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Les Index Noires

Page 5

by Jules Verne


  Simon Ford, suivi d'Harry, fit entrer dans l'habitation James Starr, qui se trouva au milieu d'une vaste salle, éclairée par plusieurs lampes, dont l'une était suspendue aux solives coloriées du plafond.

  La table, recouverte d'une nappe égayée de fraîches couleurs, n'attendait plus que les convives, auxquels quatre chaises, rembourrées de vieux cuir, étaient réservées.

  « Bonjour, Madge, dit l'ingénieur.

  — Bonjour, monsieur James, répondit la brave Écossaise, qui se leva pour recevoir son hôte.

  — Je vous revois avec plaisir, Madge.

  — Et vous avez raison, monsieur James, car il est agréable de retrouver ceux pour lesquels on s'est toujours montré bon.

  — La soupe attend, femme, dit alors Simon Ford, et il ne faut pas la faire attendre, non plus que M. James. Il a une faim de mineur, et il verra que notre garçon ne nous laisse manquer de rien au cottage ! — A propos, Harry, ajouta le vieil overman en se retournant vers son fils, Jack Ryan est venu te voir.

  — Je le sais, père ! Nous l'avons rencontré dans le puits Yarow.

  — C'est un bon et gai camarade, dit Simon Ford. Mais il semble se plaire là-haut ! Ça n'avait pas du vrai sang de mineur dans les veines. — A table, monsieur James, et déjeunons copieusement, car il est possible que nous ne puissions souper que fort tard. »

  Au moment où l'ingénieur et ses hôtes allaient prendre place :

  « Un instant, Simon, dit James Starr, voulez-vous que je mange de bon appétit ?

  — Ce sera nous faire tout l'honneur possible, monsieur James, répondit Simon Ford.

  — Eh bien, il faut pour cela n'avoir aucune préoccupation. — Or, j'ai deux questions à vous adresser.

  — Allez, monsieur James.

  — Votre lettre me parle d'une communication qui doit être de nature à m'intéresser ?

  — Elle est très intéressante, en effet.

  — Pour vous ?...

  — Pour vous et pour moi, monsieur James. Mais je désire ne vous la faire qu'après le repas et sur les lieux mêmes. Sans cela, vous ne voudriez pas me croire.

  — Simon, reprit l'ingénieur, regardez-moi bien... là... dans les yeux. Une communication intéressante ?... Oui... Bon !... Je ne vous en demande pas davantage, ajouta-t-il, comme s'il eût lu la réponse qu'il espérait dans le regard du vieil overman.

  — Et la deuxième question ? demanda celui-ci.

  — Savez-vous, Simon, quelle est la personne qui a pu m'écrire ceci ? » répondit l'ingénieur, en présentant la lettre anonyme qu'il avait reçue.

  Simon Ford prit la lettre, et il la lut très attentivement.

  Puis, la montrant à son fils :

  « Connais-tu cette écriture ? dit-il.

  — Non, père, répondit Harry.

  — Et cette lettre était timbrée du bureau de poste d'Aberfoyle ? demanda Simon Ford à l'ingénieur.

  — Oui, comme la vôtre, répondit James Starr.

  — Que penses-tu de cela, Harry ? dit Simon Ford, dont le front s'assombrit un instant.

  — Je pense, père, répondit Harry, que quelqu'un a eu un intérêt quelconque à empêcher M. James Starr de venir au rendez-vous que vous lui donniez.

  — Mais qui ? s'écria le vieux mineur. Qui donc a pu pénétrer assez avant dans le secret de ma pensée ?... »

  Et Simon Ford, pensif, tomba dans une rêverie dont la voix de Madge le tira bientôt.

  « Asseyons-nous, monsieur Starr, dit-elle. La soupe va refroidir. Pour le moment, ne songeons plus à cette lettre ! »

  Et, sur l'invitation de la vieille femme, chacun prit place à la table — James Starr vis-à-vis de Madge, pour lui faire honneur —, le père et le fils l'un vis-à-vis de l'autre.

  Ce fut un bon repas écossais. Et, d'abord, on mangea d'un « hotchpotch », soupe dont la viande nageait au milieu d'un excellent bouillon. Au dire du vieux Simon, sa compagne ne connaissait pas de rivale dans l'art de préparer le hotchpotch.

  Il en était de même, d'ailleurs, du « cockyleeky », sorte de ragoût de coq, accommodé aux poireaux, qui ne méritait que des éloges.

  Le tout fut arrosé d'une excellente ale, puisée aux meilleurs brassins des fabriques d'Édimbourg.

  Mais le plat principal consista en un « haggis », pouding national, fait de viandes et de farine d'orge. Ce mets remarquable, qui inspira au poète Burns l'une de ses meilleures odes, eut le sort réservé aux belles choses de ce monde : il passa comme un rêve.

  Madge reçut les sincères compliments de son hôte.

  Le déjeuner se termina par un dessert composé de fromage et de « cakes », gâteaux d'avoine, finement préparés, accompagnés de quelques petits verres « d'usquebaugh », excellente eau-de-vie de grains, qui avait vingt-cinq ans, — juste l'âge d'Harry.

  Ce repas dura une bonne heure. James Starr et Simon Ford n'avaient pas seulement bien mangé, ils avaient aussi bien causé,— principalement du passé de la vieille houillère d'Aberfoyle.

  Harry, lui, était plutôt resté silencieux. Deux fois il avait quitté la table et même la maison. Il était évident qu'il éprouvait quelque inquiétude depuis l'incident de la pierre, et il voulait observer les alentours du cottage. La lettre anonyme n'était pas faite, non plus, pour le rassurer.

  Ce fut pendant une de ces sorties que l'ingénieur dit à Simon Ford et Madge :

  « Un brave garçon que vous avez là, mes amis !

  — Oui, monsieur James, un être bon et dévoué, répondit vivement le vieil overman.

  — Il se plaît avec vous, au cottage ?

  — Il ne voudrait pas nous quitter.

  — Vous songerez à le marier, cependant ?

  — Marier Harry ! s'écria Simon Ford. Et à qui ? A une fille de là-haut, qui aimerait les fêtes, la danse, qui préférerait son clan à notre houillère ! Harry n'en voudrait pas !

  — Simon, répondit Madge, tu n'exigeras pourtant pas que jamais notre Harry ne prenne femme...

  — Je n'exigerai rien, répondit le vieux mineur, mais cela ne presse pas ! Qui sait si nous ne lui trouverons point... »

  Harry rentrait en ce moment, et Simon Ford se tut.

  Lorsque Madge se leva de table, tous l'imitèrent et vinrent s'asseoir un instant à la porte du cottage.

  « Eh bien, Simon, dit l'ingénieur, je vous écoute !

  — Monsieur James, répondit Simon Ford, je n'ai pas besoin de vos oreilles, mais de vos jambes. — Vous êtes-vous bien reposé ?

  — Bien reposé et bien refait, Simon. Je suis prêt à vous accompagner partout où il vous plaira.

  — Harry, dit Simon Ford, en se retournant vers son fils, allume nos lampes de sûreté.

  — Vous prenez des lampes de sûreté ! s'écria James Starr, assez surpris, puisque les explosions de grisou n'étaient plus à craindre dans une fosse absolument vide de charbon.

  — Oui, monsieur James, par prudence !

  — N'allez-vous pas aussi, mon brave Simon, me proposer de revêtir un habit de mineur ?

  — Pas encore, monsieur James ! pas encore ! » répondit le vieil overman, dont les yeux brillaient singulièrement sous leurs profondes orbites.

  Harry, qui était rentré dans le cottage, en ressortit presque aussitôt, rapportant trois lampes de sûreté.

  Harry remit une de ces lampes à l'ingénieur, l'autre à son père, et il garda la troisième suspendue à sa main gauche, pendant que sa main droite s'armait d'un long bâton.

  « En route ! dit Simon Ford, qui prit un pic solide, déposé à la porte du cottage.

  — En route ! répondit l'ingénieur. — Au revoir Madge !

  — Dieu vous assiste ! répondit l'Écossaise.

  — Un bon souper, femme, tu entends, s'écria Simon Ford. Nous aurons faim à notre retour, et nous lui ferons honneur ! »

  [1] Le sawney, c'est l'Écossais, comme John Bull est l'Anglais, et Paddy l'Irlandais.

  [2] Stations balnéaires des environs d'Édimbourg.

  VI. Quelques phénomènes inexplicables

  On sait ce que sont les c
royances superstitieuses dans les hautes et basses terres de l'Écosse. En certains clans, les tenanciers du laird, réunis pour la veillée, aiment à redire les contes empruntés au répertoire de la mythologie hyperboréenne. L'instruction, quoique largement et libéralement répandue dans le pays, n'a pas pu réduire encore à l'état de fictions ces légendes, qui semblent inhérentes au sol même de la vieille Calédonie. C'est encore le pays des esprits et des revenants, des lutins et des fées. Là apparaissent toujours le génie malfaisant qui ne s'éloigne que moyennant finances, le « Seer » des Highlanders, qui, par un don de seconde vue, prédit les morts prochaines, le « May Moullach », qui se montre sous la forme d'une jeune fille aux bras velus et prévient les familles des malheurs dont elles sont menacées, la fée « Branshie », qui annonce les événements funestes, les « Brawnies », auxquels est confiée la garde du mobilier domestique, l'« Urisk », qui fréquente plus particulièrement les gorges sauvages du lac Katrine, — et tant d'autres.

  Il va de soi que la population des houillères écossaises devait fournir son contingent de légendes et de fables à ce répertoire mythologique. Si les montagnes des Hautes-Terres sont peuplées d'êtres chimériques, bons ou mauvais, à plus forte raison les sombres houillères devaient-elles être hantées jusque dans leurs dernières profondeurs. Qui fait trembler le gisement pendant les nuits d'orage, qui met sur la trace du filon encore inexploité, qui allume le grisou et préside aux explosions terribles, sinon quelque génie de la mine ? C'était, du moins, l'opinion communément répandue parmi ces superstitieux Écossais. En vérité, la plupart des mineurs croyaient volontiers au fantastique, quand il ne s'agissait que de phénomènes purement physiques, et on eût perdu son temps à vouloir les désabuser. Où la crédulité se fût-elle développée plus librement qu'au fond de ces abîmes ?

  Or, les houillères d'Aberfoyle, précisément parce qu'elles étaient exploitées dans le pays des légendes, devaient se prêter plus naturellement à tous les incidents du surnaturel.

  Donc les légendes y abondaient. Il faut dire, d'ailleurs, que certains phénomènes, inexpliqués jusqu'alors, ne pouvaient que fournir un nouvel aliment à la crédulité publique.

  Au premier rang des superstitieux de la fosse Dochart, figurait Jack Ryan, le camarade d'Harry. C'était le plus grand partisan du surnaturel qui fût. Toutes ces fantastiques histoires, il les transformait en chansons, qui lui valaient de beaux succès pendant les veillées d'hiver.

  Mais Jack Ryan n'était pas le seul à faire montre de sa crédulité. Ses camarades affirmaient, non moins hautement, que les fosses d'Aberfoyle étaient hantées, que certains êtres insaisissables y apparaissaient fréquemment, comme cela arrivait dans les Hautes-Terres. A les entendre, ce qui même aurait été extraordinaire, c'eût été qu'il n'en fût pas ainsi. Est-il donc, en effet, un milieu mieux disposé qu'une sombre et profonde houillère pour les ébats des génies, des lutins, des follets et autres acteurs des drames fantastiques ? Le décor était tout dressé, pourquoi les personnages surnaturels n'y seraient pas venus jouer leur rôle ?

  Ainsi raisonnaient Jack Ryan et ses camarades des houillères d'Aberfoyle. On a dit que les différentes fosses communiquaient entre elles par les longues galeries souterraines, ménagées entre les filons. Il existait ainsi sous le comté de Stirling un énorme massif, sillonné de tunnels, troué de caves, foré de puits, une sorte d'hypogée, de labyrinthe subterrané, qui offrait l'aspect d'une vaste fourmilière.

  Les mineurs des divers fonds se rencontraient donc souvent, soit lorsqu'ils se rendaient sur les travaux d'exploitation, soit lorsqu'ils en revenaient. De là, une facilité constante d'échanger des propos et de faire circuler d'une fosse à l'autre les histoires qui tiraient leur origine de la houillère. Les récits se transmettaient ainsi avec une rapidité merveilleuse, passant de bouche en bouche et s'accroissant comme il convient.

  Cependant, deux hommes plus instruits et de tempérament plus positif que les autres, avaient toujours résisté à cet entraînement. Ils n'admettaient à aucun degré l'intervention des lutins, des génies ou des fées.

  C'étaient Simon Ford et son fils. Et ils le prouvèrent bien en continuant d'habiter la sombre crypte, après l'abandon de la fosse Dochart. Peut-être la bonne Madge avait-elle quelque penchant au surnaturel, comme toute Écossaise des Hautes-Terres. Mais ces histoires d'apparitions, elle était réduite à se les raconter à elle-même, — ce qu'elle faisait consciencieusement, d'ailleurs, pour ne point perdre les vieilles traditions.

  Simon et Harry Ford eussent-ils été aussi crédules que leurs camarades, ils n'auraient abandonné la houillère ni aux génies, ni aux fées. L'espoir de découvrir un nouveau filon leur eût fait braver toute la fantastique cohorte des lutins. Ils n'étaient crédules, ils n'étaient croyants que sur un point : ils ne pouvaient admettre que le gisement carbonifère d'Aberfoyle fût totalement épuisé. On peut dire, avec quelque justesse, que Simon Ford et son fils avaient à ce sujet « la foi du charbonnier », cette foi en Dieu que rien ne peut ébranler.

  C'est pourquoi depuis dix ans, sans y manquer un seul jour, obstinés, immuables dans leurs convictions, le père et le fils prenaient leur pic, leur bâton et leur lampe. Ils allaient ainsi tous les deux, cherchant, tâtant la roche d'un coup sec, écoutant si elle rendait un son favorable.

  Tant que les sondages n'auraient pas été poussés jusqu'au granit du terrain primaire, Simon et Harry Ford étaient d'accord que la recherche, inutile aujourd'hui, pouvait être utile demain, et qu'elle devait être reprise. Leur vie entière, ils la passeraient à essayer de rendre à la houillère d'Aberfoyle son ancienne prospérité. Si le père devait succomber avant l'heure de la réussite, le fils reprendrait la tâche à lui seul.

  En même temps, ces deux gardiens passionnés de la houillère la visitaient au point de vue de sa conservation. Ils s'assuraient de la solidité des remblais et des voûtes. Ils recherchaient si un éboulement était à craindre, et s'il devenait urgent de condamner quelque partie de la fosse. Ils examinaient les traces d'infiltration des eaux supérieures, ils les dérivaient, ils les canalisaient pour les envoyer à quelque puisard. Enfin, ils s'étaient volontairement constitués les protecteurs et conservateurs de ce domaine improductif, duquel étaient sorties tant de richesses, maintenant dissoutes en fumées !

  Ce fut pendant quelques-unes de ces excursions qu'il arriva à Harry, plus particulièrement, d'être frappé de certains phénomènes, dont il cherchait en vain l'explication.

  Ainsi, plusieurs fois, lorsqu'il suivait quelque étroite contre galerie, il lui sembla entendre des bruits analogues à ceux qu'auraient pu produire de violents coups de pic, frappés sur la paroi remblayée.

  Harry, que le surnaturel, non plus que le naturel, ne pouvait effrayer, avait pressé le pas pour surprendre la cause de ce mystérieux travail.

  Le tunnel était désert. La lampe du jeune mineur, promenée sur la paroi, n'avait laissé voir aucune trace récente de coups de pince ou de pic. Harry se demandait donc s'il n'était pas le jouet d'une illusion d'acoustique, de quelque bizarre ou fantasque écho.

  D'autres fois, en projetant subitement une vive lumière vers une anfractuosité suspecte, il avait cru voir passer une ombre. Il s'était élancé... Rien, alors même qu'aucune issue n'eût permis à un être humain de se dérober à sa poursuite !

  A deux reprises depuis un mois, Harry, visitant la partie ouest de la fosse, entendit distinctement des détonations lointaines, comme si quelque mineur eût fait éclater une cartouche de dynamite.

  La dernière fois, après de minutieuses recherches, il avait reconnu qu'un pilier venait d'être éventré par un coup de mine.

  A la clarté de sa lampe, Harry examina attentivement la paroi attaquée par la mine. Elle n'était point faite d'un simple remblayage de pierres, mais d'un pan de schiste, qui avait pénétré à cette profondeur dans l'étage du gisement houiller. Le coup de mine avait-il eu pour objet de provoquer la découverte d'un nouveau filon ? N'avait-on voulu que produire un éboulement de cette portion de la houillère ? C'est ce que
se demanda Harry, et, quand il fit connaître ce fait à son père, ni le vieil overman, ni lui ne purent résoudre la question d'une façon satisfaisante.

  « C'est singulier, répétait souvent Harry. La présence dans la mine d'un être inconnu semble impossible, et, cependant, elle ne peut être mise en doute ! Un autre que nous voudrait-il donc chercher s'il n'existe pas encore quelque veine exploitable ? Ou plutôt, ne tenterait-il pas d'anéantir ce qui reste des houillères d'Aberfoyle ? Mais dans quel but ? Je le saurai, quand il devrait m'en coûter la vie ! »

  Quinze jours avant cette journée, pendant laquelle Harry Ford guidait l'ingénieur à travers le dédale de la fosse Dochart, il s'était vu sur le point d'atteindre le but de ses recherches.

  Il parcourait l'extrémité du sud-ouest de la houillère, un puissant fanal à la main.

  Tout à coup, il lui sembla qu'une lumière venait de s'éteindre, à quelques centaines de pieds devant lui, au fond d'une étroite cheminée, qui coupait obliquement le massif. Il se précipita vers la lueur suspecte...

  Recherche inutile. Comme Harry n'admettait pas pour les choses physiques d'explication surnaturelle, il en conclut que, certainement, un être inconnu rôdait dans la fosse. Mais, quoi qu'il fît, cherchant avec le plus extrême soin, scrutant les moindres anfractuosités de la galerie, il en fut pour sa peine, et ne put arriver à une certitude quelconque.

  Harry s'en remit donc au hasard pour lui dévoiler ce mystère. De loin en loin, il vit encore apparaître des lueurs qui voltigeaient d'un point à l'autre comme des feux de Saint-Elme; mais leur apparition n'avait que la durée d'un éclair et il fallut renoncer à en découvrir la cause.

  Si Jack Ryan et les autres superstitieux de la houillère eussent aperçu ces flammes fantastiques, ils n'auraient certainement pas manqué de crier au surnaturel !.

  Mais Harry n'y songeait même pas. Le vieux Simon non plus. Et lorsque tous deux causaient de ces phénomènes, dus évidemment à une cause purement physique :

  « Mon garçon, répondait le vieil overman, attendons ! Tout cela s'expliquera quelque jour ! »

 

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