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Bohemian Flats

Page 40

by Mary Relindes Ellis


  Les ecchymoses forment comme une tache d’huile sous la peau. Il tente de bouger le bras et découvre qu’il ne peut pas le lever plus haut que sa poitrine sans éprouver une douleur insoutenable. Sa main droite ne peut supporter aucun poids.

  — Je crois que Magdalena devrait encore jeter un coup d’œil, dit Albert.

  — Pas tout de suite, répond Raymond dans un rictus de douleur. J’ai besoin que tu me rases et qu’ensuite tu m’aides à m’habiller. Frank et les garçons, où sont-ils ?

  — Dehors, en train de mettre les meubles sur la péniche. Ça va faciliter ton déménagement, sans aucun doute. Je n’avais pas vraiment envie de tout traîner dans l’escalier jusqu’au pont. Comme ça, on pourra tranquillement passer de l’autre côté et faire charger tes caisses sur un camion près du débarcadère, juste au-dessous de ton nouvel appartement. La ville a été chic de te fournir le camion gratuitement.

  Tout en retenant une remarque acerbe, Raymond fait signe à son frère de l’aider. Albert lui donne le bras ; ils vont à la cuisine pour vérifier que Magdalena y est toujours, puis ils traversent le couloir jusqu’à la salle de bains. Assis sur le siège des toilettes en face du lavabo et du miroir, Raymond laisse Albert le raser.

  — Tu vas y arriver, aujourd’hui ?

  — Il le faut, répond Raymond. Ils démolissent la maison à coups de bulldozer demain.

  Albert soupire.

  — Tu es toujours un gosse qui n’en fait qu’à sa tête. Il était temps, Ray. On ne peut pas dire que tu t’installes dans un taudis. Cet appartement de Prospect Park n’est pas désagréable.

  Raymond regarde dans le miroir son frère qui promène la lame sur une joue, puis l’essuie sur une serviette.

  Albert n’est pas le seul pour qui l’après-guerre a été rude : Richter est mort en 1922 et sa femme, un an après. Ils n’ont pu aller aux obsèques en raison des difficultés politiques et financières qu’aurait soulevées un voyage en Allemagne, et cela n’a fait que rendre la situation encore plus compliquée. Durant l’année qui a suivi le décès de sa mère, Magdalena a souffert d’une dépression qui l’a tant affaiblie que, bien souvent, elle ne pouvait quitter son lit. C’est grâce au mariage de Hilda avec un garçon de Chippewa Crossing, en 1925, qu’elle a réussi à surmonter sa douleur. Puis, en 1931, juste au moment où elle croyait pouvoir faire sortir ses sœurs et leurs maris d’Allemagne, ils ont disparu. Elle est toujours en contact avec la Croix Rouge pour essayer de découvrir ce qui leur est arrivé. Sœur Hildegarde est morte en 1944, entourée des religieuses qui l’aimaient. Cette fois, ils seraient bien allés en Allemagne pour ses funérailles, mais ses dernières volontés stipulaient qu’ils fassent don au cloître de l’argent qu’ils auraient dépensé pour le voyage afin de contribuer aux bonnes œuvres des religieuses et à l’éducation des enfants pauvres.

  Certes, le nouvel appartement n’est pas désagréable, mais ce ne sera jamais chez lui. Raymond sent sa poitrine enfler et sa gorge se serrer, congestionnée par la douleur. Il ne semblait pas y avoir si longtemps qu’Albert et lui étaient des jeunes gens travaillant dans les minoteries. Albert conserve une maigreur et des muscles de jeune homme, après avoir travaillé dur comme fermier toute sa vie. Son épaisse crinière a blanchi et contraste avec le bleu de ses yeux. Et il a cette forte et robuste mâchoire allemande qu’il tient de son père. Bien que profondes, les rides qui parcourent son visage semblent avoir été maintes fois polies par l’eau et non par les ans. Raymond, que l’on considérait jadis comme plus beau que son frère, passe dorénavant pour l’aîné : il est devenu chauve, contrairement à Albert. Ces dix dernières années n’ont pas épargné son corps non plus : ses larges épaules sont devenues lentement mais sensiblement voûtées et son ventre tombe sur la ceinture de son pantalon. Mais on discerne encore chez lui, comme chez Albert, la mâchoire de Heinrich Kaufmann et les yeux noisette de leur mère.

  — Tu as bonne mine, Albert.

  Celui-ci se redresse et lui jette un coup d’œil dans la glace, pensant que Raymond le taquine, mais il s’aperçoit que non.

  — Toi aussi, Ray.

  Albert se penche et se concentre maintenant sur l’autre joue.

  — Je me demande à quoi aurait ressemblé Eberhard aujourd’hui, reprend Albert après un petit silence.

  Raymond est interloqué par cette soudaine allusion.

  — Eberhard aurait ressemblé à Maggie et à toi, répond-il : ses yeux et ses cheveux, ton corps.

  Puis il fait signe à Albert de continuer à le raser. Il n’a pas envie d’approfondir la question.

  Ils prennent leur petit déjeuner sur les caisses qui n’ont pas encore été chargées sur la péniche. Raymond boit son café en regardant Magdalena natter, puis enrouler habilement ses cheveux en un chignon, sans même avoir besoin d’un miroir. Ses mains n’ont plus vingt-trois, mais soixante-treize ans. Ses cheveux sont pur argent, désormais, et elle ne les a jamais coupés. Il repense à ces soirs où Albert les brossait. L’excitation le rendait alors quasiment fou.

  — Prêts à partir ? leur demande soudain Frank en passant la tête par la porte.

  — Je ne prends pas la péniche avec vous autres. Je veux traverser le pont à pied, déclare Raymond.

  — Mais ton épaule…, dit Albert.

  — Je traverserai le pont avec lui, intervient Magdalena. Nous prendrons un taxi de l’autre côté et nous vous retrouverons à l’appartement.

  Après avoir longé sans se presser les vestiges de Cooper Street, Magdalena et Raymond gravissent l’escalier en bois. Une fois sur le pont, ils s’arrêtent pour regarder la péniche quitter la rive ouest du fleuve et passer exactement sous l’endroit où ils se trouvent.

  — Fais quelque chose pour moi, dit Magdalena.

  — Bien sûr.

  — Écris comment c’était. Tu es un historien célèbre. Tu peux le faire, surtout maintenant que tu es à la retraite.

  — Juste à l’intention de la famille ou pour que ce soit publié ?

  — Les deux.

  — Albert sait-il que tu as envie que j’écrive ?

  — Non.

  Elle met une main derrière la tête pour fixer une épingle dans ses cheveux et poursuit :

  — Ça fait un moment que je voulais te le demander. Je savais que tu ne serais pas en mesure d’y réfléchir avant de prendre ta retraite.

  — Il y a des complications, répond-il.

  Il sent qu’elle lit dans ses pensées, mais il se retient de lui dire ce qu’elle sait déjà : que publier une histoire personnelle expose les morts à des questions et des jugements qui forceraient les vivants non seulement à répondre, mais aussi à se défendre. Ensuite, il y a cette partie de son histoire à lui qu’il ne peut légalement reconnaître, à moins qu’elle ne soit rendue publique par le gouvernement britannique. C’est une période de sa vie dont il n’a jamais parlé à sa famille.

  — Raison de plus pour écrire la vérité, ou du moins ce que nous savons. Ce que nous avons traversé en Allemagne. Pourquoi nous sommes partis. Je ne veux pas que tu restes à ne rien faire dans cet appartement. Tu ne travailleras pas tout seul : je t’aiderai à rédiger certains chapitres.

  Elle a raison. Pourtant, s’il a en effet le temps d’écrire sur les autres et leur histoire cachée, l’idée de rédiger une autobiographie est en contradiction avec une autre croyance à laquelle il adhère : que chacun a le droit d’avoir ses secrets. Il serait le premier à reconnaître que lui-même en a suffisamment comme ça. Il sait ce qu’il est et jamais ne le renierait si on l’attaquait. Il est né pécheur, puis il a été baptisé avec l’eau bénite du catholicisme et, une fois plus âgé, il a été rebaptisé par le sang de l’autorité de son père. Il ne parle pas de ses croyances spirituelles, à savoir qu’il ne peut ni récuser, ni prouver l’existence de Dieu. Par conséquent, il est resté tranquillement agnostique. Pas de derniers sacrements pour lui quand viendra son heure. Il mourra sans se repentir de certaines choses, tout en en regrettant d’autres. Mais l’idée de publier de tels aveux le perturbe. Il regar
de la lumière dans les cheveux de Magdalena. Il lit sur son visage combien elle attend sa réponse. Il lui est difficile de rejeter sa demande. Peut-être pourrait-il écrire sous un pseudonyme, rédiger l’ouvrage en question sous forme de mémoires, en changeant certains noms.

  — Tu ne crois pas qu’il faudrait taire certains événements ? se hasarde-t-il à demander. Tu as tes secrets ; j’ai les miens. Pourquoi ne pas les laisser dormir ?

  — Ça m’étonne de ta part, Raymond. Nos enfants pourront de toute façon découvrir ces secrets d’une manière détournée. Et si ces générations se retrouvent condamnées par un événement qu’elles ignorent et qu’elles auraient dû connaître ? Je sais qu’Eberhard n’a pas été tué à Coblence. Je sais qu’il a été tué le 12 janvier, et non le 14. J’ai parlé à Mika Two Knives après son retour et il m’a raconté les rumeurs qui circulaient au sein de la division, le fait qu’Eberhard avait déserté. C’est comme ça qu’il est arrivé si près d’Augsbourg, et non parce que tu l’y aurais emmené après sa mort. Quant à Otto, je suis au courant de ce qui lui est arrivé.

  — Ta mère te l’a dit ?

  — Oui. Elle m’a envoyé une lettre avant de mourir. Exactement pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles je te demande d’écrire notre histoire. J’avais le droit de savoir ce qui s’était passé. Nous avons fait une erreur terrible en refusant de parler d’Otto à nos enfants ou de leur raconter ce qu’était la vie à la ferme. Eberhard aurait pu vivre, s’il avait su tout ça. Je pense que mes petits-enfants et leurs propres enfants doivent savoir comment c’était, ce que c’était.

  Raymond a soudain l’impression qu’on lui lacère la poitrine.

  — Je ne voulais pas te mentir, mais j’étais obligé.

  — Je sais. Je savais que quoi que tu aies fait, c’était pour la bonne cause. Pour nous protéger. Et parce que tu ne pouvais pas parler de tes activités pendant la guerre.

  — Tout cela, tu l’as dis à Albert ?

  — En partie. Pas tout.

  — Est-ce que tu me demandes de parler d’Eberhard ?

  — Je te laisse décider… Cet endroit fait remonter tant de choses, dit-elle en s’essuyant les yeux.

  — Veux-tu que j’en parle aussi ?

  Il désigne d’un ample geste les maisons situées en contrebas, dont sa maison, qui tiendra encore debout jusqu’à demain.

  — Et le bébé ? ajoute-t-il.

  En apprenant qu’un enfant de sa lignée était enterré sur la falaise, il avait éprouvé un étrange sentiment de réconfort. Il allait souvent s’asseoir près du massif de bouleaux. Exactement comme le faisait Eberhard.

  — Oui. Parce que nous l’avons vécu, répond-elle. Mais ne dis rien sur le bébé. Je sais que cela paraît hypocrite, mais j’ai mes raisons.

  Raymond a soudain une folle envie d’embrasser la main qu’elle vient de poser sur le garde-fou. Il a passé des années à la recherche d’une femme comme elle ; il aurait fait n’importe quoi pour une femme comme elle. Cependant, il n’est pas sûr de pouvoir être à la hauteur de sa requête.

  Lorsqu’elle se penche pour capter son regard, il revoit un bref instant Frau Richter telle qu’elle était le soir où il lui a ramené le corps d’Eberhard.

  — Raymond, je veux que tu réfléchisses à la chose suivante : si tu écris notre histoire, cela pourrait te ramener sur l’autre rive du fleuve.

  Alors même qu’il la regarde, il revoit Eberhard tel qu’il lui est apparu dans son rêve lorsqu’il était hospitalisé, après la guerre. Le souvenir pénible de cette perche que lui tendait son neveu et qu’il n’avait pas pu saisir. Les propos de Magdalena prennent soudain une résonance particulière.

  Épilogue

  * * *

  1968

  CE MATIN, RAYMOND SE LÈVE comme à l’ordinaire. Il boit une tasse de café et mange un morceau de gâteau aux prunes qu’il a gardé de la veille. Puis il se rase et revêt son plus beau costume. Il a décidé de ne rien faire sinon attendre le milieu de l’après-midi, sachant que le trimestre de printemps est terminé et qu’il y aura donc peu d’étudiants à l’université. Il prend alors le bus en direction de l’ouest ; il descend devant Folwell Hall et, s’aidant de sa canne, il se dirige jusqu’aux Flats.

  Une fois arrivé au bord du fleuve, il s’assied sur un banc et regarde le soleil descendre tout doucement dans le ciel. Il est le dernier survivant de leur génération : Albert est décédé en 1960 et, pas plus tard que la semaine dernière, Magdalena est morte pendant qu’elle berçait deux de ses petits-enfants. Quant à lui, on lui a diagnostiqué un cancer du foie à l’hôpital universitaire deux jours plus tôt. Les médecins veulent qu’il y entre dès à présent. D’après eux, il y sera tout à son aise durant le temps qu’il lui reste à vivre.

  Il contemple le fleuve en face de lui.

  De nouveau il entend le rire – cette joie hystérique qui les rendait incapables de parler. Ce rire était souvent engendré par des pleurs. Aussi étrange que cela puisse paraître, il se languit de la pauvreté, des difficultés qui ont marqué sa vie. Il se languit de ce rire qui les unissait tous. Ce rire abolissait les vieilles querelles ou les haines ethniques. C’était leur défense contre les piètres logements, les propriétaires absents, avares ou tyranniques, les vêtements rapiécés, les longues heures de labeur dans les usines et les brasseries, une alimentation limitée au chou et aux pommes de terre. Ce rire était leur seule défense, l’antidote qui les protégeait. Il y avait encore des piques et des taquineries lorsqu’ils évoquaient leurs pays respectifs. Mais la haine était un luxe que personne ne pouvait s’offrir, car il venait toujours un moment où l’on avait besoin de tous ses voisins, où l’on mettait à profit tous les talents.

  Et puis il y avait le Mississippi, ses offrandes et ses débordements, fleuve qui les comblait et les maudissait comme un dieu. Mais un dieu qu’ils comprenaient ; un dieu qui était là, à leurs pieds.

  Son dieu.

  Il se lève et se dirige lentement vers le pont de Washington Avenue. Au moment où il parvient de l’autre côté, son visage et ses mains sont égratignés par les branches et les épines. On n’aperçoit plus grand-chose de la rive, mais cela lui suffit pour qu’il s’attarde un peu, pour qu’il regarde de l’autre côté. Il voit à travers le feuillage verdoyant des arbres que les soixante-dix-neuf marches sont encore là.

  Le Mississippi a enflé sous l’effet des pluies printanières. Raymond regarde ses chaussures et décide de ne pas les ôter. Il décide de ne pas ôter ses vêtements non plus.

  Il laisse tomber sa canne et s’avance dans l’eau.

  Remerciements

  * * *

  Si certains personnages qui apparaissent dans ce roman sont inspirés de figures historiques et si de nombreuses régions décrites existent – les Flats de Minneapolis ; Augsbourg, en Allemagne ; Londres ; le Nord du Wisconsin –, il est important de signaler que ce récit est fictif, tout comme ses protagonistes et la plupart des événements qu’il décrit.

  Une majeure partie de ce livre s’inspire de l’existence du « village » ayant existé en bordure du fleuve Mississippi, au cœur de Minneapolis. Son histoire aurait été perdue si, dans les années 1930, les chroniqueurs du Works Progress Administration (WPA) n’avaient pas recueilli et publié les récits concernant ce lieu dans un ouvrage intitulé The Bohemian Flats et ce grâce à la Minnesota Historical Society. On ne saurait suffisamment souligner l’importance de leurs efforts. Je me suis également fondée sur les superbes articles de David A. Wood, journaliste et historien, qui a établi un compte rendu des témoignages d’anciens habitants des Flats, paru en 1984 dans The Minneapolis Star and Tribune et dans « Qu’elle était verte, leur vallée » [“How Green Was Their Valley”], article rédigé à la demande de la Minnesota Historical Society.

  En dehors des publications citées plus haut et de ma propre histoire d’enfant d’immigrés, d’autres livres ont été essentiels dans mes recherches : The Kalevala, an Epic Poem After Oral Tradition d’Elias Lönnrot, trad. de Keith Bosley (Oxford
University Press) ; Memories of Lac du Flambeau Elders, éd. d’Elizabeth M. Tornes, avec un aperçu historique de Leon Valliere, Jr. (University of Wisconsin Press) ; A Little History of My Forest Life, An Indian-White Autobiography d’Eliza Morrison (Ladyslipper Press) ; Defend the Realm, The Authorized History of MI5 de Christopher Andrew (Knopf) ; Strategy and Intelligence : British Policy During the First World War, éd. de Michael Dockrill et David French (The Hambledon Press) ; The Great War and Modern Memory de Paul Fussell (Oxford University Press) ; The Guns of August de Barbara W. Tuchman (Ballantine) ; Education for Extinction de David Wallace Adams (University Press of Kansas) et Boarding School Seasons de Brenda J. Child (University of Nebraska Press) ; The German-American Experience de Don Heinrich Tolzmann (Humanity Books) ; Mill City : A Visual History of the Minneapolis Mill District de Shannon Pennefeather (Minnesota Historical Press).

  La réserve de Fox Lake est un lieu fictif, tout comme la ville de Chippewa Crossing. « Chippewa Crossing » est le nom originel de l’endroit où je suis née, avant qu’il ne soit rebaptisé « Gliddish », probablement en hommage à un magnat de l’industrie du bois. J’ai utilisé l’ancien nom dans ce roman parce qu’il reflétait et reflète encore très bien le paysage de cette région.

  Je tiens à remercier Claire Keegan, qui m’a permis de citer une ligne d’une de ses nouvelles. Je remercie également l’auteur Elizabeth McCracken, prodigue de son temps et de ses conseils, et James McPherson, de l’université de l’Iowa, pour ses merveilleuses histoires et ses observations astucieuses. Ce livre n’aurait pas connu sa forme finale sans deux excellents éditeurs : Ali-Bothwell-Mancini et Elizabeth « Betty » Johnson. J’ai par ailleurs reçu des échos et comptes rendus critiques de la part de quatre lectrices généreuses et cultivées : Amy Gillard, ma cousine Lisa Blanchard, Barbara Stoltz et mon amie d’enfance Patti Galiger Schoenborn. En outre, j’ai longtemps été soutenue et guidée par quatre mentors dans le domaine littéraire : les professeurs Shirley Nelson Garner et Toni McNaron, Madelon Sprengnether, membre du Conseil de l’université du Minnesota, et Elizabeth Johnson, PhD. Ce livre n’aurait pas non plus été achevé, ni ma subsistance assurée, sans Holly Sanger, qui m’a aidée à survivre durant les premières années de récession et au cours de ma vie d’étudiante.

 

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