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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 238

by Gustave Flaubert


  Ce fut sa fille elle-même qui lui ouvrit la porte. Elle lui dit, tout de suite, que son absence trop longue l’avait inquiétée ; elle avait craint un malheur, une blessure.

  Cette preuve d’amour filial attendrit le père Roque. Il s’étonna qu’elle se fût mise en route sans Catherine.

  — “Je l’ai envoyée faire une commission”, répondit Louise.

  Et elle s’informa de sa santé, de choses et d’autres ; puis, d’un air indifférent, lui demanda si par hasard il n’avait pas rencontré Frédéric.

  — “Non ! pas le moins du monde !”

  C’était pour lui seul qu’elle avait fait le voyage.

  Quelqu’un marcha dans le corridor.

  — “Ah ! pardon…”

  Et elle disparut.

  Catherine n’avait point trouvé Frédéric. Il était absent depuis plusieurs jours, et son ami intime, M. Deslauriers, habitait maintenant la province.

  Louise reparut toute tremblante, sans pouvoir parler.

  Elle s’appuyait contre les meubles.

  — “Qu’as-tu ? qu’as-tu donc ?” s’écria son père.

  Elle fit signe que ce n’était rien, et par un grand effort de volonté se remit.

  Le traiteur d’en face apporta la soupe. Mais le père Roque avait subi une trop violente émotion. “Ça ne pouvait pas passer”, et il eut au dessert une espèce de défaillance. On envoya chercher vivement un médecin, qui prescrivit une potion. Puis, quand il fut dans son lit, M. Roque exigea le plus de couvertures possible, pour se faire suer. Il soupirait, il geignait.

  — “Merci, ma bonne Catherine ! — Baise ton pauvre père, ma poulette ! Ah ! ces révolutions !”

  Et, comme sa fille le grondait de s’être rendu malade en se tourmentant pour elle, il répliqua :

  — “Oui ! tu as raison ! Mais c’est plus fort que moi ! Je suis trop sensible !”

  CHAPITRE 2

  Mme Dambreuse, dans son boudoir, entre sa nièce et miss John, écoutait parler M. Roque, contant ses fatigues militaires.

  Elle se mordait les lèvres, semblait souffrir.

  — “Oh ! ce n’est rien ! ça se passera !”

  Et, d’un air gracieux :

  — “Nous aurons à dîner une de vos connaissances, M. Moreau.”

  Louise tressaillit.

  — “Puis seulement quelques intimes, Alfred de Cisy, entre autres.”

  Et elle vanta ses manières, sa figure, et principalement ses mœurs.

  Mme Dambreuse mentait moins qu’elle ne croyait ; le Vicomte rêvait le mariage. Il l’avait dit à Martinon, ajoutant qu’il était sûr de plaire à Mlle Cécile et que ses parents l’accepteraient.

  Pour risquer une telle confidence, il devait avoir sur la dot des renseignements avantageux. Or, Martinon soupçonnait Cécile d’être la fille naturelle de M. Dambreuse ; et il eût été, probablement, très fort de demander sa main à tout hasard. Cette audace offrait des dangers ; aussi Martinon, jusqu’à présent, s’était conduit de manière à ne pas se compromettre ; d’ailleurs, il ne savait comment se débarrasser de la tante. Le mot de Cisy le détermina ; et il avait fait sa requête au banquier, lequel, n’y voyant pas d’obstacle, venait d’en prévenir Mme Dambreuse.

  Cisy parut. Elle se leva, dit :

  — “Vous nous oubliez… Cécile, shake hands !”

  Au même moment, Frédéric entrait.

  — “Ah ! enfin ! on vous retrouve !” s’écria le père Roque. “J’ai été trois fois chez vous, avec Louise, cette semaine !”

  Frédéric les avait soigneusement évités. Il allégua qu’il passait tous ses jours près d’un camarade blessé. Depuis longtemps, du reste, un tas de choses l’avaient pris ; et il cherchait des histoires. Heureusement, les convives arrivèrent : d’abord M. Paul de Grémonville le diplomate entrevu au bal ; puis Fumichon, cet industriel dont le dévouement conservateur l’avait un soir scandalisé ; la vieille duchesse de Montreuil-Nantua les suivait.

  Mais deux voix s’élevèrent dans l’antichambre.

  — “J’en suis certaine”, disait l’une.

  — “Chère belle dame ! chère belle dame !” répondait l’autre, “de grâce, calmez-vous !”

  C’était M. de Nonancourt, un vieux beau, l’air momifié dans du cold-cream, et Mme de Larsillois, l’épouse d’un préfet de Louis-Philippe. Elle tremblait extrêmement, car elle avait entendu, tout à l’heure, sur un orgue, une polka qui était un signal entre les insurgés. Beaucoup de bourgeois avaient des imaginations pareilles on croyait que des hommes, dans les catacombes, allaient faire sauter le faubourg Saint-Germain ; des rumeurs s’échappaient des caves ; il se passait aux fenêtres des choses suspectes.

  Tout le monde s’évertua cependant à tranquilliser Mme de Larsillois. L’ordre était rétabli. Plus rien à craindre. “Cavaignac nous a sauvés !” Comme si les horreurs de l’insurrection n’eussent pas été suffisamment nombreuses, on les exagérait. Il y avait eu vingt-trois mille forçats du côté des socialistes, — pas moins ! On ne doutait nullement des vivres empoisonnés, des mobiles sciés entre deux planches, et des inscriptions des drapeaux qui réclamaient le pillage, l’incendie.

  — “Et quelque chose de plus !” ajouta l’ex-préfète.

  — “Ah ! chère !” dit par pudeur Mme Dambreuse, en désignant d’un coup d’oeil les trois jeunes filles.

  M. Dambreuse sortit de son cabinet avec Martinon. Elle détourna la tête, et répondit aux saluts de Pellerin qui s’avançait. L’artiste considérait les murailles, d’une façon inquiète. Le banquier le prit à part, et lui fit comprendre qu’il avait dû, pour le moment, cacher sa toile révolutionnaire.

  — “Sans doute !” dit Pellerin, son échec au Club de l’Intelligence ayant modifié ses opinions.

  M. Dambreuse glissa fort poliment qu’il lui commanderait d’autres travaux.

  — “Mais pardon !… — Ah ! cher ami ! quel bonheur !” Arnoux et Mme Arnoux étaient devant Frédéric.

  Il eut comme un vertige. Rosanette, avec son admiration pour les soldats, l’avait agacé toute l’après-midi ; et le vieil amour se réveilla.

  Le maître d’hôtel vint annoncer que Madame était servie. D’un regard, elle ordonna au Vicomte de prendre le bras de Cécile, dit tout bas à Martinon : “Misérable !” et on passa dans la salle à manger.

  Sous les feuilles vertes d’un ananas, au milieu de la nappe, une dorade s’allongeait, le museau tendu vers un quartier de chevreuil et touchant de sa queue un buisson d’écrevisses. Des figues, des cerises énormes, des poires et des raisins (primeurs de la culture parisienne) montaient en pyramides dans des corbeilles de vieux saxe ; une touffe de fleurs, par intervalles, se mêlait aux claires argenteries ; les stores de soie blanche abaissés devant les fenêtres emplissaient l’appartement d’une lumière douce ; il était rafraîchi par deux fontaines où il y avait des morceaux de glace ; et de grands domestiques en culotte courte servaient. Tout cela semblait meilleur après l’émotion des jours passés. On rentrait dans la jouissance des choses que l’on avait eu peur de perdre ; et Nonancourt exprima le sentiment général en disant :

  — “Ah ! espérons que MM. les républicains vont nous permettre de dîner !”

  — “Malgré leur fraternité !” ajouta spirituellement le père Roque.

  Ces deux honorables étaient à la droite et à la gauche de Mme Dambreuse ayant devant elle son mari, entre Mme de Larsillois flanquée du diplomate et la vieille duchesse, que Fumichon coudoyait. Puis venaient le peintre, le marchand de faïences, Mlle Louise ; et grâce à Martinon qui lui avait enlevé sa place pour se mettre auprès de Cécile’, Frédéric se trouvait à côté de Mme Arnoux.

  Elle portait une robe de barège noir, un cercle d’or au poignet, et comme le premier jour où il avait dîné chez elle, quelque chose de rouge dans les cheveux, une branche de fuchsia entortillée à son chignon. Il ne put s’empêcher de lui dire :

  — “Voilà longtemps que nous ne nous sommes vus !”

  — “Ah !” répliqua-t-elle froidement.


  Il reprit, avec une douceur dans la voix qui atténuait l’impertinence de sa question :

  — “Avez-vous quelquefois pensé à moi ?”

  — “Pourquoi y penserais-je ?”

  Frédéric fut blessé par ce mot.

  — “Vous avez peut-être raison, après tout.”

  Mais, se repentant vite, il jura qu’il n’avait pas vécu un seul jour sans être ravagé par son souvenir.

  — “Je n’en crois absolument rien, monsieur.”

  — “Cependant, vous savez que je vous aime !”

  Mme Arnoux ne répondit pas.

  — “Vous savez que je vous aime.”

  Elle se taisait toujours.

  — “Eh bien, va te promener !”, se dit Frédéric.

  Et, levant les yeux, il aperçut, à l’autre bout de la table, Mlle Roque.

  Elle avait cru coquet de s’habiller tout en vert, couleur qui jurait grossièrement avec le ton de ses cheveux rouges. Sa boucle de ceinture était trop haute, sa collerette l’engonçait ; ce peu d’élégance avait contribué sans doute au froid abord de Frédéric. Elle l’observait de loin, curieusement ; et Arnoux, près d’elle, avait beau prodiguer les galanteries, il n’en pouvait tirer trois paroles, si bien que, renonçant à plaire, il écouta la conversation. Elle roulait maintenant sur les purées d’ananas du Luxembourg.

  Louis Blanc, d’après Fumichon, possédait un hôtel rue Saint-Dominique et refusait de louer aux ouvriers.

  — “Moi, ce que je trouve drôle”, dit Nonancourt, “c’est Ledru-Rollin chassant dans les domaines de la Couronne !”

  — “Il doit vingt mille francs à un orfèvre ajouta Cisy ;” et même on prétend… "

  Mme Dambreuse l’arrêta.

  — “Ah ! que c’est vilain de s’échauffer pour la politique ! Un jeune homme, fi donc ! Occupez-vous plutôt de votre voisine !”

  Ensuite, les gens sérieux attaquèrent les journaux.

  Arnoux prit leur défense ; Frédéric s’en mêla, les appelant des maisons de commerce pareilles aux autres. Leurs écrivains, généralement, étaient des imbéciles, ou des blagueurs ; il se donna pour les connaître, et combattait par des sarcasmes les sentiments généreux de son ami. Mme Arnoux ne voyait pas que c’était une vengeance contre elle.

  Cependant, le Vicomte se torturait l’intellect afin de conquérir Mlle Cécile. D’abord, il étala des goûts d’artiste, en blâmant la forme des carafons et la gravure des couteaux. Puis il parla de son écurie, de son tailleur et de son chemisier ; enfin, il aborda le chapitre de la religion et trouva moyen de faire entendre qu’il accomplissait tous ses devoirs.

  Martinon s’y prenait mieux. D’un train monotone, et en la regardant continuellement, il vantait son profil d’oiseau, sa fade chevelure blonde, ses mains trop courtes. La laide jeune fille se délectait sous cette averse de douceurs.

  On n’en pouvait rien entendre, tous parlant très haut.

  M. Roque voulait pour gouverner la France “un bras de fer” . Nonancourt regretta même que l’échafaud politique fût aboli. On aurait dû tuer en masse tous ces gredins-là !

  — “Ce sont même des lâches”, dit Fumichon. “Je ne vois pas de bravoure à se mettre derrière les barricades !”

  — “A propos, parlez-nous donc de Dussardier !” dit M. Dambreuse en se tournant vers Frédéric.

  Le brave commis était maintenant un héros, comme Sallesse, les frères Jeanson, la femme Péquillet, etc.

  Frédéric, sans se faire prier, débita l’histoire de son ami ; il lui en revint une espèce d’auréole.

  On arriva, tout naturellement, à relater différents traits de courage. Suivant le diplomate, il n’était pas difficile d’affronter la mort, témoin ceux qui se battent en duel.

  — “On peut s’en rapporter au Vicomte”, dit Martinon.

  Le Vicomte devint très rouge.

  Les convives le regardaient ; et Louise, plus étonnée que les autres, murmura :

  — “Qu’est-ce donc ?”

  — “Il a calé devant Frédéric”, reprit tout bas Arnoux. “Vous savez quelque chose, mademoiselle ?” demanda aussitôt Nonancourt ; et il dit sa réponse à Mme Dambreuse, qui, se penchant un peu, se mit à regarder Frédéric.

  Martinon n’attendit pas les questions de Cécile. Il lui apprit que cette affaire concernait une personne inqualifiable. La jeune fille se recula légèrement sur sa chaise, comme pour fuir le contact de ce libertin.

  La conversation avait recommencé. Les grands vins de Bordeaux circulaient, — on s’animait — , Pellerin en voulait à la révolution à cause du musée espagnol, définitivement perdu. C’était ce qui l’affligeait le plus, comme peintre. A ce mot, M. Roque l’interpella.

  — “Ne seriez-vous pas l’auteur d’un tableau très remarquable ?”

  — “Peut-être ! Lequel ?”

  — “Cela représente une dame dans un costume… ma foi !… un peu… léger, avec une bourse et un paon derrière.”

  Frédéric à son tour s’empourpra. Pellerin faisait semblant de ne pas entendre.

  — “Cependant c’est bien de vous ! Car il y a votre nom écrit au bas, et une ligne sur le cadre constatant que c’est la propriété de M. Moreau.”

  Un jour que le père Roque et sa fille l’attendaient chez lui, ils avaient vu le portrait de la Maréchale. Le bonhomme l’avait même pris pour “un tableau gothique.”

  — “Non !” dit Pellerin brutalement ; “c’est un portrait de femme.”

  Martinon ajouta :

  — “D’une femme très vivante ! N’est-ce pas, Cisy ?”

  — “Eh ! je n’en sais rien.”

  — “Je croyais que vous la connaissiez. Mais du moment que ça vous fait de la peine, mille excuses !”

  Cisy baissa les yeux, prouvant par son embarras qu’il avait dû jouer un rôle pitoyable à l’occasion de ce portrait. Quant à Frédéric, le modèle ne pouvait être que sa maîtresse. Ce fut une de ces convictions qui se forment tout de suite, et les figures de l’assemblée la manifestaient clairement.

  — “Comme il me mentait !” se dit Mme Arnoux.

  — “C’est donc pour cela qu’il m’a quittée !” pensa Louise.

  Frédéric s’imaginait que ces deux histoires pouvaient le compromettre ; et, quand on fut dans le jardin, il en fit des reproches à Martinon.

  L’amoureux de Mlle Cécile lui éclata de rire au nez.

  — “Eh ! pas du tout ! ça te servira ! Va de l’avant !” Que voulait-il dire ? D’ailleurs, pourquoi cette bienveillance si contraire à ses habitudes ? Sans rien expliquer, il s’en alla vers le fond, où les dames étaient assises. Les hommes se tenaient debout, et Pellerin, au milieu d’eux. émettait des idées. Ce qu’il y avait de plus favorable pour les arts, c’était une monarchie bien entendue. Les temps modernes le dégoûtaient, “quand ce ne serait qu’à cause de la garde nationale”, il regrettait le Moyen Age, Louis XIV ; M. Roque le félicita de ses opinions, avouant même qu’elles renversaient tous ses préjugés sur les artistes. Mais il s’éloigna presque aussitôt, attiré par la voix de Fumichon. Arnoux tâchait d’établir qu’il y a deux socialismes, un bon et un mauvais. L’industriel n’y voyait pas de différence, la tête lui tournant de colère au mot propriété.

  — “C’est un droit écrit dans la nature ! Les enfants tiennent à leurs joujoux ; tous les peuples sont de mon avis, tous les animaux ; le lion même, s’il pouvait parler, se déclarerait propriétaire ? Ainsi, moi, messieurs, j’ai commencé avec quinze mille francs de capital ! Pendant trente ans, savez-vous, je me levais régulièrement à quatre heures du matin ! J’ai eu un mal des cinq cents diables à faire ma fortune ! Et on viendra me soutenir que je n’en suis pas le maître, que mon argent n’est pas mon argent, enfin, que la propriété, c’est le vol !”

  — “Mais Proudhon…”

  — “Laissez-moi tranquille, avec votre Proudhon ! S’il était là, je crois que je l’étranglerais !”

  Il l’aurait étranglé. Après les liqueurs surtout, Fumichon ne se
connaissait plus ; et son visage apoplectique était près d’éclater comme un obus.

  — “Bonjour, Arnoux”, dit Hussonnet, qui passa lestement sur le gazon.

  Il apportait à M. Dambreuse la première feuille d’une brochure intitulée l’Hydre, le bohème défendant les intérêts d’un cercle réactionnaire, et le banquier le présenta comme tel à ses hôtes.

  Hussonnet les divertit, en soutenant d’abord que les marchands de suif payaient trois cent quatre-vingt-douze gamins pour crier chaque soir : “Des lampions !” puis en blaguant les principes de 89, l’affranchissement des nègres, les orateurs de la gauche ; il se lança même jusqu’à faire Prudhomme sur une barricade, peut-être par l’effet d’une jalousie naïve contre ces bourgeois qui avaient bien dîné. La charge plut médiocrement. Leurs figures s’allongèrent.

  Ce n’était pas le moment de plaisanter, du reste Nonancourt le dit, en rappelant la mort de Monseigneur Affre et celle du général Bréa. Elles étaient toujours rappelées ; on en faisait des arguments. M. Roque déclara le trépas de l’Archevêque : “tout ce qu’il y avait de plus sublime” ; Fumichon donnait la palme au militaire ; et, au lieu de déplorer simplement ces deux meurtres, on discuta pour savoir lequel devait exciter la plus forte indignation. Un second parallèle vint après, celui de Lamoricière et de Cavaignac, M. Dambreuse exaltant Cavaignac et Nonancourt Lamoricière. Personne de la compagnie, sauf Arnoux, n’avait pu les voir à l’œuvre. Tous n’en formulèrent pas moins sur leurs opérations un jugement irrévocable. Frédéric s’était récusé, confessant qu’il n’avait pas pris les armes. Le diplomate et M. Dambreuse lui firent un signe de tête approbatif. En effet, avoir combattu l’émeute, c’était avoir défendu la République. Le résultat, bien que favorable, la consolidait ; et, maintenant qu’on était débarrassé des vaincus, on souhaitait l’être des vainqueurs.

  A peine dans le jardin, Mme Dambreuse, prenant Cisy, l’avait gourmandé de sa maladresse ; à la vue de Martinon, elle le congédia, puis voulut savoir de son futur neveu la cause de ses plaisanteries sur le Vicomte.

 

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