Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 307

by Gustave Flaubert


  Pour moi rien ne m’attriste tant que la misère cachée sous les haillons de la richesse, que le galon d’un laquais autour des cheveux nus de la pauvreté, qu’un chant qui couvre des sanglots, qu’une larme sous une goutte de miel.

  Aussi je plains d’un amour bien sincère les baladins et les filles de joie.

  Mais si vous aviez rencontré Marguerite avec ses deux enfants, Marguerite jouant du violon et ses enfants sautant sur le tapis, si vous aviez vu l’indifférence de cette foule curieuse et barbare qui s’avançait avec son regard stupide et ironique, votre coeur eût saigné devant cet excès d’égoïsme parvenu à son plus beau degré de logique.

  C’est vrai, la société a bien autre chose à faire que de regarder une baladine et ses marmots, l’état s’occupe fort peu si elle [a] du pain, d’abord il n’a point d’argent à lui donner, ne faut-il pas qu’il paye ses 86 bourreaux ?

  En effet, je l’avoue par une rude matinée de novembre personne n’est disposé à s’arrêter sur la place pour regarder des tours de force ? Qui se fût arrêté avec intérêt devant Marguerite ?

  Ses cheveux étaient rouges et retenus par un peigne de corne blanche. Sa taille était large et mal faite. Quant à sa robe on ne la voyait pas, car un morceau de toile percé de couleur brune l’entourait jusqu’aux genoux, puis l’oeil descendant jusqu’à terre trouvait un mollet gros et mal fait entouré d’un bas rose, puis des pieds informes serrés dans des brodequins d’un cuir épais et cassé. Elle n’avait sur la tête qu’un bonnet de gaze, avec des rubans roses et quelques fleurs fanées qui tombaient sur ses joues pâles et sur sa mâchoire sans dents.

  Il y avait déjà près d’une heure qu’Ernesto et Garofa s’épuisaient pour attirer les yeux de la foule, Marguerite avait plus d’une fois appelé de sa voix rauque et couverte de larmes, à la générosité des gens qui passaient devant eux, lorsqu’un brillant carrosse attelé de deux chevaux blancs passa auprès des danseurs en leur jetant de la boue sur leurs vêtements. Le manteau et les bas roses de Marguerite en furent couverts, elle baissa les yeux sur son violon et répandit quelques larmes qui coulèrent le long du bois et vinrent se perdre dans l’intérieur de l’instrument. Ses larmes redoublèrent et elle se cacha la tête sous son manteau. Alors elle fut en proie à une sorte de rêverie bizarre et déchirante. Elle se figurait entourée de carrosses qui lui jetaient de la boue, elle se voyait sifflée, méprisée, honnie, elle voyait ses enfants mourir de faim autour d’elle, son mari devenu fou, alors tous ses souvenirs repassèrent dans son esprit, elle voyait son lit, où [elle] était couchée à l’hôpital, elle se ressouvint de la soeur qui la soignait, des coups que Pedrillo lui avait donnés la veille, de l’accueil qu’on lui avait fait lorsqu’elle parut... et tous ses souvenirs passaient dans son esprit comme des ombres paraissant, disparaissant, et s’effaçant tour à tour. Elle ne dormait pas, mais elle rêvait, et ses yeux baissés sur sa poitrine répandaient des larmes qui étaient chaudes en tombant sur ses mains.

  Depuis quelque temps elle ne jouait plus, ses enfants continuaient de danser, et l’on s’était arrêté en les voyant ainsi exécuter leurs exercices tandis que la femme tenait son violon sans en tirer une seule note.

  Bientôt elle se réveilla en sursaut - Cette figure ébahie, avec ses deux grands yeux gris s’ouvrant tout à coup sembla grotesque et fit rire. Son accoutrement bizarre, ses bas roses avec son manteau troué et qui était presque pareil au tapis étendu sur le pavé, ses fleurs fanées et ses cheveux rouges étaient ridicules, une seule parole se fit entendre, - Qu’elle est laide, - et l’on s’en alla en riant.

  Il faisait froid, bien froid même, Marguerite ne sentait plus ses doigts et n’avait pas la puissance de les remuer, elle laissa tomber le violon... il se brisa et les morceaux rebondirent sur le tapis en rendant un son criard et faussé.

  Elle le regarda encore sautiller quelque temps, les bras croisés et la poitrine haletante. Qu’allait dire Pedrillo lorsqu’il verrait revenir Marguerite sans argent, sans argent.

  Oh cette pensée-là torturait Marguerite, elle lui serrait le coeur, et le lui déchirait sans pitié. Mille projets ridicules d’éviter la colère de son mari lui venaient à l’esprit comme un cauchemar et puis s’évanouissaient poussés par d’autres plus bizarres encore.

  Tantôt, elle voulait fuir avec ses enfants, où ? elle l’ignorait ! mais fuir, au moins, fuir le regard pénétrant et atroce de Pedrillo, fuir son rire lugubre, fuir ces mots : Qu’allons-nous devenir Marguerite ?

  .

  Une autre fois, elle pensait à Dieu,... puis elle invoquait Satan, et souhaitait mourir,... et elle tenait à la vie pour ses enfants. Que seraient-ils devenus sans elle ?

  Enfin roulant le vieux tapis et enveloppant les éclats du violon, elle partit de cette place, où elle avait reçu tant d’affronts, versé tant de larmes.

  Une idée riante lui vint à l’esprit, elle sourit légèrement,... c’est qu’elle pensait qu’en vendant son manteau ou le tapis, elle pourrait apporter de l’argent à Pedrillo, et faire raccommoder son violon.

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  Mais Pedrillo à son tour lui demanderait qu’est-ce qu’elle avait fait de son manteau.

  Cette triste objection qu’elle se fit à elle-même, la rendit encore plus malheureuse, et elle accusa le ciel de lui avoir donné une minute l’espérance qui battue par la réalité fouette l’âme et la martyrise.

  .

  Il était environ alors deux ou trois heures d’après-midi, le soleil était beau et venait réchauffer comme il arrive de temps en temps dans les dimanches d’hiver toute une ville qui se promène sur les boulevards. C’était l’heure des vêpres, beaucoup de monde s’agitait dans les rues, et quelques boutiques étaient ouvertes.

  Marguerite s’arrêta devant celle d’un pâtissier à l’entour de laquelle quelques gâteaux sortant du four répandaient une vapeur tiède et odoriférante et qui venait chatouiller le nez des passants.

  Lorsqu’elle s’arrêta aux vitres, elle vit dans l’intérieur une mère de famille avec deux enfants qui étaient à peu près de l’âge d’Ernesto et de Garofa.

  Tous les deux c’étaient de gentils garçons à la chevelure blonde, au teint frais et rosé. Leurs habits étaient propres et bien faits et leur linge dépassant à travers leur cravate de satin était blanc comme le sucre qui couvrait leurs gâteaux.

  Cette vue fit mal à Marguerite.

  À côté de la dame en chapeau et en manteau vert avec une ceinture en corde d’or se tenait une femme de chambre qui portait dans ses bras un petit épagneul noir. Quand les enfants en eurent assez ils donnèrent leurs restes à l’animal qu’ils engageaient à prendre à force de caresses. Marguerite trépignait de colère elle qui avait faim, elle à qui ses enfants avaient demandé déjà plus d’une fois dans la journée du pain, un seul morceau de pain, son front était brûlant, et elle s’appuyait contre le carreau pour le refroidir.

  Quand la dame eut payé les friandises elle sortit avec ses enfants, et sa robe de soie en passant effleura avec bruit les mains de Marguerite.

  Par un singulier sentiment dont elle aurait eu peine à se rendre compte elle-même, elle resta encore longtemps le visage collé contre les vitres ; mais le pâtissier ennuyé la renvoya avec une injure.

  Qu’avait-elle à dire ?

  En traversant une rue sombre et tortueuse, elle vit étendue sur un lit une femme qui chantait des chansons obscènes. Alors elle repensa à Pedrillo, à ce qu’elle allait devenir... et puis elle regarda cette femme longtemps, elle écouta les chants...

  — Oh non non - Qui voudrait de moi ?

  IV

  L’or roulait sur les tables. C’était une maison de jeu mais non un tripot autorisé par la loi, un tripot du Palais-Royal, où vous avez vu venir des ministres, des princes, des banquiers, avec leur cravate aussi bien mise qu’à l’ordinaire, avec une impassibilité de regard qui indiquait qu’ils étaient experts dans cet infâme commerce.

  Mais une maison de jeu avec toute sa pr
ostitution hideuse, un de ces taudis où parfois le lendemain on trouve quelque cadavre mutilé entre des verres brisés et des haillons tout rouges de sang.

  La salle était basse et ses murs enfumés ; des hommes salement vêtus entouraient des tables autour desquelles d’autres visages se tassaient avec avidité, et leurs yeux flamboyaient à travers leurs épais sourcils, leurs dents se serraient, leurs mains se crispaient de rage. Et malgré les rides sombres de leur front vous auriez lu peut-être bien des crimes qui s’amoncelaient avec leurs angoisses.

  Quelques femmes à moitié nues se promenaient paisiblement autour d’eux. Et plus loin dans un coin deux hommes armés debout devant une jeune fille couchée sur le pavé et liée avec des cordes tiraient à la courte paille.

  — Vous frémissez peut-être, aimable lectrice, à la peinture de cette moitié de la société, la maison de jeu, l’autre c’est l’hôpital et la guillotine.

  Ah voyez-vous jeune enfant, c’est que faussée par une éducation vicieuse, vous n’êtes pas descendue jusque dans la misère, vous n’avez pas vu son délire, vous n’avez pas entendu ses hurlements de rage, vous n’avez pas sondé ses plaies, vous n’avez pas compris ses douleurs amères, son désespoir et ses crimes.

  Ah pauvre jeune fille c’est qu’il est des lieux dont vous ignorez l’existence, c’est qu’on vous a caché un mot qui est toute notre société : prostitution.

  Puis quand le silence de l’attente avait fait place au bruit aigre du râteau, alors c’étaient les jurons les plus terribles, des serments hideux, des vengeances qui s’accomplissaient à l’instant de leur création, et la lueur de la lampe venait briller sur la lame de quelque poignard qui s’enfonçait dans la poitrine d’un homme.

  Et alors le maître séparait les combattants en jetant une femme au milieu d’eux.

  La porte violemment ébranlée remua tout à coup. On ouvrit.

  Un homme entra.

  Il avait un costume de Baladin. Sa taille était grande, une profusion de cheveux noirs et en désordre, lui couvraient les yeux, et empêchaient d’en voir l’expression. Mais elle devait être terrible dans ce moment-là. Sa main droite se tenait fortement serrée,... tenez, dit-il en jetant son argent sur une table,... tenez... et il s’arrêta pour pousser un rire convulsif... voilà dix francs.

  Oh plaignez-le, ce joueur, ce baladin, cet homme de mauvaise vie, cet homme qui n’aime pas [ses] enfants. Qui bat sa femme. Oh plaignez-le parce que c’est un infâme, un baladin, un homme de mauvaise vie, un homme qui bat sa femme, et qui n’aime pas ses enfants.

  C’est que la misère a voulu qu’il soit baladin, la faim lui a tellement aiguisé les dents qu’elle l’a poussé dans une maison de jeu. Son éducation l’a fait un homme de mauvaise vie, sa femme est laide, rouge, édentée. Oh une femme rouge, et ses enfants lui déplaisent parce qu’ils lui disent J’ai faim : et ce cri-là lui fait mal car il n’a rien à leur donner.

  Plaignez-le. Tout à l’heure, sa femme est rentrée,... elle avait cassé son violon,... elle n’apportait pas de pain.

  Il était 6 heures d’après-midi, il faisait froid et tous avaient faim.

  Vouliez-vous qu’il laissât mourir ses enfants, ses pauvres enfants, qui les mains jointes comme devant l’autel rampaient à ses genoux, en lui disant avec un sourire et des larmes - du pain - .

  À genoux les mains jointes devant un Saltimbanque - vous voyez bien que la misère fait faire des bassesses.

  Et puis dans son désespoir, il avait battu sa femme, il avait maudit ses enfants, il avait appelé Satan... il avait chargé son pistolet... par un sentiment machinal il l’avait laissé tomber puis, la tête lui brûlait, tout tournait autour de lui, et il avait vendu son arme... il se trouvait alors dans une maison de jeu,... et c’est avec une sollicitude bien douloureuse qu’il regardait ses deux pièces rouler sur le tapis, ses deux pièces qui allaient décider de sa vie, de celle de ses enfants, de celle de sa femme.

  Maintenant s’il perd, il se mettra brigand, assassin peut-être. - On le conduira sur l’échafaud, les mères en passant le montreront à leurs enfants comme un monstre, comme un être hideux dont un seul de ses regards peut faire mal et sa tête roulera sur les planches humides,... et la foule en passant, donnera encore des malédictions à son tronçon... Eh, voilà un bien grand coupable - C’est un homme qui avait faim.

  Sa femme, si elle n’en meurt pas de douleur, elle mourra de misère ou bien encore elle se mettra ignoble fille de joie.

  Et la foule lui crachera au visage en riant. C’est la femme d’un assassin, c’est une fille publique - et elle est laide -

  Quant à ses enfants, la charité des hôpitaux les ramass[er]a peut-être ; on les élèv[er]a dans une crainte religieuse des autres hommes, on les séquestrera de la société. On leur donnera un habit s’ils ont froid, un morceau de pain s’ils ont faim. - Mais leurs larmes - Ah elles resteront longtemps à couler sur leur visage, elles creuseront leurs joues...

  Les enfants des riches, en passant leur jetteront parfois, quelque or bien brillant, avec un rire d’ironie.

  Et puis devenus hommes ils machineront des crimes en haine de cette société qui les a maudits parce qu’ils sont les fils du maudit.

  .

  Voilà tout ce qui tournait, sautait, tourbillonnait, dansait dans Pedrillo.

  Toutes ces idées-là se réalisaient dans son imagination ; il ne les inventait pas mais il les voyait, il les sentait.

  Mais il ne comprenait pas par exemple pourquoi sa famille était malheureuse. Non il ne le comprenait pas, et se raidissant contre le ciel, s’il l’avait pu il aurait détruit la création, il aurait anéanti Dieu.

  Sa respiration était forcée... il soupirait par moments... il croyait peut-être devenir fou. Il a vingt francs... il les prend avec joie, les serre, les embrasse,... il les rejette avec un geste d’orgueil...

  La salle résonne de cris... pour qui cet or passe à travers les dents du râteau qui déborde de la table ?.. C’est à Pedrillo riche de dix mille francs.

  ... Il rit, il pleure, il saute, il les rejette encore une fois l’insensé, il est heureux maintenant. Dix mille francs. C’est un homme vertueux... il peut s’acheter un habit, donner une robe à sa femme, à ses enfants des jouets, dix mille francs - Il peut, avec son or dans ses poches jeter à la misère son contingent d’opprobre, c’est un homme honnête - dix mille francs - Ah Ah - Ses traits se décomposent, son rire s’apaise, son regard est moins vif, sa tête moins haute. - Ah - ah, il n’a plus que 400 francs... il pose sa main à sa poitrine... il a encore 50 francs... il jette un léger cri de douleur... il n’a plus que 5 francs... maintenant... rien.

  La mauvaise fortune ne paraissait point l’avoir accablé - et comme son voisin lui en demanda la Cause : tenez, dit-il avec le même rire et le même accent qu’il avait eus en jetant ses dix francs - tenez et il découvrit sa poitrine, elle était toute sanglante, et ses mains avaient de la chair humaine au bout des ongles.

  V

  Il était nuit, mais une nuit sombre, sans astre, une de ces nuits qui font peur, qui vous font voir des fantômes, et des spectres dansant sur le mur blanc des cimetières, de ces nuits dont le vent fait frémir d’horreur et dresser les cheveux sur la tête, de ces nuits où l’on entend au loin le cri plaintif de quelque chien rôdant autour d’un hôpital.

  Pedrillo était sorti de la maison de jeu.

  L’air frais de la nuit vint rafraîchir son front et lui rendre le sentiment réel de sa position. Mais peu à peu l’imagination prit le dessus. Il rêvait en marchant, tous les objets qu’il voyait prenaient une forme gigantesque. Les arbres que le vent faisait frémir avec plus de furie que la nuit précédente lui apparaissaient comme des géants hideux, toutes les maisons étaient pour lui des tripots, entendait-il le bruit d’un orchestre en passant près d’un bal c’était la musique de l’enfer ; une femme passait-elle en tournoyant près d’un rideau rouge, c’était une courtisane. Le bruit des verres sur le plateau c’était une orgie. Bientôt la neige tomba, et regardant ses habits il se voyait entouré d’un lin
ceul.

  C’était ainsi assiégé qu’il parcourait les rues en courant. Quelquefois il s’arrêtait et s’asseyait sur une borne, il regardait quelque rayon de la lune, et les nuages qui roulaient sur les étoiles.

  Ils prenaient tous les formes les plus bizarres et les plus grotesques. C’étaient des monstres, grimaçants... puis des tas d’or... une femme avec ses enfants... un lion rugissant dans sa cage... une morgue et un cadavre sur la dalle humide... et il entendait le sifflement des monstres, le bruit de l’or résonnant sur les tables.

  Il voyait les larmes de cette femme et de ses enfants, il entendait le rugissement du lion... il sentait l’odeur cadavéreuse de ce corps déjà verdâtre. Il le regarda longtemps puis le nuage prit une autre forme... il eut peur, se mit à courir n’osant regarder derrière lui ; et quand il arriva à sa tente... il était haletant hors d’haleine et ses traits étaient bouleversés.

  Marguerite était sur sa porte à l’attendre.

  Elle n’osa rien lui demander, car elle comprit assez, elle dont le malheur avait plus d’une fois coupé son âme, elle comprit la sueur qui coulait de son visage. Elle vit pourquoi ses yeux étaient rouges de colère. Elle devina les choses qu’il pensait, à travers la pâleur de son front, et elle savait ce que voulaient dire ses claquements de dents.

  Ils restèrent tous deux ainsi sans rien dire, sans se communiquer ni leur peine ni leur désespoir. - Mais leurs yeux pourtant avaient parlé et s’étaient dit des pensées tristes et déchirantes.

  Le lendemain quand les enfants s’éveillèrent Pedrillo leur ordonna de faire leurs paquets, lui-même défit sa tente, la plia dans la voiture. Et à neuf heures du matin, tirée par la rossaille, la carriole roulait lentement sur le pavé. La pluie n’avait point cessé depuis la veille, elle venait battre sur les parois de bois de la voiture. Son bruit régulier avec celui du vent et le mouvement des soupentes endormirent peu à peu les baladins entassés sur leurs toiles et leurs costumes [de] parades.

 

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