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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 276

by Gustave Flaubert


  Une angoisse saisit Bouvard et Pécuchet. Ils se levèrent, et impatients d'être renseignés, s'avancèrent tête nue, du côté de Chavignolles.

  Une vieille femme passa. Elle ne savait rien. Ils arrêtèrent un petit garçon qui répondit : — Je crois que c'est le feu ? et le tambour continuait à battre, la cloche tintait plus fort. Enfin, ils atteignirent les premières maisons du village. L'épicier leur cria de loin : — Le feu est chez vous !

  Pécuchet prit le pas gymnastique ; et il disait à Bouvard courant du même train à son côté : — Une, deux ; une, deux ; — en mesure ! comme les chasseurs de Vincennes.

  La route qu'ils suivaient montait toujours ; le terrain en pente leur cachait l'horizon. Ils arrivèrent en haut, près de la Butte ; — et, d'un seul coup d'oeil, le désastre leur apparut.

  Toutes les meules, çà et là, flambaient comme des volcans — au milieu de la plaine dénudée, dans le calme du soir.

  Il y avait, autour de la plus grande, trois cents personnes peut-être ; et sous les ordres de M. Foureau, le maire, en écharpe tricolore, des gars avec des perches et des crocs tiraient la paille du sommet, afin de préserver le reste.

  Bouvard dans son empressement faillit renverser Mme Bordin qui se trouvait là. Puis, apercevant un de ses valets, il l'accabla d'injures pour ne l'avoir pas averti. Le valet au contraire, par excès de zèle avait d'abord couru à la maison, à l'église, puis chez Monsieur, et était revenu par l'autre route.

  Bouvard perdait la tête. Ses domestiques l'entouraient parlant à la fois ; — et il défendait d'abattre les meules, suppliait qu'on le secourût, exigeait de l'eau, réclamait des pompiers !

  — Est-ce que nous en avons ! s'écria le maire.

  — C'est de votre faute ! reprit Bouvard. Il s'emportait, proféra des choses inconvenantes ; — et tous admirèrent la patience de M. Foureau qui était brutal cependant, comme l'indiquaient ses grosses lèvres et sa mâchoire de bouledogue.

  La chaleur des meules devint si forte qu'on ne pouvait plus en approcher. Sous les flammes dévorantes la paille se tordait avec des crépitations, les grains de blé vous cinglaient la figure comme des grains de plomb. Puis, la meule s'écroulait par terre en un large brasier, d'où s'envolaient des étincelles ; — et des moires ondulaient sur cette masse rouge, qui offrait dans les alternances de sa couleur, des parties roses comme du vermillon, et d'autres brunes comme du sang caillé. La nuit était venue ; le vent soufflait ; des tourbillons de fumée enveloppaient la foule ; — une flammèche, de temps à autre, passait sur le ciel noir.

  Bouvard contemplait l'incendie, en pleurant doucement. Ses yeux disparaissaient sous leurs paupières gonflées ; — et il avait tout le visage comme élargi par la douleur. Mme Bordin, en jouant avec les franges de son châle vert l'appelait pauvre Monsieur, tâchait de le consoler. Puisqu'on n'y pouvait rien, il devait se faire une raison.

  Pécuchet ne pleurait pas. Très pâle ou plutôt livide, la bouche ouverte et les cheveux collés par la sueur froide, il se tenait à l'écart, dans ses réflexions. — Mais le curé, survenu tout à coup, murmura d'une voix câline : — Ah ! quel malheur, véritablement ; c'est bien fâcheux ! Soyez sûr que je participe !…

  Les autres n'affectaient aucune tristesse. Ils causaient en souriant, la main étendue devant les flammes. Un vieux ramassa des brins qui brûlaient pour allumer sa pipe. Des enfants se mirent à danser. Un polisson s'écria même que c'était bien amusant.

  — Oui ! il est beau, l'amusement ! reprit Pécuchet qui venait de l'entendre.

  Le feu diminua. Les tas s'abaissèrent ; — et une heure après, il ne restait plus que des cendres, faisant sur la plaine des marques rondes et noires. Alors on se retira.

  Mme Bordin et l'abbé Jeufroy reconduisirent Messieurs Bouvard et

  Pécuchet jusqu'à leur domicile.

  Pendant la route, la veuve adressa à son voisin des reproches fort aimables sur sa sauvagerie — et l'ecclésiastique exprima toute sa surprise de n'avoir pu connaître jusqu'à présent un de ses paroissiens aussi distingué.

  Seul à seul, ils cherchèrent la cause de l'incendie — et au lieu de reconnaître avec tout le monde que la paille humide s'était enflammée spontanément, ils soupçonnèrent une vengeance. Elle venait, sans doute, de maître Gouy, ou peut-être du taupier ? Six mois auparavant Bouvard avait refusé ses services, et même soutenu dans un cercle d'auditeurs que son industrie étant funeste, le gouvernement la devait interdire. L'homme, depuis ce temps-là, rôdait aux environs. Il portait sa barbe entière, et leur semblait effrayant, surtout le soir quand il apparaissait au bord des cours, en secouant sa longue perche, garnie de taupes suspendues.

  Le dommage était considérable, et pour se reconnaître dans leur situation, Pécuchet pendant huit jours travailla les registres de Bouvard qui lui parurent un véritable labyrinthe. Après avoir collationné le journal, la correspondance et le grand livre couvert de notes au crayon et de renvois, il découvrit la vérité : pas de marchandises à vendre, aucun effet à recevoir, et en caisse, zéro ; le capital se marquait par un déficit de trente-trois mille francs.

  Bouvard n'en voulut rien croire, et plus de vingt fois, ils recommencèrent les calculs. Ils arrivaient toujours à la même conclusion. Encore deux ans d'une agronomie pareille, leur fortune y passait !

  Le seul remède était de vendre.

  Au moins fallait-il consulter un notaire. La démarche était trop pénible ; Pécuchet s'en chargea.

  D'après l'opinion de M. Marescot, mieux valait ne point faire d'affiches. Il parlerait de la ferme à des clients sérieux et laisserait venir leurs propositions.

  — Très bien ! dit Bouvard on a du temps devant soi ! Il allait prendre un fermier ; ensuite, on verrait. Nous ne serons pas plus malheureux qu'autrefois ! seulement nous voilà forcés à des économies !

  Elles contrariaient Pécuchet à cause du jardinage, et quelques jours après, il dit :

  — Nous devrions nous livrer exclusivement à l'arboriculture, non pour le plaisir, mais comme spéculation ! — Une poire qui revient à trois sols est quelquefois vendue dans la capitale jusqu'à des cinq et six francs ! Des jardiniers se font avec les abricots vingt-cinq mille livres de rentes ! À Saint Pétersbourg pendant l'hiver, on paie le raisin un napoléon la grappe ! C'est une belle industrie, tu en conviendras ! Et qu'est-ce que ça coûte ? des soins, du fumier, et le repassage d'une serpette !

  Il monta tellement l'imagination de Bouvard, que tout de suite, ils cherchèrent dans leurs livres une nomenclature de plants à acheter ; — et ayant choisi des noms qui leur paraissaient merveilleux, ils s'adressèrent à un pépiniériste de Falaise, lequel s'empressa de leur fournir trois cents tiges dont il ne trouvait pas le placement.

  Ils avaient fait venir un serrurier pour les tuteurs, un quincaillier pour les raidisseurs, un charpentier pour les supports. Les formes des arbres étaient d'avance dessinées. Des morceaux de latte sur le mur figuraient des candélabres. Deux poteaux à chaque bout des plates-bandes guindaient horizontalement des fils de fer ; — et dans le verger, des cerceaux indiquaient la structure des vases, des baguettes en cône celle des pyramides — si bien qu'en arrivant chez eux, on croyait voir les pièces de quelque machine inconnue, ou la carcasse d'un feu d'artifice.

  Les trous étant creusés, ils coupèrent l'extrémité de toutes les racines, bonnes ou mauvaises, et les enfouirent dans un compost. Six mois après, les plants étaient morts. Nouvelles commandes au pépiniériste, et plantations nouvelles, dans des trous encore plus profonds ! Mais la pluie détrempant le sol, les greffes d'elles-mêmes s'enterrèrent et les arbres s'affranchirent.

  Le printemps venu, Pécuchet se mit à la taille des poiriers. Il n'abattit pas les flèches, respecta les lambourdes ; — et s'obstinant à vouloir coucher d'équerre les duchesses qui devaient former les cordons unilatéraux, il les cassait ou les arrachait, invariablement. Quant aux pêchers, il s'embrouilla dans les sur-mères, les sous-mères, et les deuxièmes sous-mères. Des vides et des pleins se présentaient toujours où il n'en fallait pas ; — et
impossible d'obtenir sur l'espalier un rectangle parfait, avec six branches à droite et six à gauche, — non compris les deux principales, le tout formant une belle arête de poisson.

  Bouvard tâcha de conduire les abricotiers. Ils se révoltèrent. Il abattit leurs troncs à ras du sol ; aucun ne repoussa. Les cerisiers, auxquels il avait fait des entailles, produisirent de la gomme.

  D'abord ils taillèrent très long, ce qui éteignait les yeux de la base, puis trop court, ce qui amenait des gourmands : et souvent ils hésitaient ne sachant pas distinguer les boutons à bois des boutons à fleurs. Ils s'étaient réjouis d'avoir des fleurs : mais ayant reconnu leur faute, ils en arrachaient les trois quarts, pour fortifier le reste.

  Incessamment, ils parlaient de la sève et du cambium, du palissage, du cassage, de l'éborgnage. Ils avaient au milieu de leur salle à manger, dans un cadre, la liste de leurs élèves, avec un numéro qui se répétait dans le jardin, sur un petit morceau de bois, au pied de l'arbre.

  Levés dès l'aube, ils travaillaient jusqu'à la nuit, le porte-jonc à la ceinture. Par les froides matinées de printemps Bouvard gardait sa veste de tricot sous sa blouse, Pécuchet sa vieille redingote sous sa serpillière ; — et les gens qui passaient le long de la claire-voie les entendaient tousser dans le brouillard.

  Quelquefois Pécuchet tirait de sa poche son manuel ; et il en étudiait un paragraphe, debout, avec sa bêche auprès de lui, dans la pose du jardinier qui décorait le frontispice du livre. Cette ressemblance le flatta même beaucoup. Il en conçut plus d'estime pour l'auteur.

  Bouvard était continuellement juché sur une haute échelle devant les pyramides. Un jour, il fut pris d'un étourdissement — et n'osant plus descendre, cria pour que Pécuchet vînt à son secours.

  Enfin des poires parurent ; et le verger avait des prunes. Alors ils employèrent contre les oiseaux tous les artifices recommandés. Mais les fragments de glace miroitaient à éblouir, la cliquette du moulin à vent les réveillait pendant la nuit — et les moineaux perchaient sur le mannequin. Ils en firent un second, et même un troisième, dont ils varièrent le costume, inutilement.

  Cependant, ils pouvaient espérer quelques fruits. Pécuchet venait d'en remettre la note à Bouvard quand tout à coup le tonnerre retentit et la pluie tomba, — une pluie lourde et violente. Le vent, par intervalles, secouait toute la surface de l'espalier. Les tuteurs s'abattaient l'un après l'autre — et les malheureuses quenouilles en se balançant entrechoquaient leurs poires.

  Pécuchet surpris par l'averse s'était réfugié dans la cahute. Bouvard se tenait dans la cuisine. Ils voyaient tourbillonner devant eux, des éclats de bois, des branches, des ardoises ; — et les femmes de marin qui sur la côte, à dix lieues de là regardaient la mer, n'avaient pas l'oeil plus tendu et le coeur plus serré. Puis tout à coup, les supports et les barres des contre-espaliers avec le treillage, s'abattirent sur les plates-bandes.

  Quel tableau, quand ils firent leur inspection ! Les cerises et les prunes couvraient l'herbe entre les grêlons qui fondaient. Les passe-colmar étaient perdus, comme le Bési-des-vétérans et les Triomphes-de-Jodoigne. À peine, s'il restait parmi les pommes quelques bons-papas. Et douze Tétons-de-Vénus, toute la récolte des pêches, roulaient dans les flaques d'eau, au bord des buis déracinés.

  Après le dîner, où ils mangèrent fort peu, Pécuchet dit avec douceur :

  — Nous ferions bien de voir à la ferme, s'il n'est pas arrivé quelque chose ?

  — Bah ! pour découvrir encore des sujets de tristesse !

  — Peut-être ? car nous ne sommes guère favorisés ! — et ils se plaignirent de la Providence et de la Nature.

  Bouvard, le coude sur la table, poussait sa petite susurration — et, comme toutes les douleurs se tiennent, les anciens projets agricoles lui revinrent à la mémoire, particulièrement la féculerie et un nouveau genre de fromages.

  Pécuchet respirait bruyamment ; — et tout en se fourrant dans les narines des prises de tabac, il songeait que si le sort l'avait voulu, il ferait maintenant partie d'une société d'agriculture, brillerait aux expositions, serait cité dans les journaux.

  Bouvard promena autour de lui des yeux chagrins.

  — Ma foi ! j'ai envie de me débarrasser de tout cela, pour nous établir autre part !

  — Comme tu voudras dit Pécuchet ; — et un moment après :

  — Les auteurs nous recommandent de supprimer tout canal direct. La sève, par là, se trouve contrariée, et l'arbre forcément en souffre. Pour se bien porter, il faudrait qu'il n'eût pas de fruits. Cependant, ceux qu'on ne taille et qu'on ne fume jamais en produisent — de moins gros, c'est vrai, mais de plus savoureux. J'exige qu'on m'en donne la raison ! — et, non seulement, chaque espèce réclame des soins particuliers, mais encore chaque individu, suivant le climat, la température, un tas de choses ! où est la règle, alors ? et quel espoir avons-nous d'aucun succès ou bénéfice ?

  Bouvard lui répondit :

  — Tu verras dans Gasparin que le bénéfice ne peut dépasser le dixième du capital. Donc on ferait mieux de placer ce capital dans une maison de banque ; au bout de quinze ans, par l'accumulation des intérêts, on aurait le double sans s'être foulé le tempérament.

  Pécuchet baissa la tête.

  — L'arboriculture pourrait bien être une blague ?

  — Comme l'agronomie ! répliqua Bouvard.

  Ensuite, ils s'accusèrent d'avoir été trop ambitieux — et ils résolurent de ménager désormais leur peine et leur argent. Un émondage de temps à autre suffirait au verger. Les contre-espaliers furent proscrits, et ils ne remplaceraient pas les arbres morts — mais il allait se présenter des intervalles fort vilains, à moins de détruire tous les autres qui restaient debout. Comment s'y prendre ?

  Pécuchet fit plusieurs épures, en se servant de sa boîte de mathématiques. Bouvard lui donnait des conseils. Ils n'arrivaient à rien de satisfaisant. Heureusement qu'ils trouvèrent dans leur bibliothèque l'ouvrage de Boitard, intitulé L'Architecte des Jardins.

  L'auteur les divise en une infinité de genres. Il y a, d'abord, le genre mélancolique et romantique, qui se signale par des immortelles, des ruines, des tombeaux, et un ex-voto à la Vierge, indiquant la place où un seigneur est tombé sous le fer d'un assassin ; on compose le genre terrible avec des rocs suspendus, des arbres fracassés, des cabanes incendiées, le genre exotique en plantant des cierges du Pérou pour faire naître des souvenirs à un colon ou à un voyageur. Le genre grave doit offrir, comme Ermenonville, un temple à la philosophie. Les obélisques et les arcs de triomphe caractérisent le genre majestueux, de la mousse et des grottes le genre mystérieux, un lac le genre rêveur. Il y a même le genre fantastique, dont le plus beau spécimen se voyait naguère dans un jardin wurtembergeois — car, on y rencontrait successivement, un sanglier, un ermite, plusieurs sépulcres, et une barque se détachant d'elle-même du rivage, pour vous conduire dans un boudoir, où des jets d'eau vous inondaient, quand on se posait sur le sofa.

  Devant cet horizon de merveilles, Bouvard et Pécuchet eurent comme un éblouissement. Le genre fantastique leur parut réservé aux princes. Le temple à la philosophie serait encombrant. L'ex-voto à la madone n'aurait pas de signification, vu le manque d'assassins, et, tant pis pour les colons et les voyageurs, les plantes américaines coûtaient trop cher. Mais les rocs étaient possibles comme les arbres fracassés, les immortelles et la mousse ; — et dans un enthousiasme progressif, après beaucoup de tâtonnements, avec l'aide d'un seul valet, et pour une somme minime, ils se fabriquèrent une résidence qui n'avait pas d'analogue dans tout le département.

  La charmille ouverte çà et là donnait jour sur le bosquet, rempli d'allées sinueuses en façon de labyrinthe. Dans le mur de l'espalier, ils avaient voulu faire un arceau sous lequel on découvrirait la perspective. Comme le chaperon ne pouvait se tenir suspendu, il en était résulté une brèche énorme, avec des ruines par terre.

  Ils avaient sacrifié les asperges pour bâtir à la place un tombeau étrusque c'est-à-dire un quadri
latère en plâtre noir, ayant six pieds de hauteur, et l'apparence d'une niche à chien. Quatre sapinettes aux angles flanquaient ce monument, qui serait surmonté par une urne et enrichi d'une inscription.

  Dans l'autre partie du potager une espèce de Rialto enjambait un bassin, offrant sur ses bords des coquilles de moules incrustées. La terre buvait l'eau, n'importe ! Il se formerait un fond de glaise, qui la retiendrait.

  La cahute avait été transformée en cabane rustique, grâce à des verres de couleur. Au sommet du vigneau six arbres équarris supportaient un chapeau de fer-blanc à pointes retroussées, et le tout signifiait une pagode chinoise.

  Ils avaient été sur les rives de l'Orne, choisir des granits, les avaient cassés, numérotés, rapportés eux-mêmes dans une charrette, puis avaient joint les morceaux avec du ciment, en les accumulant les uns par-dessus les autres ; et au milieu du gazon se dressait un rocher, pareil à une gigantesque pomme de terre.

  Quelque chose manquait au delà pour compléter l'harmonie. Ils abattirent le plus gros tilleul de la charmille (aux trois quarts mort, du reste) et le couchèrent dans toute la longueur du jardin, de telle sorte qu'on pouvait le croire apporté par un torrent, ou renversé par la foudre.

  La besogne finie, Bouvard qui était sur le perron, cria de loin :

  — Ici ! on voit mieux !

  — Voit mieux fut répété dans l'air.

  Pécuchet répondit :

  — J'y vais !

  — Y vais !

  — Tiens ! un écho !

  — Écho !

  Le tilleul, jusqu'alors l'avait empêché de se produire ; — et il était favorisé par la pagode, faisant face à la grange, dont le pignon surmontait la charmille.

  Pour essayer l'écho, ils s'amusèrent à lancer des mots plaisants.

  Bouvard en hurla d'obscènes.

  Il avait été plusieurs fois à Falaise, sous prétexte d'argent à recevoir — et il en revenait toujours avec de petits paquets qu'il enfermait dans sa commode. Pécuchet partit un matin, pour se rendre à Bretteville, et rentra fort tard, avec un panier qu'il cacha sous son lit.

 

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