PAUL, en statue.

  PREMIER GNOME à la droite du Roi, regardant la statue.

  Eh bien, héroïque nigaud, comment trouves-tu ta position ?

  DEUXIÈME GNOME.

  Te voilà maintenant au-dessus de nous.

  TROISIÈME GNOME.

  Et méprisant toujours les petits gnomes.

  TOUS, riant a la foi t.

  Ha ! ha ! ha ! ha !

  QUATRIEME C.NOM E.

  Tu voulais changer le momie, toi !

 

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