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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 291

by Gustave Flaubert


  Mélie ne s'évanouit pas, ne laissa pas tomber son mouchoir et Pécuchet ne savait à quoi se résoudre, son désir augmentant par la peur de le satisfaire.

  Bouvard faisait assidûment la cour à Mme Bordin.

  Elle le recevait, un peu sanglée dans sa robe de soie gorge-pigeon qui craquait comme le harnais d'un cheval, tout en maniant par contenance sa longue chaîne d'or.

  Leurs dialogues roulaient sur les gens de Chavignolles, ou défunt son mari, autrefois huissier à Livarot.

  Puis, elle s'informa du passé de Bouvard, curieuse de connaître ses farces de jeune homme, sa fortune incidemment, par quels intérêts il était lié à Pécuchet ?

  Il admirait la tenue de sa maison, et quand il dînait chez elle, la netteté du service, l'excellence de la table. Une suite de plats, d'une saveur profonde, que coupait à intervalles égaux un vieux pommard, les menait jusqu'au dessert où ils étaient fort longtemps à prendre le café ; — et Mme Bordin, en dilatant les narines, trempait dans la soucoupe sa lèvre charnue, ombrée légèrement d'un duvet noir.

  Un jour, elle apparut décolletée. Ses épaules fascinèrent Bouvard. Comme il était sur une petite chaise devant elle, il se mit à lui passer les deux mains le long des bras. La veuve se fâcha. Il ne recommença plus mais il se figurait des rondeurs d'une amplitude et d'une consistance merveilleuses.

  Un soir, que la cuisine de Mélie l'avait dégoûté, il eut une joie en entrant dans le salon de Mme Bordin. C'est là qu'il aurait fallu vivre !

  Le globe de la lampe, couvert d'un papier rose, épandait une lumière tranquille. Elle était assise auprès du feu ; et son pied passait le bord de sa robe. Dès les premiers mots, l'entretien tomba.

  Cependant, elle le regardait, les cils à demi fermés, d'une manière langoureuse, avec obstination.

  Bouvard n'y tint plus ! — et s'agenouillant sur le parquet, il bredouilla : — Je vous aime ! Marions-nous !

  Mme Bordin respira fortement ; puis, d'un air ingénu, dit qu'il plaisantait, sans doute, on allait se moquer, ce n'était pas raisonnable. Cette déclaration l'étourdissait.

  Bouvard objecta qu'ils n'avaient besoin du consentement de personne. Qui vous arrête ? est-ce le trousseau ? Notre linge a une marque pareille, un B ! nous unirons nos majuscules.

  L'argument lui plut. Mais une affaire majeure l'empêchait de se décider avant la fin du mois. Et Bouvard gémit.

  Elle eut la délicatesse de le reconduire, — escortée de Marianne, qui portait un falot.

  Les deux amis s'étaient caché leur passion.

  Pécuchet comptait voiler toujours son intrigue avec la bonne. Si Bouvard s'y opposait il l'emmènerait vers d'autres lieux, fût-ce en Algérie, où l'existence n'est pas chère ! Mais rarement il formait de ces hypothèses, plein de son amour, sans penser aux conséquences.

  Bouvard projetait de faire du muséum la chambre conjugale, à moins que

  Pécuchet ne s'y refusât ; alors il habiterait le domicile de son épouse.

  Un après-midi de la semaine suivante, — c'était chez elle dans son jardin ; les bourgeons commençaient à s'ouvrir ; et il y avait, entre les nuées, de grands espaces bleus, — elle se baissa pour cueillir des violettes, et dit, en les présentant :

  — Saluez Mme Bouvard !

  — Comment ! Est-ce vrai ?

  — Parfaitement vrai.

  Il voulut la saisir dans ses bras, elle le repoussa. Quel homme ! — puis devenue sérieuse, l'avertit que bientôt, elle lui demanderait une faveur.

  — Je vous l'accorde !

  Ils fixèrent la signature de leur contrat à jeudi prochain.

  Personne jusqu'au dernier moment n'en devait rien savoir.

  — Convenu !

  Et il sortit les yeux au ciel, léger comme un chevreuil.

  Pécuchet le matin du même jour s'était promis de mourir, s'il n'obtenait pas les faveurs de sa bonne — et il l'avait accompagnée dans la cave, espérant que les ténèbres lui donneraient de l'audace.

  Plusieurs fois, elle avait voulu s'en aller ; mais il la retenait pour compter les bouteilles, choisir des lattes, ou voir le fond des tonneaux ; cela durait depuis longtemps.

  Elle se trouvait en face de lui, sous la lumière du soupirail, droite, les paupières basses, le coin de la bouche un peu relevé.

  — M'aimes-tu ? dit brusquement Pécuchet.

  — Oui ! je vous aime.

  — Eh bien, alors, prouve-le-moi !

  Et l'enveloppant du bras gauche, il commença, de l'autre main, à dégrafer son corset.

  — Vous allez me faire du mal ?

  — Non ! mon petit ange ! N'aie pas peur !

  — Si M. Bouvard…

  — Je ne lui dirai rien ! Sois tranquille !

  Un tas de fagots se trouvait derrière. Elle s'y laissa tomber, les seins hors de la chemise, la tête renversée ; — puis se cacha la figure sous un bras — et un autre eût compris qu'elle ne manquait pas d'expérience.

  Bouvard, bientôt, arriva pour dîner.

  Le repas se fit en silence, chacun ayant peur de se trahir. Mélie les servait impassible, comme d'habitude. Pécuchet tournait les yeux, pour éviter les siens, tandis que Bouvard considérant les murs, songeait à des améliorations.

  Huit jours après, le jeudi, il rentra furieux.

  — La sacrée garce !

  — Qui donc ?

  — Mme Bordin.

  Et il conta qu'il avait poussé la démence jusqu'à vouloir en faire sa femme. Mais tout était fini, depuis un quart d'heure, chez Marescot.

  Elle avait prétendu recevoir en dot les Écalles, dont il ne pouvait disposer — l'ayant comme la ferme, soldée en partie avec l'argent d'un autre.

  — Effectivement ! dit Pécuchet.

  — Et moi ! qui ai eu la bêtise de lui promettre une faveur, à son choix ! C'était celle-là ! j'y ai mis de l'entêtement ; si elle m'aimait, elle m'eût cédé ! La veuve, au contraire s'était emportée en injures, avait dénigré son physique, sa bedaine. Ma bedaine ! je te demande un peu.

  Pécuchet cependant était sorti plusieurs fois, marchait les jambes écartées.

  — Tu souffres ? dit Bouvard.

  — Oh ! — oui ! je souffre !

  Et ayant fermé la porte, Pécuchet après beaucoup d'hésitations, confessa qu'il venait de se découvrir une maladie secrète.

  — Toi ?

  — Moi-même !

  — Ah ! mon pauvre garçon ! qui te l'a donnée ?

  Il devint encore plus rouge, et dit d'une voix encore plus basse :

  — Ce ne peut être que Mélie !

  Bouvard en demeura stupéfait.

  La première chose était de renvoyer la jeune personne.

  Elle protesta d'un air candide.

  Le cas de Pécuchet était grave, pourtant ; mais honteux de sa turpitude, il n'osait voir le médecin.

  Bouvard imagina de recourir à Barberou.

  Ils lui adressèrent le détail de la maladie, pour le montrer à un docteur qui la soignerait par correspondance. Barberou y mit du zèle, persuadé qu'elle concernait Bouvard, et l'appela vieux roquentin, tout en le félicitant.

  — À mon âge ! disait Pécuchet n'est-ce pas lugubre ! Mais pourquoi m'a-t-elle fait ça !

  — Tu lui plaisais.

  — Elle aurait dû me prévenir.

  — Est-ce que la passion raisonne ! Et Bouvard se plaignait de Mme Bordin.

  Souvent, il l'avait surprise arrêtée devant les Écalles, dans la compagnie de Marescot, en conférence avec Germaine, — tant de manoeuvres pour un peu de terre !

  — Elle est avare ! Voilà l'explication !

  Ils ruminaient ainsi leur mécompte, dans la petite salle, au coin du feu, Pécuchet, tout en avalant ses remèdes, Bouvard en fumant des pipes — et ils dissertaient sur les femmes.

  — Étrange besoin, est-ce un besoin ? — Elles poussent au crime, à l'héroïsme, et à l'abrutissement ! L'enfer sous un jupon, le paradis dans un baiser — ramage de tourterelle, ondulations de serpent, griffe de chat ; — perfidie de la mer, variété de la l
une — ils dirent tous les lieux communs qu'elles ont fait répandre.

  C'était le désir d'en avoir qui avait suspendu leur amitié. Un remords les prit. — Plus de femmes, n'est-ce pas ? Vivons sans elles ! — Et ils s'embrassèrent avec attendrissement.

  Il fallait réagir ! — et Bouvard, après la guérison de Pécuchet, estima que l'hydrothérapie leur serait avantageuse.

  Germaine, revenue dès le départ de l'autre, charriait tous les matins, la baignoire dans le corridor.

  Les deux bonshommes, nus comme des sauvages, se lançaient de grands seaux d'eau ; — puis ils couraient pour rejoindre leurs chambres. — On les vit par la claire-voie ; — et des personnes furent scandalisées.

  CHAPITRE VIII

  Satisfaits de leur régime, ils voulurent s'améliorer le tempérament par de la gymnastique.

  Et ayant pris le manuel d'Amoros, ils en parcoururent l'atlas.

  Tous ces jeunes garçons, accroupis, renversés, debout, pliant les jambes, écartant les bras, montrant le poing, soulevant des fardeaux, chevauchant des poutres, grimpant à des échelles, cabriolant sur des trapèzes, un tel déploiement de force et d'agilité excita leur envie.

  Cependant, ils étaient contristés par les splendeurs du gymnase, décrites dans la préface. Car jamais ils ne pourraient se procurer un vestibule pour les équipages, un hippodrome pour les courses, un bassin pour la natation, ni une montagne de gloire, colline artificielle, ayant trente-deux mètres de hauteur.

  Un cheval de voltige en bois avec le rembourrage eût été dispendieux, ils y renoncèrent ; le tilleul abattu dans le jardin leur servit de mât horizontal ; et quand ils furent habiles à le parcourir d'un bout à l'autre, pour en avoir un vertical, ils replantèrent une poutrelle des contre-espaliers. Pécuchet gravit jusqu'en haut. Bouvard glissait, retombait toujours, finalement, y renonça.

  Les bâtons orthosomatiques lui plurent davantage, c'est-à-dire deux manches à balai reliés par deux cordes dont la première se passe sous les aisselles, la seconde sur les poignets — et pendant des heures il gardait cet appareil, le menton levé, la poitrine en avant, les coudes le long du corps.

  À défaut d'haltères, le charron leur tourna quatre morceaux de frêne qui ressemblaient à des pains de sucre, se terminant en goulot de bouteille. On doit porter ces massues à droite, à gauche, par devant, par derrière ; mais trop lourdes, elles échappaient de leurs doigts, au risque de leur broyer les jambes. N'importe, ils s'acharnèrent aux mils persanes et même craignant qu'elles n'éclatassent, tous les soirs, ils les frottaient avec de la cire et un morceau de drap.

  Ensuite, ils recherchèrent des fossés. Quand ils en avaient trouvé un à leur convenance, ils appuyaient au milieu une longue perche, s'élançaient du pied gauche, atteignaient l'autre bord, puis recommençaient. La campagne étant plate, on les apercevait au loin ; — et les villageois se demandaient quelles étaient ces deux choses extraordinaires, bondissant à l'horizon.

  L'automne venu, ils se mirent à la gymnastique de chambre ; elle les ennuya. Que n'avaient-ils le trémoussoir ou fauteuil de poste imaginé sous Louis XIV par l'abbé de Saint-Pierre ! Comment était-ce construit ? où se renseigner ? Dumouchel ne daigna pas même leur répondre !

  Alors, ils établirent dans le fournil une bascule brachiale. Sur deux poulies vissées au plafond passait une corde, tenant une traverse à chaque bout. Sitôt qu'ils l'avaient prise, l'un poussait la terre de ses orteils, l'autre baissait les bras jusqu'au niveau du sol ; le premier, par sa pesanteur, attirait le second, qui lâchant un peu la cordelette, montait à son tour ; en moins de cinq minutes leurs membres dégouttelaient de sueur.

  Pour suivre les prescriptions du manuel, ils tâchèrent de devenir ambidextres, jusqu'à se priver de la main droite, temporairement. Ils firent plus : Amoros indique les pièces de vers qu'il faut chanter dans les manoeuvres — et Bouvard et Pécuchet, en marchant, répétaient l'hymne nº 9 :

  Un roi, un roi juste est un bien sur la terre.

  Quand ils se battaient les pectoraux : Amis, la couronne et la gloire, etc. Au pas de course :

  À nous l'animal timide !

  Atteignons le cerf rapide !

  Oui ! nous vaincrons !

  Courons ! courons ! courons !

  Et plus haletants que des chiens, ils s'animaient au bruit de leurs voix.

  Un côté de la gymnastique les exaltait : son emploi comme moyen de sauvetage.

  Mais il aurait fallu des enfants, pour apprendre à les porter dans des sacs ; — et ils prièrent le maître d'école de leur en fournir quelques-uns. Petit objecta que les familles se fâcheraient. Ils se rabattirent sur les secours aux blessés. L'un feignait d'être évanoui ; et l'autre le charriait dans une brouette, avec toutes sortes de précautions.

  Quant aux escalades militaires, l'auteur préconise l'échelle de Bois-Rosé, ainsi nommée du capitaine qui surprit Fécamp autrefois, en montant par la falaise.

  D'après la gravure du livre, ils garnirent de bâtonnets un câble, et l'attachèrent sous le hangar.

  Dès qu'on a enfourché le premier bâton, et saisi le troisième, on jette ses jambes en dehors, pour que le deuxième qui était tout à l'heure contre la poitrine se trouve juste sous les cuisses. On se redresse, on empoigne le quatrième et l'on continue. — Malgré de prodigieux déhanchements, il leur fut impossible d'atteindre le deuxième échelon.

  Peut-être a-t-on moins de mal en s'accrochant aux pierres avec les mains, comme firent les soldats de Bonaparte à l'attaque du Fort-Chambray ? — et pour vous rendre capable d'une telle action, Amoros possède une tour dans son établissement.

  Le mur en ruines pouvait la remplacer. Ils en tentèrent l'assaut.

  Mais Bouvard, ayant retiré trop vite son pied d'un trou, eut peur et fut pris d'étourdissement.

  Pécuchet en accusa leur méthode : ils avaient négligé ce qui concerne les phalanges — si bien qu'ils devaient se remettre aux principes.

  Ses exhortations furent vaines ; — et dans sa présomption, il aborda les échasses.

  La nature semblait l'y avoir destiné ; car il employa tout de suite le grand modèle, ayant des palettes à quatre pieds du sol ; — et tranquille là-dessus, il arpentait le jardin, pareil à une gigantesque cigogne qui se fût promenée.

  Bouvard à la fenêtre le vit tituber — puis s'abattre d'un bloc sur les haricots, dont les rames en se fracassant amortirent sa chute. On le ramassa couvert de terreau, les narines saignantes, livide — et il croyait s'être donné un effort.

  Décidément la gymnastique ne convenait point à des hommes de leur âge ; ils l'abandonnèrent, n'osaient plus se mouvoir par crainte des accidents, et restaient tout le long du jour assis dans le muséum, à rêver d'autres occupations.

  Ce changement d'habitudes influa sur la santé de Bouvard. Il devint très lourd, soufflait après ses repas comme un cachalot, voulut se faire maigrir, mangea moins, et s'affaiblit.

  Pécuchet également, se sentait miné, avait des démangeaisons à la peau et des plaques dans la gorge. Ça ne va pas, disaient-ils, ça ne va pas.

  Bouvard imagina d'aller choisir à l'auberge quelques bouteilles de vin d'Espagne, afin de se remonter la machine.

  Comme il en sortait, le clerc de Marescot et trois hommes apportaient à

  Beljambe une grande table de noyer ; Monsieur l'en remerciait beaucoup.

  Elle s'était parfaitement conduite.

  Bouvard connut ainsi la mode nouvelle des tables tournantes. Il en plaisanta le clerc.

  Cependant par toute l'Europe, en Amérique, en Australie et dans les Indes, des millions de mortels passaient leur vie à faire tourner des tables ; — et on découvrait la manière de rendre les serins prophètes, de donner des concerts sans instruments, de correspondre aux moyens des escargots. La Presse offrant avec sérieux ces bourdes au public, le renforçait dans sa crédulité.

  Les Esprits-frappeurs avaient débarqué au château de Faverges, de là s'étaient répandus dans le village — et le notaire principalement, les questionnait.

  Choqué du scepti
cisme de Bouvard, il convia les deux amis à une soirée de tables tournantes.

  Était-ce un piège ? Mme Bordin se trouverait là. Pécuchet, seul, s'y rendit.

  Il y avait, comme assistants, le maire, le percepteur, le capitaine, d'autres bourgeois et leurs épouses, Mme Vaucorbeil, Mme Bordin effectivement, de plus, une ancienne sous-maîtresse de Mme Marescot, Mlle Laverrière, personne un peu louche avec des cheveux gris tombant en spirales sur les épaules, à la façon de 1830. Dans un fauteuil se tenait un cousin de Paris, costumé d'un habit bleu et l'air impertinent.

  Les deux lampes de bronze, l'étagère de curiosités, des romances à vignette sur le piano, et des aquarelles minuscules dans des cadres exorbitants faisaient toujours l'étonnement de Chavignolles. Mais ce soir-là les yeux se portaient vers la table d'acajou. On l'éprouverait tout à l'heure, et elle avait l'importance des choses qui contiennent un mystère.

  Douze invités prirent place autour d'elle, les mains étendues, les petits doigts se touchant. On n'entendait que le battement de la pendule. Les visages dénotaient une attention profonde.

  Au bout de dix minutes, plusieurs se plaignirent de fourmillements dans les bras. Pécuchet était incommodé.

  — Vous poussez ! dit le capitaine à Foureau.

  — Pas du tout !

  — Si fait !

  — Ah ! monsieur !

  Le notaire les calma.

  À force de tendre l'oreille, on crut distinguer des craquements de bois. — Illusion ! — Rien ne bougeait.

  L'autre jour, quand les familles Aubert et Lormeau étaient venues de

  Lisieux et qu'on avait emprunté exprès la table de Beljambe, tout avait

  si bien marché ! Mais celle-là aujourd'hui montrait un entêtement !…

  Pourquoi ?

  Le tapis sans doute la contrariait ; — et on passa dans la salle à manger.

  Le meuble choisi fut un large guéridon, où s'installèrent Pécuchet,

  Girbal, Mme Marescot et son cousin M. Alfred.

  Le guéridon, qui avait des roulettes, glissa vers la droite ; les opérateurs sans déranger leurs doigts suivirent son mouvement, et de lui-même il fit encore deux tours. On fut stupéfait.

  Alors M. Alfred articula d'une voix haute :

 

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