The Complete Poetry of Aimé Césaire
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other than a hunger that can no longer climb to the rigging of his voice,
a sluggish flabby hunger,
a hunger buried in the depths of the Hunger of this famished morne.
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Et ni l’instituteur dans sa classe, ni le prêtre au catéchisme ne pourront tirer un mot de ce négrillon somnolent, malgré leur manière si énergique à tous deux de tambouriner son crâne tondu, car c’est dans les marais de la faim que s’est enlisée sa voix d’inanition (un mot-un-seul-mot et je-vous-en-tiens-quitte-de-la-reine-Blanche-de-Castille, un mot-un-seul-mot, voyez-vous-ce-petit-sauvage-qui-ne-sait-pas-un-seul-des-dix-commandements-de-Dieu),
car sa voix s’oublie dans les marais de la faim,
et il n’y a rien, rien à tirer vraiment de ce petit vaurien,
qu’une faim qui ne sait plus grimper aux agrès de sa voix,
une faim lourde et veule,
une faim ensevelie au plus profond de la Faim de ce morne famélique.
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At the end of the small hours, the disparate stranding, the exacerbated stench of corruption, the monstrous sodomies of the host and the sacrificing priest, the impassable beakhead frames of prejudice and stupidity, the prostitutions, the hypocrisies, the lubricities, the treasons, the lies, the frauds, the concussions—the panting of a deficient cowardice, the heave-holess enthusiasm of supernumerary sahibs, the greeds, the hysterias, the perversions, the harlequinades of poverty, the cripplings, the pruritus, the urticaria, the tepid hammocks of degeneracy. Right here the parade of laughable and scrofulous buboes, the forced feeding of very strange microbes, the poisons without known alexins, the sanies of really ancient sores, the unforeseeable fermentations of putrescible species.
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Au bout du petit matin, l’échouage hétéroclite, les puanteurs exacerbées de la corruption, les sodomies monstrueuses de l’hostie et du victimaire, les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, les prostitutions, les hypocrisies, les lubricités, les trahisons, les mensonges, les faux, les concussions – l’essoufflement des lâchetés insuffisantes, l’enthousiasme sans ahan aux poussis surnuméraires, les avidités, les hystéries, les perversions, les arlequinades de la misère, les estropiements, les prurits, les urticaires, les hamacs tièdes de la dégénérescence. Ici la parade des risibles et scrofuleux bubons, les poutures de microbes très étranges, les poisons sans alexitère connu, les sanies de plaies bien antiques, les fermentations imprévisibles d’espèces putrescibles.
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At the end of the small hours, the great still night, the stars deader than a smashed balafo.
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Au bout du petit matin, la grande nuit immobile, les étoiles plus mortes qu’un balafong crevé.
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The teratical bulb of night, sprouted from our baseness and our self-denials. . .
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Le bulbe tératique de la nuit, germé de nos bassesses et de nos renoncements…
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And our idiotic and insane stunts to revive the golden splashing of privileged moments, the umbilical cord restored to its ephemeral splendor, the bread, and the wine of complicity, the bread, the wine, the blood of veracious weddings.
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Et nos gestes imbéciles et fous pour faire revivre l’éclaboussement d’or des instants favorisés, le cordon ombilical restitué à sa splendeur fragile, le pain, et le vin de la complicité, le pain, le vin, le sang des épousailles véridiques.
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And this joy of former times making me aware of my present poverty, a bumpy road plunging into a hollow where it scatters a few shacks; an indefatigable road charging at full speed a morne at the top of which it brutally quicksands into a pool of clumsy houses, a road foolishly climbing, recklessly descending, and the carcass of wood that I call “our house,” comically perched on minute cement paws, its coiffure of corrugated iron in the sun like a skin laid out to dry, the dining room, the rough floor where nail heads gleam, the beams of pine and shadow across the ceiling, the spectral straw chairs, the gray lamp light, the glossy flash of cockroaches in a maddening buzz. . .
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Et cette joie ancienne m’apportant la connaissance de ma présente misère, une route bossuée qui pique une tête dans un creux où elle éparpille quelques cases ; une route infatigable qui charge à fond de train un morne en haut duquel elle s’enlise brutalement dans une mare de maisons pataudes, une route follement montante, témérairement descendante, et la carcasse de bois comiquement juchée sur de minuscules pattes de ciment que j’appelle « notre maison », sa coiffure de tôle ondulant au soleil comme une peau qui sèche, la salle à manger, le plancher grossier où luisent des têtes de clous, les solives de sapin et d’ombre qui courent au plafond, les chaises de paille fantômales, la lumière grise de la lampe, celle vernissée et rapide des cancrelats qui bourdonne à faire mal…
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At the end of the small hours, this most essential land restored to my gourmandize, not in diffuse tenderness, but the tormented sensual concentration of the fat tits of the mornes with an occasional palm tree as their hardened sprout, the jerky orgasm of torrents and from Trinité& to Grand-Rivière the hysterical grandsuck of the sea.
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Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays restitué à ma gourmandise, non de diffuse tendresse, mais la tourmentée concentration sensuelle du gras téton des mornes avec l’accidentel palmier comme son germe durci, la jouissance saccadée des torrents et depuis Trinité jusqu’à Grand-Rivière, la grand’lèche hystérique de la mer.
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And time passed quickly, very quickly.
After August and mango trees decked out in all their lunules, September begetter of cyclones, October igniter of sugarcane, November purring in the distilleries, there came Christmas.
Christmas arrived, announcing itself first with a tingling of desires, a thirst for new tendernesses, a burgeoning of vague dreams, then with a purple rustle of its great joyous wings it had suddenly flown away, and after that its abrupt fall out over the village making shack life burst like an overripe pomegranate.
Christmas was not like other holidays. It didn’t like to gad about the streets, to dance on public squares, to mount the carousel horses, to use the crowd to pinch women, to hurl fireworks into the faces of the tamarind trees. It had agoraphobia, Christmas did. What it wanted was a whole day of bustling, preparing, a cooking and cleaning spree, endless jitters, about
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Et le temps passait vite, très vite.
Passés août où les manguiers pavoisent de toutes leurs lunules, septembre l’accoucheur de cyclônes, octobre le flambeur de cannes, novembre qui ronronne aux distilleries, c’était Noël qui commençait.
Il s’était annoncé d’abord Noël par un picotement de désirs, une soif de tendresses neuves, un bourgeonnement de rêves imprécis, puis il s’était envolé tout à coup dans le froufrou violet de ses grandes ailes de joie, et alors c’était parmi le bourg sa vertigineuse retombée qui éclatait la vie des cases comme une grenade trop mûre.
Noël n’était pas comme toutes les fêtes. Il n’aimait pas à courir les rues, à danser sur les places publiques, à s’installer sur les chevaux de bois, à profiter de la cohue pour pincer les femmes, à lancer des feux d’artifice au front des tamariniers. Il avait l’agoraphobie, Noël. Ce qu’il lui fallait c’était toute une journée d’affairement, d’apprêts, de cuisinages, de nettoyages, d’inquiétudes, de peur-que-ça
not-having-enough,
about-running-short,
about-getting-bored,
then at evening an unimposing little church that would benevolently make room for the laughter, the whispers, the secrets, the love talk, the gossip and the guttural cacophony of a plucky singer and also boisterous pals and shameless hussies and shacks up to their guts in succulent goodies, and not stingy, and twenty people can crowd in, and the street is deserted, and the village turns into a bouquet of singing, and you are cozy in there, and yo
u eat good, and you drink heartily, and there are blood sausages, one kind only two fingers wide twined in coils, another broad and stocky, the mild one tasting of wild thyme, the sharp one spiced to an incandescence, and steaming coffee and sugared anisette, and milk punch, and the liquid sun of rums, and all sorts of good things that drive your taste buds wild or dissolve them into subtleties, or distill them to the point of ecstacy or cocoon them with fragrances, and you laugh, and you sing, and the refrains flare on and on like coco palms:
ne-suffise-pas,
de-peur-que-ça-ne-manque,
de-peur-qu’on-ne-s’embête,
puis le soir une petite église pas intimidante qui se laissât emplir bienveillamment par les rires, les chuchotis, les confidences, les déclarations amoureuses, les médisances et la cacophonie gutturale d’un chantre bien d’attaque et aussi de gais copains et de franches luronnes et des cases aux entrailles riches en succulences, et pas regardantes, et l’on s’y parque une vingtaine, et la rue est déserte, et le bourg n’est plus qu’un bouquet de chants, et l’on est bien à l’intérieur, et l’on en mange du bon, et l’on en boit du réjouissant et il y a du boudin, celui étroit de deux doigts qui s’enroule en volubile, celui large et trapu, le bénin à goût de serpolet, le violent à incandescence pimentée, et du café brûlant et de l’anis sucré, et du punch au lait, et le soleil liquide des rhums, et toutes sortes de bonnes choses qui vous imposent autoritairement les muqueuses ou vous les fondent en subtilités, ou vous les distillent en ravissements, ou vous les tissent de fragrances, et l’on rit, et l’on chante, et les refrains fusent à perte de vue comme des cocotiers :
ALLELUIA
KYRIE ELEISON. . . LEISON. . . LEISON,
CHRISTE ELEISON. . . LEISON. . . LEISON.
And not only do the mouths sing, but the hands, the feet, the buttocks, the genitals, and your entire being that liquefies into sounds, voices and rhythm.
At the peak of its ascent, joy bursts like a cloud. The songs don’t stop, but roll now anxious and heavy through the valleys of fear, the tunnels of anguish and the fires of hell.
ALLELUIA
KYRIE ELEISON… LEISON… LEISON,
CHRISTE ELEISON… LEISON… LEISON.
Et ce ne sont pas seulement les bouches qui chantent, mais les mains, mais les pieds, mais les fesses, mais les sexes, et la créature tout entière qui se liquéfie en sons, voix et rythme.
Arrivée au sommet de son ascension, la joie crève comme un nuage. Les chants ne s’arrêtent pas, mais ils roulent maintenant inquiets et lourds par les vallées de la peur, les tunnels de l’angoisse et les feux de l’enfer.
And everybody starts pulling the nearest devil by the tail, until fear imperceptibly fades in the fine sand lines of dream, and you really live as in a dream, and you drink and you shout and you sing as in a dream, and doze too as in a dream with rose petal eyelids, and the day comes velvety as a sapodilla, and the liquid manure smell of the cacao trees, and the turkeys shelling their red pustules in the sun, and the obsessive bells, and the rain,
the bells. . . the rain. . .
that tinkle, tinkle, tinkle. . .
Et chacun se met à tirer par la queue le diable le plus proche, jusqu’à ce que la peur s’abolisse insensiblement dans les fines sablures du rêve, et l’on vit comme dans un rêve véritablement, et l’on boit et l’on crie et l’on chante comme dans un rêve, et on somnole aussi comme dans un rêve avec des paupières en pétales de rose, et le jour vient velouté comme une sapotille, et l’odeur de purin des cacaoyers, et les dindons qui égrènent leurs pustules rouges au soleil, et l’obsession des cloches, et la pluie,
les cloches… la pluie…
qui tintent, tintent, tintent…
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At the end of the small hours, this town sprawled—flat. . .
It crawls on its hands without the slightest desire to drill the sky with a stature of protest. The backs of the houses are frightened by the sky truffled with fire, their feet by the drownings of the soil, they chose to perch shallowly between surprises and treacheries. And yet the town still advances. It even grazes every day further beyond its tide of tiled corridors, prudish shutters, gluey courtyards, dripping paintwork. And petty hushed-up scandals, petty unvoiced guilts, petty immense hatreds knead the narrow streets into bumps and potholes where the wastewater grins longitudinally through the turds. . .
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Au bout du petit matin, cette ville plate – étalée…
Elle rampe sur les mains sans jamais aucune envie de vriller le ciel d’une stature de protestation. Les dos des maisons ont peur du ciel truffé de feu, leurs pieds des noyades du sol, elles ont opté de se poser superficielles entre les surprises et les perfidies. Et pourtant elle avance la ville. Même qu’elle paît tous les jours plus outre sa marée de corridors carrelés, de persiennes pudibondes, de cours gluantes, de peintures qui dégoulinent. Et de petits scandales étouffés, de petites hontes tues, de petites haines immenses pétrissent en bosses et creux les rues étroites où le ruisseau grimace longitudinalement parmi l’étron…
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At the end of the small hours, life prostrate, you don’t know how to dispose of your aborted dreams, the river of life desperately torpid in its bed, neither turgid nor low, hesitant to flow, pitifully empty, the impartial heaviness of boredom, distributing shade equally on all things, the stagnant air unbreeched by a limpid bird.
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Au bout du petit matin, la vie prostrée, on ne sait où dépêcher ses rêves avortés, le fleuve de vie désespérément torpide dans son lit, sans turgescence ni dépression, incertain de fluer, lamentablement vide, la lourde impartialité de l’ennui, répartissant l’ombre sur toutes choses égales, l’air stagnant sans une trouée d’oiseau clair.
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At the end of the small hours, another little house very bad-smelling in a very narrow street, a miniscule house that harbors in its guts of rotten wood dozens of rats and the turbulence of my six brothers and sisters, a cruel little house whose demands panic the ends of our months and my temperamental father gnawed by one persistent ache, I never knew which one, whom an unexpected sorcery could lull to melancholy tenderness or drive to towering flames of anger; and my mother whose legs pedal, pedal, day and night, for our tireless hunger, I am even awakened at night by these tireless legs pedaling by night and the bitter bite in the soft flesh of the night by a Singer that my mother pedals, pedals for our hunger both day and night.
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Au bout du petit matin, une autre petite maison qui sent très mauvais dans une rue très étroite, une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourri des dizaines de rats et la turbulence de mes six frères et sœurs, une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fins de mois et mon père fantasque grignoté d’une seule misère, je n’ai jamais su laquelle, qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique tendresse ou exalte en hautes flammes de colère ; et ma mère dont les jambes pour notre faim inlassable pédalent, pédalent de jour, de nuit, je suis même réveillé la nuit par ces jambes inlassables qui pédalent la nuit et la morsure âpre dans la chair molle de la nuit d’une Singer que ma mère pédale, pédale pour notre faim et de jour et de nuit.
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At the end of the small hours, beyond my father, my mother, the shack chapped with blisters, like a peach tree afflicted with curl, and the thin roof, patched with pieces of gasoline cans, which create swamps of rust in the stinking sordid gray straw pulp, and when the wind whistles, these odds and ends make a noise bizarre, first like the crackling of frying, then like a brand dropped into water the smoke of its twigs flying up. . . And the bed of boards from which my race arose, my whole entire race from this bed of boards, with its kerosene case paws, as if it had elephantiasis, that bed, and its kidskin, and its dry banana leaves, and its rags, yearning for a mattress, my grandmother’s bed (Above the bed, in a jar full of oil a dim light whose flame dances like a fat cockroach. . . on this jar in gold letters: MERCI). &
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Au bout du petit matin, au delà de mon père, de ma mère, la case gerçant d’ampoules, comme un pêcher tourmenté de la cloque, et le toit aminci, rapiécé de morceaux de bidon de pétrole, et ça fait des marais de rouillure dans la pâte grise sordide empuantie de la paille, et quand le vent siffle, ces disparates font bizarre le bruit, comme un crépitement de friture d’abord, puis comme un tison que l’on plonge dans l’eau avec la fumée des brindilles qui s’envole… Et le lit de planches d’où s’est levée ma race, tout entière ma race de ce lit de planches, avec ses pattes de caisses de Kérosine, comme s’il avait l’éléphantiasis le lit, et sa peau de cabri, et ses feuilles de banane séchées, et ses haillons, une nostalgie de matelas le lit de ma grand-mère (Au-dessus du lit, dans un pot plein d’huile un lumignon dont la flamme danse comme un gros ravet… sur le pot en lettres d’or : MERCI).
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And this rue Paille, & this disgrace,
an appendage repulsive as the private parts of the village that extends right and left, along the colonial road, the gray surge of its “shingled” roofs. Here there are only straw roofs, spray-browned and wind-plucked.
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Et une honte, cette rue Paille,
un appendice dégoûtant comme les parties honteuses du bourg qui étend à droite et à gauche, tout au long de la route coloniale, la houle grise de ses toits « d’essentes ». Ici il n’y a que des toits de paille que l’embrun a brunis et que le vent épile.
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Everyone despises rue Paille. That’s where the village youth go astray. It’s there especially that the sea pours forth its garbage, its dead cats and croaked dogs. For the street opens onto the beach, and the beach alone cannot satisfy the sea’s foaming rage.
A blight this beach as well, with its piles of rotting muck, its furtive rumps relieving themselves, and the sand is black, funereal, you’ve never seen a sand so black, & and the scum glides over it yelping, and the sea pummels it like a boxer, or rather the sea is a huge dog licking and biting the shins of the beach, biting them so persistently that it will end up devouring it, for sure, the beach and rue Paille along with it.