by Jean M. Auel
— Tu n’appartiens plus au Clan, remarqua Jondalar.
— Et je ne lui appartiendrai plus jamais. J’ai été maudite, je ne peux y retourner, mais le Clan fera toujours partie de ce que je suis, je ne l’oublierai jamais. Iza a fabriqué pour moi mon premier sac à amulettes et m’a conviée à choisir un morceau d’ocre rouge pour le mettre dedans... Comme je regrette qu’elle n’ait pas assisté à la cérémonie, elle aurait été tellement heureuse ! Toutes mes amulettes sont importantes pour moi, elles marquent des moments essentiels de ma vie. Elles m’ont été données par mon totem, l’Esprit du Lion des Cavernes, qui m’a toujours protégée. Si je les perds, j’en mourrai, conclut Ayla avec un ton de certitude absolue.
Cela fit prendre conscience à Jondalar de l’importance que ces amulettes avaient pour elle, de l’importance d’une union pour laquelle elle était prête à s’en séparer. Mais il n’aimait pas l’entendre dire qu’elle mourrait sans elles.
— Ce n’est pas de la superstition ? De la superstition du Clan ?
— Pas plus que votre elandon. Marthona elle-même le reconnaît. Ce sac à amulettes contient mon esprit, il permet à mon totem de me trouver. Quand le Camp du Lion m’a adoptée, ma vie avec le Clan n’a pas été effacée pour autant. Elle s’est ajoutée au reste. C’est la raison pour laquelle Mamut a inclus mon totem dans mon nom. Maintenant que je suis devenue membre de la Neuvième Caverne, je n’en reste pas moins Ayla des Mamutoï. Mon nom est simplement plus long.
Elle sourit avant d’en entamer la récitation :
— Ayla de la Neuvième Caverne des Zelandonii, anciennement du Camp du Lion des mamutoï, Fille du Foyer du Mammouth, Choisie par l’Esprit du Lion des Cavernes, Protégée par l’Ours des Cavernes, Amie des chevaux et de Loup... compagne de Jondalar de la Neuvième Caverne des Zelandonii. S’il s’allonge encore, je n’arriverai plus à m’en souvenir.
— Tant que tu te rappelles la dernière partie, « compagne de Jondalar »...
Il tendit le bras, caressa tendrement un mamelon et le regarda s’ériger sous la caresse. Ayla sentit des picotements de plaisir.
— Décidément, cette lanière me gêne, grogna Jondalar.
Elle retourna leurs poignets, tenta de dénouer le ruban de cuir avec sa main gauche, mais elle était droitière et les nœuds résistaient.
— Il va falloir que tu m’aides, Jondalar. Ce serait plus facile de la couper.
— Ne dis pas cela ! s’insurgea-t-il. Jamais je ne romprai le lien qui nous unit. Je veux que tu restes attachée à moi toute ma vie.
— Je le suis et je le resterai, avec ou sans lanière. Voyons ce nœud d’un peu plus près... Je crois que, si tu tiens ce bout et si je tire sur l’autre, il se défera.
Il suivit ses instructions, et la lanière se dénoua.
— Comment le savais-tu ? s’étonna Jondalar.
— Tu as vu mon sac à remèdes. Les bourses qu’il contient sont fermées par des nœuds dont la forme m’indique ce qui se trouve à l’intérieur. Quelquefois, je dois les ouvrir vite, je ne peux pas me permettre de perdre du temps quand quelqu’un attend mes soins. Je connais bien les nœuds, Iza m’a appris à les faire et à les défaire il y a longtemps.
— J’en suis ravi, dit-il en prenant la longue et mince lanière. Je la range dans mon sac pour ne pas l’égarer. Nous devrons montrer qu’elle n’a pas été coupée et l’échanger contre les bracelets de la Zelandonia à notre retour.
Il roula la lanière, la fourra dans son sac puis passa ses deux bras autour d’Ayla.
— Voilà comment j’aime te tenir quand je t’embrasse, dit-il.
— Voilà comment j’aime que tu me tiennes.
Il l’embrassa, lui écarta les lèvres de sa langue, pressa un sein. Puis il la poussa en arrière pour l’allonger sur les fourrures, se pencha pour prendre le téton dans sa bouche. Ayla se sentit aussitôt réagir et son trouble crût en intensité quand Jondalar se mit à sucer et à mordiller un mamelon tout en caressant l’autre avec ses doigts.
Elle se dégagea, entreprit de relever la tunique blanche.
— Que feras-tu quand le bébé viendra ? Ils seront pleins de lait.
— Je promets de ne pas trop lui en voler, mais tu peux être sûre que je goûterai, répondit-il en ôtant la tunique. Tu as déjà eu un enfant. Est-ce que tu ressens la même chose quand un bébé te tète ?
Ayla réfléchit avant de répondre.
— Non, pas exactement. C’est agréable de donner le sein, au bout de quelques jours. Au début, le bébé tète si fort qu’il rend les mamelons douloureux, il faut un moment pour s’habituer. Mais je ne sens pas la même chose si c’est toi qui me tètes. Quelquefois, il suffit que tu me touches les seins pour que j’aie cette sensation tout au fond de moi. Cela n’arrive jamais avec un bébé.
— Moi, il suffit parfois que je te regarde pour avoir cette sensation, assura Jondalar.
Il défit la ceinture nouée autour de la taille d’Ayla, ouvrit la tunique, caressa le ventre légèrement arrondi, l’intérieur des cuisses. Il aimait la toucher à cet endroit. Elle acheva de se dévêtir puis l’aida à dénouer les lacets de ses chausses.
— J’ai éprouvé une telle joie en te voyant porter la tunique que j’ai fabriquée pour toi, Jondalar...
Il ramassa le vêtement qu’il avait jeté sur ses fourrures, le plia avec soin avant de s’attaquer à ses jambières. Ayla ôta son collier de coquillages et d’ambre, ses boucles d’oreille – elle avait les lobes un peu irrités –, rangea les bijoux dans son sac. En se retournant, elle vit Jondalar se tenant sur un pied, le dos courbé parce qu’il était trop grand pour la tente, mais le membre en pleine érection. Elle ne put résister à l’envie de le saisir, ce qui déséquilibra le jeune homme. Il tomba sur les fourrures dans un éclat de rire.
— Comment veux-tu que j’enlève tout ça si tu es aussi impatiente ? marmonna-t-il.
D’une ruade, il expédia la seconde jambière au fond de la tente, s’étendit à côté d’Ayla, se souleva sur un coude pour la regarder.
— Quand as-tu cousu cette tunique pour moi ?
— Lorsque nous étions au Camp du Lion.
— Mais tu étais promise à Ranec, cet hiver-là. Pourquoi me faisais-tu une tunique ?
— Je ne sais pas trop. Je crois que je gardais quand même espoir. Et puis j’ai eu une drôle d’idée. Je me suis souvenue que tu m’avais dit que tu voulais capturer mon esprit en sculptant cette petite figurine de moi, dans ma vallée, et j’espérais parvenir, d’une certaine façon, à capturer ton esprit en confectionnant quelque chose pour toi. A cette époque, tout le monde parlait d’animaux noirs et d’animaux blancs, et tu avais exprimé ta préférence pour le blanc. Alors, quand Crozie a proposé de m’apprendre à obtenir du cuir blanc, j’ai décidé de faire cette tunique pour toi. Chaque fois que j’y travaillais, je pensais à toi. Ce furent mes plus grands moments de bonheur, cet hiver-là. Je t’imaginais même la portant à une cérémonie d’union. Cette tunique maintenait mon espoir en vie. C’est pour cela que je l’ai portée dans un paquet pendant tout le Voyage.
Jondalar avait presque les larmes aux yeux.
— Je suis désolée qu’elle ne soit pas décorée, continua-t-elle. Je ne sais pas très bien coudre les perles et autres décorations. Chaque fois que je commençais, j’étais interrompue. J’y ai quand même cousu des queues d’hermine. Je voulais en mettre plus mais je n’ai pas eu le temps de retourner chasser cet hiver-là.
— Elle est parfaite, Ayla. Tous les autres ont cru que c’était volontairement que tu ne l’avais pas décorée, ils ont été très impressionnés. Marthona m’a dit qu’elle appréciait cette façon de laisser la qualité du matériau et du travail servir de décoration. Je crois que nous verrons quelques tuniques blanches dans le coin, d’ici peu.
— Quand ta mère m’a annoncé que je ne pourrais ni te voir ni te parler avant la fin de la cérémonie, j’étais prête à enfreindre tous les usages Zelandonii rien que pour te donner cette tunique. C’est alors qu’elle m’a proposé de s’en cha
rger, bien qu’elle m’ait paru penser que ce contact par son intermédiaire était déjà trop. Mais je ne savais pas si la tunique te plairait, si tu comprendrais pourquoi je tenais tant à ce que tu la portes.
— Comment ai-je pu être aussi stupide cet hiver-là ? Je t’aimais, je te désirais. Chaque fois que tu allais rejoindre Ranec, la nuit, je ne le supportais pas. J’entendais le moindre bruit que vous faisiez, je n’arrivais pas à dormir. C’est pourquoi je t’ai prise, ce jour-là dans la steppe. Je sentais tous les mouvements de ton corps quand nous chevauchions Whinney ensemble. Me pardonneras-tu un jour de t’avoir forcée comme je l’ai fait ?
— Je ne cesse de te le répéter mais tu ne m’écoutes pas. Tu ne m’as pas forcée, Jondalar. Tu n’as pas senti comme mon corps répondait au tien ? Comment peux-tu croire que tu m’as forcée ? Ce fut pour moi le jour le plus heureux de l’hiver. J’en ai rêvé longtemps après. Chaque fois que je fermais les yeux, je te sentais en moi, je te voulais de nouveau, mais tu ne me revenais pas.
Il l’embrassa. Soudain incapable d’attendre davantage, il fut sur elle, lui écarta les jambes, trouva son puits chaud et humide, et la pénétra. Il sentit la chaleur d’Ayla caresser son membre : elle était prête. Elle se souleva pour mieux l’accueillir, gémit quand il s’enfonça profondément en elle. Il se retira puis replongea en elle, encore et encore. Quand le rythme s’accéléra, elle arqua le dos pour diriger la pression de la hampe où elle la voulait. Là. C’était bon. Elle était vraiment prête. Lui aussi. Jondalar eut l’impression qu’il allait exploser. Tous leurs nerfs étaient tendus dans l’attente du plaisir, ils n’avaient plus conscience que de cela. Soudain les ondes merveilleuses les enveloppèrent, déferlèrent en une exquise délivrance. Jondalar donna encore quelques coups de reins puis s’effondra sur sa compagne.
— Je t’aime, Ayla, murmura-t-il. Je ne sais pas ce que je ferais si je te perdais. Je n’aimerai jamais que toi, promit-il, la voix étranglée par l’intensité de ses sentiments.
— Jondalar, je t’aime moi aussi. Je t’ai toujours aimé.
Des larmes sourdaient aux coins de ses yeux, en partie à cause de la force de son amour pour lui, en partie à cause d’un désir si vite attisé et si soudainement apaisé. Ils demeurèrent un moment sans bouger dans la lueur tremblotante de la lampe puis Jondalar se souleva, retira lentement son sexe et roula sur le côté.
— Je craignais d’être trop lourd pour toi, dit-il en posant de nouveau la main sur le ventre de sa compagne.
— Tu ne l’es pas encore. Plus tard peut-être, nous devrons nous soucier de trouver d’autres façons de le faire. Quand le bébé commencera à grandir.
— Est-il vrai que tu sens la vie bouger en toi ?
— Pas encore, mais je la sentirai avant longtemps. Toi aussi. Il te suffira de mettre la main sur mon ventre, comme maintenant.
— Je suis content que tu aies déjà eu un enfant. Tu sais à quoi t’attendre.
— Ce n’est pas tout à fait pareil, cette fois. Quand je portais Durc, j’avais des nausées presque tout le temps.
— Comment te sens-tu ?
— Très bien. Même au début, les nausées étaient très faibles, et maintenant je n’en ai plus.
Ils restèrent un moment silencieux, et il se demanda si elle ne s’était pas assoupie. Il avait envie de recommencer, en prenant tout son temps, cette fois, mais si elle dormait...
— Je me demande comment il va, dit-elle soudain. Mon fils.
— Il te manque ?
— Il me manque tellement quelquefois que je ne sais pas quoi faire. A la réunion de la Zelandonia, la Première a chanté le Chant de la Mère. J’aime cette histoire. Chaque fois que je l’entends, j’ai les larmes aux yeux quand on arrive à la partie où la Mère est séparée de Son enfant. Je crois savoir ce qu’Elle a enduré. Même si je dois ne plus jamais revoir Durc, je voudrais savoir comment il va. Comment Broud et les autres le traitent.
Ayla redevint silencieuse.
— On dit dans le chant que la Mère a souffert pour enfanter. Est-ce très douloureux ?
— L’accouchement de Durc a été difficile. Je n’aime pas trop y penser. Mais, comme le dit le Chant de la Mère, il en valait la peine.
— As-tu peur ? Peur d’enfanter de nouveau ?
— Un peu. Mais je me sens bien, cette fois. L’accouchement ne se passera peut-être pas aussi mal.
— Je ne sais pas comment font les femmes.
— Nous le faisons parce que cela en vaut la peine. Je voulais tellement Durc ! Et puis ils m’ont dit qu’il était difforme, que je ne pouvais pas le garder...
Elle se mit à pleurer, il la prit dans ses bras.
— C’était horrible, poursuivit-elle. Je ne pouvais pas accepter de le perdre. Au moins, chez les Zelandonii, la mère a le choix. Personne n’essaiera de m’imposer une décision.
Ils entendirent des loups hurler au loin, un autre leur répondre, plus près de la tente. Ce hurlement-là leur était familier : Loup se trouvait à proximité.
— Je me demande s’il me quittera, lui aussi, fit Ayla à voix basse, enfouissant son visage au creux de l’épaule de Jondalar.
Il la serra contre lui pour la consoler. C’est une dure épreuve d’être honorée par Doni, songea-t-il. Une grande faveur, et cependant... Il tenta d’imaginer ce qu’il éprouverait s’il sentait la vie croître en lui, n’y parvint pas. Les hommes n’enfantent pas, se dit-il. Pourquoi Doni les a-t-elle faits, d’ailleurs ? Sans hommes, les femmes se débrouilleraient fort bien. Elles ne sont pas toutes enceintes en même temps, certaines pourraient aller chasser ou aider les autres quand leur ventre est trop gros ou leurs enfants trop petits. Les femmes s’entraident toujours quand l’une d’elles accouche. Elles pourraient même survivre sans chasser ; la cueillette est facile, y compris pour une femme qui a des enfants en bas âge.
Jondalar s’était déjà interrogé à ce sujet et se demandait si d’autres hommes se posaient la question. En tout cas, ils n’en parlaient pas. Doni devait bien avoir eu une raison pour créer deux êtres différents. Il y avait toujours une logique dans ce qu’Elle faisait. Le monde était ordonné. Le soleil se levait chaque matin, la lune passait régulièrement par toutes ses phases, les saisons se succédaient de la même façon chaque année.
Se pouvait-il qu’Ayla eût raison ? Fallait-il un homme pour faire naître la vie ? Était-ce pour cette raison qu’il y avait des hommes et des femmes ? Jondalar se débattait avec ses pensées en tenant sa compagne dans ses bras. Il voulait qu’il y eût une raison à son existence à lui, une vraie raison. Pas seulement pour partager les Plaisirs, pas uniquement pour prodiguer aide et soutien. Il voulait que sa vie se révélât nécessaire. Il voulait croire qu’il ne naîtrait pas de nouvelle vie sans hommes, que sans hommes il n’y aurait plus de bébés, que tous les Enfants de la Terre disparaîtraient.
Il était si abîmé dans ses pensées qu’il n’avait pas remarqué que les sanglots d’Ayla avaient cessé. Il la regarda et sourit. Endormie, elle respirait paisiblement. Elle s’était levée tôt, la journée avait été longue. Il dégagea son bras, le plia et l’étendit plusieurs fois pour rétablir la circulation, et bâilla. Il tombait de fatigue, lui aussi. Il souffla la mèche en mousse de la lampe à graisse, chercha à tâtons le corps de la femme endormie et se blottit contre elle.
Le lendemain matin, quand Jondalar ouvrit les yeux, il lui fallut un moment pour se souvenir de l’endroit où il se trouvait. Il avait déjà pris l’habitude de dormir dans la hutte et la tente était bien plus exiguë. Plus familière aussi. Il y avait dormi avec Ayla pendant une année. Tout le reste lui revint : ils s’étaient unis la veille, Ayla était sa compagne. Il se tourna pour la toucher mais elle n’était plus là. Il sentit alors une odeur de cuisson au-dehors. Sans même y songer, il se redressa, tendit la main vers sa coupe et fut étonné de la découvrir remplie d’infusion de menthe bien chaude. Il but une gorgée. Elle était juste comme il l’aimait, et il y avait à côté une brindille de gaulthérie récemment écorcée. Une fois de plus, Ayla avait d
evancé son désir en lui préparant ce qu’il souhaitait le matin.
Il avala une autre gorgée puis repoussa les fourrures et se leva. Ayla s’occupait des chevaux, et Loup était avec elle. Il se rinça la bouche, mâchonna la brindille, s’en servit pour se curer les dents, se rinça une nouvelle fois la bouche puis but le reste de l’infusion. Au moment où il allait s’habiller, il songea qu’il n’y avait personne d’autre à proximité, et ce fut entièrement nu qu’il se dirigea vers sa compagne. Elle lui sourit, jeta un coup d’œil à son organe. Il n’en fallut pas plus pour que son sexe commence à grossir. Le sourire de la jeune femme se fit malicieux.
— Belle journée, fit-il en approchant, sa virilité fièrement dressée devant lui.
— Je pensais justement que j’aimerais aller nager avec toi, ce matin, dit-elle en le regardant. L’étang de notre camp n’est pas très loin si nous passons par-derrière.
— Tu veux y aller quand ? J’ai senti que tu préparais quelque chose à manger.
— Maintenant, suggéra-t-elle d’un air matois. Je peux retirer du feu ce qui est en train de cuire.
— Allons-y, femme. (Il la prit dans ses bras, l’embrassa.) J’enfile un vêtement en vitesse, nous pourrons y aller à cheval. Ce sera plus rapide, ajouta-t-il avec un sourire.
Ayla alla prendre son sac mais ils montèrent à cru. Quelques instants plus tard, ils arrivèrent à l’étang et laissèrent les animaux paître. Après avoir étalé une peau par terre, ils coururent vers l’eau en riant. Loup les poursuivit mais, quand ils se jetèrent dans l’étang, provoquant une double gerbe d’éclaboussures, il partit s’intéresser à autre chose.