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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 287

by Gustave Flaubert


  La science qu'on nomme esthétique, trancherait peut-être leurs différends. Un ami de Dumouchel, professeur de philosophie, leur envoya une liste d'ouvrages sur la matière. Ils travaillaient à part, et se communiquaient leurs réflexions.

  D'abord qu'est-ce que le Beau ?

  Pour Schelling c'est l'infini s'exprimant par le fini, pour Reid une qualité occulte, pour Jouffroy un trait indécomposable, pour De Maistre ce qui plaît à la vertu ; pour le P. André, ce qui convient à la Raison.

  Et il existe plusieurs sortes de Beau : un beau dans les sciences, la géométrie est belle, un beau dans les moeurs, on ne peut nier que la mort de Socrate ne soit belle. Un beau dans le règne animal. La Beauté du chien consiste dans son odorat. Un cochon ne saurait être beau, vu ses habitudes immondes ; un serpent non plus, car il éveille en nous des idées de bassesse. Les fleurs, les papillons, les oiseaux peuvent être beaux. Enfin la condition première du Beau, c'est l'unité dans la variété, voilà le principe.

  — Cependant, dit Bouvard, deux yeux louches sont plus variés que deux yeux droits et produisent moins bon effet, — ordinairement.

  Ils abordèrent la question du sublime.

  Certains objets, sont d'eux-mêmes sublimes, le fracas d'un torrent, des ténèbres profondes, un arbre battu par la tempête. Un caractère est beau quand il triomphe, et sublime quand il lutte.

  — Je comprends dit Bouvard le Beau est le Beau, et le Sublime le très

  Beau.

  Comment les distinguer ?

  — Au moyen du tact, répondit Pécuchet.

  — Et le tact, d'où vient-il ?

  — Du goût !

  — Qu'est-ce que le goût ?

  On le définit un discernement spécial, un jugement rapide, l'avantage de distinguer certains rapports.

  — Enfin le goût c'est le goût, — et tout cela ne dit pas la manière d'en avoir.

  Il faut observer les bienséances ; mais les bienséances varient ; — et si parfaite que soit une oeuvre, elle ne sera pas toujours irréprochable. — Il y a, pourtant, un Beau indestructible, et dont nous ignorons les lois, car sa genèse est mystérieuse.

  Puisqu'une idée ne peut se traduire par toutes les formes, nous devons reconnaître des limites entre les Arts, et dans chacun des Arts plusieurs genres. Mais des combinaisons surgissent où le style de l'un entrera dans l'autre sous peine de dévier du but, de ne pas être vrai.

  L'application trop exacte du Vrai nuit à la Beauté, et la préoccupation de la Beauté empêche le Vrai. Cependant, sans idéal pas de Vrai ; — c'est pourquoi les types sont d'une réalité plus continue que les portraits. L'Art, d'ailleurs, ne traite que la vraisemblance — mais la vraisemblance dépend de qui l'observe, est une chose relative, passagère.

  Ils se perdaient ainsi dans les raisonnements. Bouvard, de moins en moins, croyait à l'esthétique.

  — Si elle n'est pas une blague, sa rigueur se démontrera par des exemples. Or, écoute. Et il lut une note, qui lui avait demandé bien des recherches.

  Bouhours accuse Tacite de n'avoir pas la simplicité que réclame l'Histoire. M. Droz, un professeur, blâme Shakespeare pour son mélange du sérieux et du bouffon, Nisard, autre professeur, trouve qu'André Chénier est comme poète au-dessous du XVIIe siècle, Blair, Anglais, déplore dans Virgile le tableau des harpies. Marmontel gémit sur les licences d'Homère. Lamotte n'admet point l'immoralité de ses héros, Vida s'indigne de ses comparaisons. Enfin, tous les faiseurs de rhétoriques, de poétiques et d'esthétiques me paraissent des imbéciles !

  — Tu exagères ! dit Pécuchet.

  Des doutes l'agitaient — car si les esprits médiocres (comme observe Longin) sont incapables de fautes, les fautes appartiennent aux maîtres, et on devra les admirer ? C'est trop fort ! Cependant les maîtres sont les maîtres ! Il aurait voulu faire s'accorder les doctrines avec les oeuvres, les critiques et les poètes, saisir l'essence du Beau ; — et ces questions le travaillèrent tellement que sa bile en fut remuée. Il y gagna une jaunisse.

  Elle était à son plus haut période, quand Marianne la cuisinière de Mme

  Bordin vint demander à Bouvard un rendez-vous pour sa maîtresse.

  La veuve n'avait pas reparu depuis la séance dramatique. Était-ce une avance ? Mais pourquoi l'intermédiaire de Marianne ? — Et pendant toute la nuit, l'imagination de Bouvard s'égara.

  Le lendemain, vers deux heures, il se promenait dans le corridor et regardait de temps à autre par la fenêtre ; un coup de sonnette retentit. C'était le notaire.

  Il traversa la cour, monta l'escalier, se mit dans le fauteuil — et les premières politesses échangées, dit que las d'attendre Mme Bordin, il avait pris les devants. Elle désirait lui acheter les Écalles.

  Bouvard sentit comme un refroidissement et passa dans la chambre de

  Pécuchet.

  Pécuchet ne sut que répondre. Il était soucieux ; — M. Vaucorbeil devant venir tout à l'heure.

  Enfin, elle arriva. Son retard s'expliquait par l'importance de sa toilette : un cachemire, un chapeau, des gants glacés, la tenue qui sied aux occasions sérieuses.

  Après beaucoup d'ambages, elle demanda si mille écus ne seraient pas suffisants ?

  — Un acre ! Mille écus ? jamais !

  Elle cligna ses paupières : — Ah ! pour moi !

  Et tous les trois restaient silencieux. M. de Faverges entra.

  Il tenait sous le bras, comme un avoué, une serviette de maroquin — et en la posant sur la table :

  — Ce sont des brochures ! Elles ont trait à la Réforme — question brûlante ; — mais voici une chose qui vous appartient sans doute ? Et il tendit à Bouvard le second volume des Mémoires du Diable.

  Mélie, tout à l'heure, le lisait dans la cuisine ; et comme on doit surveiller les moeurs de ces gens-là, il avait cru bien faire en confisquant le livre.

  Bouvard l'avait prêté à sa servante. On causa des romans.

  Mme Bordin les aimait, quand ils n'étaient pas lugubres.

  — Les écrivains dit M. de Faverges nous peignent la vie sous des couleurs flatteuses !

  — Il faut peindre ! objecta Bouvard.

  — Alors, on n'a plus qu'à suivre l'exemple !…

  — Il ne s'agit pas d'exemple !

  — Au moins, conviendrez-vous qu'ils peuvent tomber entre les mains d'une jeune fille. Moi, j'en ai une.

  — Charmante ! dit le notaire, en prenant la figure qu'il avait les jours de contrat de mariage.

  — Eh bien, à cause d'elle, ou plutôt des personnes qui l'entourent, je les prohibe dans ma maison, car le Peuple, cher monsieur !…

  — Qu'a-t-il fait, le Peuple ? dit Vaucorbeil, paraissant tout à coup sur le seuil.

  Pécuchet, qui avait reconnu sa voix, vint se mêler à la compagnie.

  — Je soutiens reprit le comte qu'il faut écarter de lui certaines lectures.

  Vaucorbeil répliqua : — Vous n'êtes donc pas pour l'instruction ?

  — Si fait ! Permettez ?

  — Quand tous les jours dit Marescot on attaque le gouvernement !

  — Où est le mal ?

  Et le gentilhomme et le médecin se mirent à dénigrer Louis-Philippe, rappelant l'affaire Pritchard, les lois de septembre contre la liberté de la presse.

  — Et celle du théâtre ! ajouta Pécuchet.

  Marescot n'y tenait plus. — Il va trop loin, votre théâtre !

  — Pour cela, je vous l'accorde ! dit le comte ; des pièces qui exaltent le suicide !

  — Le suicide est beau ! — témoin Caton, objecta Pécuchet.

  Sans répondre à l'argument, M. de Faverges stigmatisa ces oeuvres, où l'on bafoue les choses les plus saintes, la famille, la propriété, le mariage !

  — Eh bien, et Molière ? dit Bouvard.

  Marescot, homme de goût, riposta que Molière ne passerait plus — et d'ailleurs était un peu surfait.

  — Enfin dit le comte Victor Hugo a été sans pitié — oui sans pitié, pour Marie-Antoinette, en traînant sur la claie, le type de la Reine dans le personn
age de Marie Tudor !

  — Comment ! s'écria Bouvard moi — auteur — je n'ai pas le droit…

  — Non, monsieur, vous n'avez pas le droit de nous montrer le crime sans mettre à côté un correctif, sans nous offrir une leçon.

  Vaucorbeil trouvait aussi que l'Art devait avoir un but : viser à l'amélioration des masses ! Chantez-nous la science, nos découvertes, le patriotisme et il admirait Casimir Delavigne.

  Mme Bordin vanta le marquis de Foudras.

  Le notaire reprit : — Mais la langue, y pensez-vous ?

  — La langue ? comment ?

  — On vous parle du style ! cria Pécuchet. Trouvez-vous ses ouvrages bien écrits ?

  — Sans doute, fort intéressants !

  Il leva les épaules — et elle rougit sous l'impertinence.

  Plusieurs fois, Mme Bordin avait tâché de revenir à son affaire. Il était trop tard pour la conclure. Elle sortit au bras de Marescot.

  Le comte distribua ses pamphlets, en recommandant de les propager.

  Vaucorbeil allait partir, quand Pécuchet l'arrêta.

  — Vous m'oubliez, Docteur !

  Sa mine jaune était lamentable, avec ses moustaches, et ses cheveux noirs qui pendaient sous un foulard mal attaché.

  — Purgez-vous dit le médecin ; et lui donnant deux petites claques comme à un enfant : Trop de nerfs, trop artiste !

  Cette familiarité lui fit plaisir. Elle le rassurait ; — et dès qu'ils furent seuls :

  — Tu crois que ce n'est pas sérieux ?

  — Non ! bien sûr !

  Ils résumèrent ce qu'ils venaient d'entendre. La moralité de l'Art se renferme pour chacun dans le côté qui flatte ses intérêts. On n'aime pas la Littérature.

  Ensuite ils feuilletèrent les imprimés du Comte. Tous réclamaient le suffrage universel.

  — Il me semble dit Pécuchet que nous aurons bientôt du grabuge ? Car il voyait tout en noir, peut-être à cause de sa jaunisse.

  CHAPITRE VI

  Dans la matinée du 25 février 1848, on apprit à Chavignolles, par un individu venant de Falaise, que Paris était couvert de barricades — et le lendemain, la proclamation de la République fut affichée sur la mairie.

  Ce grand événement stupéfia les bourgeois.

  Mais quand on sut que la Cour de cassation, la Cour d'appel, la Cour des Comptes, le Tribunal de commerce, la Chambre des notaires, l'Ordre des avocats, le Conseil d'État, l'Université, les généraux et M. de la Rochejacquelein lui-même donnaient leur adhésion au Gouvernement Provisoire, les poitrines se desserrèrent ; — et comme à Paris on plantait des arbres de la liberté, le Conseil municipal décida qu'il en fallait à Chavignolles.

  Bouvard en offrit un, réjoui dans son patriotisme par le triomphe du Peuple — quant à Pécuchet, la chute de la Royauté confirmait trop ses prévisions pour qu'il ne fût pas content.

  Gorju, leur obéissant avec zèle, déplanta un des peupliers qui bordaient la prairie au-dessous de la Butte, et le transporta jusqu'au Pas de la Vaque, à l'entrée du bourg, endroit désigné.

  Avant l'heure de la cérémonie, tous les trois attendaient le cortège.

  Un tambour retentit, une croix d'argent se montra ; ensuite, parurent deux flambeaux que tenaient des chantres, et M. le curé avec l'étole, le surplis, la chape et la barrette. Quatre enfants de choeur l'escortaient, un cinquième portait le seau pour l'eau bénite, et le sacristain le suivait.

  Il monta sur le rebord de la fosse où se dressait le peuplier, garni de bandelettes tricolores. On voyait en face le maire et ses deux adjoints Beljambe et Marescot, puis les notables, M. de Faverges, Vaucorbeil, Coulon le juge de paix, bonhomme à figure somnolente ; Heurtaux s'était coiffé d'un bonnet de police — et Alexandre Petit le nouvel instituteur, avait mis sa redingote, une pauvre redingote verte, celle des dimanches. Les pompiers, que commandait Girbal sabre au poing, formaient un seul rang ; de l'autre côté brillaient les plaques blanches de quelques vieux shakos du temps de La Fayette — cinq ou six, pas plus, la garde nationale étant tombée en désuétude à Chavignolles. Des paysans et leurs femmes, des ouvriers des fabriques voisines, des gamins, se tassaient par derrière ; — et Placquevent, le garde champêtre, haut de cinq pieds huit pouces, les contenait du regard, en se promenant les bras croisés.

  L'allocution du curé fut comme celle des autres prêtres dans la même circonstance. Après avoir tonné contre les Rois, il glorifia la République. Ne dit-on pas la République des Lettres, la République chrétienne ? Quoi de plus innocent que l'une, de plus beau que l'autre ? Jésus-Christ formula notre sublime devise ; l'arbre du peuple c'était l'arbre de la Croix. Pour que la Religion donne ses fruits, elle a besoin de la charité — et au nom de la charité, l'ecclésiastique conjura ses frères de ne commettre aucun désordre, de rentrer chez eux, paisiblement.

  Puis, il aspergea l'arbuste, en implorant la bénédiction de Dieu. Qu'il se développe et qu'il nous rappelle l'affranchissement de toute servitude, et cette fraternité plus bienfaisante que l'ombrage de ses rameaux ! — Amen !

  Des voix répétèrent Amen — et après un battement de tambour, le clergé, poussant un Te Deum, reprit le chemin de l'église.

  Son intervention avait produit un excellent effet. Les simples y voyaient une promesse de bonheur, les patriotes une déférence, un hommage rendu à leurs principes.

  Bouvard et Pécuchet trouvaient qu'on aurait dû les remercier pour leur cadeau, y faire une allusion, tout au moins ; — et ils s'en ouvrirent à Faverges et au docteur.

  Qu'importaient de pareilles misères ! Vaucorbeil était charmé de la

  Révolution, le Comte aussi. Il exécrait les d'Orléans. On ne les

  reverrait plus ; bon voyage ! Tout pour le peuple, désormais ! — et suivi de

  Hurel, son factotum, il alla rejoindre M. le curé.

  Foureau marchait la tête basse, entre le notaire et l'aubergiste, vexé par la cérémonie, ayant peur d'une émeute ; — et instinctivement il se retournait vers le garde champêtre, qui déplorait avec le Capitaine, l'insuffisance de Girbal, et la mauvaise tenue de ses hommes.

  Des ouvriers passèrent sur la route, en chantant la Marseillaise. Gorju, au milieu d'eux, brandissait une canne ; Petit les escortait, l'oeil animé.

  — Je n'aime pas cela ! dit Marescot, on vocifère, on s'exalte !

  — Eh bon Dieu ! reprit Coulon, il faut que jeunesse s'amuse !

  Foureau soupira. Drôle d'amusement ! et puis la guillotine, au bout ! Il avait des visions d'échafaud, s'attendait à des horreurs.

  Chavignolles reçut le contrecoup des agitations de Paris. Les bourgeois s'abonnèrent à des journaux. Le matin, on s'encombrait au bureau de la poste, et la directrice ne s'en fût pas tirée sans le Capitaine, qui l'aidait, quelquefois. Ensuite, on restait sur la Place, à causer.

  La première discussion violente eut pour objet la Pologne.

  Heurtaux et Bouvard demandaient qu'on la délivrât.

  M. de Faverges pensait autrement.

  — De quel droit irions-nous là-bas ? C'était déchaîner l'Europe contre nous. Pas d'imprudence ! Et tout le monde l'approuvant, les deux Polonais se turent.

  Une autre fois, Vaucorbeil défendit les circulaires de Ledru-Rollin.

  Foureau riposta par les 45 centimes.

  Mais le gouvernement, dit Pécuchet, avait supprimé l'esclavage.

  — Qu'est-ce que ça me fait, l'esclavage !

  — Eh bien, et l'abolition de la peine de mort, en matière politique ?

  — Parbleu ! reprit Foureau ; on voudrait tout abolir. Cependant qui sait ?

  Les locataires déjà, se montrent d'une exigence !

  — Tant mieux ! les propriétaires selon Pécuchet étaient favorisés. Celui qui possède un immeuble…

  Foureau et Marescot l'interrompirent, criant qu'il était un communiste.

  — Moi ? communiste !

  Et tous parlaient à la fois, quand Pécuchet proposa de fonder un club !

  Foureau eut la hardiesse de répondre que jamais on n'en verrait à
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  Chavignolles.

  Ensuite, Gorju réclama des fusils pour la garde nationale — l'opinion l'ayant désigné comme instructeur.

  Les seuls fusils qu'il y eût étaient ceux des pompiers. Girbal y tenait.

  Foureau ne se souciait pas d'en délivrer.

  Gorju le regarda. — On trouve, pourtant, que je sais m'en servir car il joignait à toutes ses industries celle du braconnage — et souvent M. le maire et l'aubergiste lui achetaient un lièvre ou un lapin.

  — Ma foi ! prenez-les ! dit Foureau.

  Le soir même, on commença les exercices.

  C'était sur la pelouse, devant l'église. Gorju en bourgeron bleu, une cravate autour des reins, exécutait les mouvements d'une façon automatique. Sa voix, quand il commandait, était brutale. — Rentrez les ventres ! Et tout de suite, Bouvard s'empêchant de respirer, creusait son abdomen, tendait la croupe. — On ne vous dit pas de faire un arc, nom de Dieu ! Pécuchet confondait les files et les rangs, demi-tour à droite, demi-tour à gauche ; mais le plus lamentable était l'instituteur : débile et de taille exiguë, avec un collier de barbe blonde, il chancelait sous le poids de son fusil, dont la baïonnette incommodait ses voisins.

  On portait des pantalons de toutes les couleurs, des baudriers crasseux, de vieux habits d'uniforme trop courts, laissant voir la chemise sur les flancs ; — et chacun prétendait n'avoir pas le moyen de faire autrement. Une souscription fut ouverte pour habiller les plus pauvres. Foureau lésina, tandis que des femmes se signalèrent. Mme Bordin offrit cinq francs, malgré sa haine de la République. M. de Faverges équipa douze hommes ; et ne manquait pas à la manoeuvre. Puis il s'installait chez l'épicier et payait des petits verres au premier venu.

  Les puissants alors flagornaient la basse classe. Tout passait après les ouvriers. On briguait l'avantage de leur appartenir. Ils devenaient des nobles.

  Ceux du canton, pour la plupart, étaient tisserands. D'autres travaillaient dans les manufactures d'indiennes, ou à une fabrique de papiers, nouvellement établie.

  Gorju les fascinait par son bagout, leur apprenait la savate, menait boire les intimes chez Mme Castillon.

 

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