by Jean M. Auel
Ayla vivait, elle, bien qu’il eût failli la perdre plus d’une fois. Il sentit la bouche de la jeune femme s’ouvrir sous sa langue inquisitrice, il sentit la tiédeur de son haleine. Il l’embrassa dans le cou, lui mordilla le lobe de l’oreille et fit glisser sa langue vers sa gorge en une chaude caresse.
Elle restait immobile, résistant à la sensation de chatouillis, la laissant se transformer en spasmes intérieurs d’attente. Il embrassa le creux de la gorge, obliqua vers un mamelon érigé. L’attente d’Ayla était d’une telle intensité qu’elle fut presque soulagée quand il l’aspira enfin dans sa bouche et le téta. Elle sentit une onde d’excitation parcourir les profondeurs de son être et le lieu de ses Plaisirs.
Il était prêt, plus que prêt, mais il sentit son désir augmenter encore en entendant Ayla gémir tandis qu’il suçait et mordait doucement un téton puis l’autre. Le désir devint soudain si impérieux qu’il eut envie de la prendre, là, tout suite, mais il voulait qu’elle fût aussi prête que lui. Il savait comment l’amener à cet état.
Ayla sentit le désir ardent de Jondalar embraser le sien. Elle aurait été heureuse de s’ouvrir à lui à cet instant, mais, lorsqu’il rabattit la fourrure et fit descendre sa bouche, elle retint sa respiration, sachant ce qui allait se passer.
La langue de Jondalar ne s’attarda guère sur le nombril, il ne voulait pas attendre et elle non plus. Repoussant la fourrure du pied, elle eut un moment d’hésitation en songeant aux autres, étendus à proximité. Ayla n’avait pas l’habitude de partager une habitation et se sentait un peu gênée. Jondalar cependant ne semblait pas éprouver de tels scrupules.
La gêne s’évanouit quand elle le sentit embrasser une cuisse, écarter ses jambes et embrasser l’autre cuisse, puis les replis de sa féminité. Il savoura son goût familier, donna de lents coups de langue et trouva le petit bourgeon dur.
Le gémissement d’Ayla s’amplifia. Des éclairs de Plaisir la traversèrent tandis qu’il aspirait, massait avec sa langue. Elle n’aurait pas cru qu’elle était si prête, cela vint plus vite qu’elle ne s’y attendait. Presque sans avertissement, elle atteignit le paroxysme, sentit les sommets du Plaisir, et un désir fulgurant pour son compagnon, pour sa virilité.
Elle le chercha, l’attira sur elle, l’aida à la pénétrer. Il s’enfonça profondément. Au premier coup, il lutta pour se retenir, pour attendre un peu, mais elle était prête, elle le pressa, et il se laissa aller. Avec un joyeux abandon, il plongea une deuxième fois puis une troisième, et il la rejoignit, sentit les vagues du plaisir monter et déferler, encore et encore.
Jondalar demeura allongé sur elle, moment qu’elle avait toujours apprécié, mais il se souvint alors qu’elle était grosse et craignit que son poids ne fût trop lourd pour elle. Elle éprouva un moment de déception lorsqu’il se retira si vite.
Roulant sur le côté, il se demanda de nouveau s’il était possible qu’elle eût raison. Était-ce ainsi que le bébé était venu en elle ? Était-ce aussi son bébé à lui, comme elle le soutenait avec insistance ? Le merveilleux Don du Plaisir que la Mère offrait à ses enfants était-il aussi Sa façon d’honorer une femme d’une nouvelle vie ? Était-ce pour cela que les hommes avaient été créés, pour faire naître une nouvelle vie dans une femme ? Il voulait que ce fût vrai, il voulait qu’Ayla eût raison, mais comment le saurait-il jamais ?
Au bout d’un moment, Ayla se leva. D’un sac de voyageur, elle tira un petit bol de bois et y versa un peu d’eau de l’outre. Loup s’était retiré dans son coin près de l’entrée et s’approcha timidement d’elle, comme toujours après leurs Plaisirs. Elle lui sourit, lui fit signe qu’il avait été sage puis, se tenant au-dessus du panier de nuit, elle se lava comme Iza le lui avait montré lorsqu’elle était devenue femme. Iza, tu croyais que je n’en aurais sans doute jamais besoin, pensa-t-elle, mais tu avais raison de m’apprendre les rites de purification.
Jondalar était à moitié assoupi quand elle revint se coucher. Il était trop fatigué pour se lever mais elle aérerait et brosserait leurs fourrures le lendemain matin pour les nettoyer. Maintenant qu’ils comptaient rester un long moment au même endroit, elle aurait même le temps de les laver. Nezzie lui avait montré comment faire, mais cela demandait du temps et du soin.
Ayla roula sur le flanc et Jondalar se blottit derrière elle. Il s’endormit en la tenant dans ses bras mais, quoiqu’elle se sentît détendue et satisfaite, elle ne parvint pas à trouver le sommeil. Elle avait dormi beaucoup plus tard que d’habitude, le matin ; bien éveillée, elle songea de nouveau au Clan et aux Autres. Des souvenirs de sa vie avec le Clan, de ses séjours chez divers groupes d’Autres affluèrent dans son esprit et elle se surprit à établir des comparaisons.
Les deux peuples disposaient des mêmes matériaux mais n’en faisaient pas le même usage. Tous deux chassaient et cueillaient, utilisaient des peaux d’animaux, des os, des matières végétales et des pierres pour fabriquer des vêtements, des abris, des outils et des armes, mais il existait des différences.
La plus perceptible était peut-être que le peuple de Jondalar ornait son environnement avec des peintures et des sculptures d’animaux alors que le Clan s’en abstenait. Ayla ignorait comment l’expliquer, mais elle sentait que les membres du Clan n’en étaient qu’aux prémices de cette décoration. Par exemple avec l’ocre rouge qu’ils utilisaient lors des enterrements pour donner de la couleur au corps. Ou leur intérêt pour des objets insolites qu’ils plaçaient dans leurs sacs à amulettes. Ou encore les scarifications totémiques, les marques peintes sur le corps à des fins particulières. Mais les membres primitifs du Clan ne laissaient aucun héritage artistique.
C’était l’apanage des Mamutoï et des Zelandonii, et du reste des Autres qu’ils avaient rencontrés pendant leur Voyage. Elle se demanda si le peuple inconnu où elle était née décorait les objets de son monde et pensa que oui. C’étaient ceux qui étaient venus plus tard, ceux qui partageaient pour un temps ce monde ancien et froid avec le Clan, ceux qu’on appelait les Autres, qui étaient les premiers à voir dans un animal une forme mouvante, vivante, et à la reproduire en un dessin ou une sculpture. Cela constituait une profonde différence.
La création d’art, la représentation d’animaux exprimaient une capacité d’abstraction : l’aptitude à saisir l’essence d’une chose et à la transformer en un symbole qui remplace cette chose. Ce symbole qui remplace une chose a aussi une autre forme : un son, un mot. Un cerveau capable de penser en termes d’art peut développer au maximum de son potentiel une autre abstraction, d’une importance capitale : le langage. Et ce même cerveau capable d’opérer la synthèse entre l’abstraction de l’art et l’abstraction du langage produirait un jour une synergie des deux symboles, une mémoire des mots : l’écriture.
Contrairement à la veille, Ayla ouvrit les yeux très tôt le lendemain matin. Aucune braise ne rougeoyait dans le foyer et toutes les lampes étaient éteintes, mais elle discernait les contours du surplomb rocheux loin au-dessus d’elle, au-dessus des panneaux sombres de l’habitation de Marthona, dans le reflet des premières lueurs du jour, cet éclaircissement du ciel qui annonçait la venue du soleil. Personne ne bougeait encore lorsqu’elle se glissa en silence hors des fourrures et se fraya un chemin dans l’obscurité pour aller au panier de nuit. Loup leva la tête dès qu’elle fut debout, poussa un gémissement de bonheur et la suivit.
Ayla avait un peu mal au cœur mais pas assez pour vomir, et elle éprouvait l’envie d’avaler quelque chose de solide pour apaiser son estomac. Elle se rendit dans la pièce à cuire, alluma un petit feu, mastiqua quelques bouchées du bison qui restait de la veille, ainsi que des légumes gorgés d’eau qu’elle repêcha au fond du panier à cuire. La jeune femme n’était pas sûre de se sentir mieux mais elle décida de se faire une infusion pour calmer sa nausée. Elle ne savait pas qui lui avait préparé la tisane à la menthe la veille, et se demanda si c’était Jondalar.
Elle alla prendre ses remèdes dans son sac de voyageur. Maintenant que nous sommes arrivés, je
peux renouveler ma provision d’herbes, se dit-elle en examinant chaque sachet et en songeant à son usage. Le lis des marais calme l’envie de vomir, mais non, Iza m’a dit qu’il peut provoquer une fausse couche, je ne veux pas de ça.
Tandis qu’elle considérait les effets secondaires, son esprit tira de ses vastes connaissances de guérisseuse une autre information. L’écorce de bouleau noir peut empêcher les fausses couches mais je n’en ai pas. Bon, je ne crois pas être en danger de perdre cet enfant.
J’ai eu beaucoup plus de mal avec Durc. Ayla se rappela la fois où Iza était allée chercher de la serpentaire fraîche pour qu’elle ne le perde pas. Iza était déjà malade, elle avait pris froid et son état avait empiré. Elle ne s’était jamais vraiment remise. Tu me manques, Iza, pensa-t-elle. Je voudrais pouvoir te dire que j’ai fini par trouver un compagnon. J’aurais voulu que tu vives pour le connaître. Je crois que tu aurais approuvé mon choix.
Du basilic, bien sûr ! Le basilic peut prévenir les fausses couches et c’est agréable à boire. Elle mit le sachet de côté. La menthe serait utile, elle aussi. Elle chasse les nausées et les maux d’estomac, elle a un goût agréable. Elle garda également le sachet de menthe. Et du houblon, c’est bon pour le mal de tête et les crampes, ça détend, pensa-t-elle en le posant à côté de la menthe. Pas trop, cependant, le houblon peut donner envie de dormir.
Des graines de chardon argenté me conviendraient tout à fait en ce moment, mais il faut les laisser tremper longtemps, songea-t-elle en continuant d’inventorier sa réserve. De la reine des bois, oui, cela sent si bon... Cela calme l’estomac mais ce n’est pas trop fort. Et la camomille, je pourrais remplacer la menthe par la camomille, c’est bon aussi contre les nausées. Cela aurait peut-être meilleur goût avec les autres herbes, mais pour Jondalar, ce sera de la menthe. De l’origan ? Non, pour les problèmes d’estomac, Iza utilisait toujours des feuilles fraîches, pas de l’origan séché.
Qu’est-ce qu’Iza aimait utiliser frais ? Des feuilles de framboisier ! Bien sûr ! C’est ce dont j’ai besoin. Souverain contre les nausées matinales. Il y avait des framboises l’autre soir à la fête, elles doivent pousser dans le coin. C’est la bonne saison, en plus : mieux vaut cueillir les feuilles quand les fruits sont mûrs. Il faut que je m’arrange pour en avoir assez quand le travail commencera. Iza utilisait toujours ces feuilles pour un accouchement. Elle m’avait expliqué qu’elles détendaient les entrailles de la mère et aidaient le bébé à sortir plus facilement.
Il me reste des fleurs de tilleul, c’est excellent pour les estomacs détraqués, et les feuilles donnent une tisane très agréable. Les Sharamudoï avaient un merveilleux vieux tilleul près de leur abri. Je me demande s’il en pousse par ici.
Percevant un mouvement du coin de l’œil, elle leva les yeux et vit Marthona sortir de sa pièce à dormir.
— Tu es debout de bonne heure, ce matin, Ayla, fit-elle à voix basse pour ne pas déranger ceux qui dormaient encore.
La mère de Jondalar tendit la main pour saluer Loup d’une tape sur l’échine.
— Je suis généralement matinale... si je ne me suis pas couchée tard, la veille, après avoir pris des boissons fortes, répondit Ayla, murmurant elle aussi.
— Ça oui, les breuvages de Laramar sont forts, mais les gens aiment ça. Je vois que tu as déjà allumé le feu. D’habitude, je bourre le foyer de bûches pour avoir encore des braises le lendemain, mais avec les pierres à feu que tu nous as montrées, j’ai pu me permettre d’être paresseuse. Qu’est-ce que tu fais ?
— Une tisane. J’aime la préparer le matin pour Jondalar. Tu en veux une aussi ?
— Il y a un mélange d’herbes que Zelandoni me demande de prendre le matin, répondit Marthona en commençant à débarrasser les restes du souper. Jondalar m’a dit que tu as l’habitude de lui faire une tisane le matin. Hier, il a voulu te rendre la pareille. Je lui ai suggéré la menthe, parce que c’est aussi bon quand c’est froid et que tu semblais partie pour dormir longtemps.
— Je me demandais si c’était lui. Mais c’est toi qui as laissé l’eau et le bassin ?
Marthona acquiesça en souriant. Ayla tendit la main vers les pinces de bois courbé qui servaient à prendre les pierres à cuire, en laissa tomber une, brûlante, dans le panier à infusion. L’eau fuma, siffla, émit quelques bulles. Ayla ajouta une autre pierre, les enleva toutes deux au bout d’un moment et les remplaça par d’autres. Quand l’eau se mit à bouillir, les deux femmes préparèrent chacune leur mélange. On avait poussé la table de pierre vers l’entrée pour pouvoir étendre d’autres fourrures, mais il restait assez de place pour que les deux femmes s’asseyent à leur aise et boivent leur tisane.
— J’attendais l’occasion de t’en parler, chuchota Marthona. Je me suis souvent demandé si Jondalar trouverait un jour une femme qu’il pourrait aimer. (Elle faillit ajouter « de nouveau » et se retint à temps.) Il a toujours eu beaucoup d’amis mais il garde ses sentiments pour lui. Thonolan était plus proche de lui que quiconque. J’ai toujours pensé qu’il prendrait une compagne un jour, mais je n’étais pas sûre qu’il s’autoriserait à tomber amoureux. Je crois que c’est fait, maintenant.
— C’est vrai qu’il garde souvent ses sentiments pour lui. J’ai failli m’unir à un autre homme avant de m’en apercevoir. Je croyais qu’il avait cessé de m’aimer.
— Il ne fait aucun doute qu’il t’aime, cela saute aux yeux, et je suis heureuse qu’il t’ait trouvée, dit Marthona avant de boire une gorgée. J’étais fière de toi, l’autre jour. Il fallait du courage pour affronter les gens comme tu l’as fait après la farce de Marona... Tu sais que Jondalar et elle avaient envisagé de s’unir, n’est-ce pas ?
— Oui, il me l’a dit.
— Je ne m’y serais pas opposée, bien sûr, mais j’avoue que je suis contente qu’il ne l’ait pas choisie. C’est une femme attirante, et tout le monde la trouvait idéale pour lui. Pas moi.
Ayla espérait que Marthona lui expliquerait pourquoi mais elle se tut et but une autre gorgée.
— Je voudrais te donner quelque chose de plus approprié à porter que le « cadeau » de Marona, dit la mère de Jondalar quand elle eut fini sa tisane et reposé sa coupe.
— Tu m’as déjà offert un cadeau magnifique. Le collier de la mère de Dalanar.
Marthona se leva, retourna en silence dans sa pièce à dormir, revint avec un vêtement drapé sur le bras et le montra à Ayla. C’était une longue tunique d’une couleur pâle rappelant les brins d’herbe blanchis par un long hiver, décorée de perles et de coquillages, de coutures de couleur et de franges. Elle n’était pas en cuir. En l’examinant de plus près, Ayla vit qu’elle était constituée de minces cordes ou de fibres passées l’une par-dessus l’autre, comme de la vannerie, mais très serrées. Comment pouvait-on tresser ainsi des cordes aussi fines ? Cela ressemblait à la natte posée sur la table de pierre, mais en plus joli encore.
— Je n’ai jamais rien vu de tel, dit Ayla. En quoi est-ce fait ? Où trouve-t-on cette matière ?
— C’est moi qui l’ai fabriquée. Je la tisse sur un cadre spécial. Tu connais le lin ? Une plante haute et mince, avec des fleurs bleues ?
— Oui, je la connais, et je crois me souvenir que Jondalar lui donnait le nom de lin. Elle soigne les problèmes de peau, comme les furoncles, les plaies, les éruptions de boutons, même dans la bouche.
— En as-tu déjà fait de la corde ?
— Peut-être, je ne m’en souviens pas, mais je vois bien qu’elle s’y prêterait, avec ses longues fibres.
— Je me suis servie de lin pour cette tunique.
— Je savais le lin utile mais j’ignorais qu’on pouvait en faire d’aussi belles choses.
— J’ai pensé que tu pourrais porter cette tenue aux Matrimoniales. Nous partirons bientôt pour la Réunion d’Été, à la prochaine pleine lune, et tu m’as dit que tu n’avais rien pour les grandes occasions.
— Oh, Marthona, comme c’est gentil de ta part ! Mais j’ai déjà une tunique matrimoniale que Nezzie a cou
sue pour moi. Je lui ai promis de la mettre pour la cérémonie. J’espère que cela ne te dérange pas. Je l’ai rapportée de la Réunion d’Été de l’année dernière. Elle est dans le style mamutoï, et une coutume particulière règle les moments où on doit la porter.
— Je pense qu’une tenue mamutoï serait tout à fait indiquée. J’ignorais que tu en possédais une, et je n’étais pas sûre que nous aurions le temps de te faire quelque chose avant de partir. Garde-la quand même... Tu auras peut-être d’autres occasions de la porter.
— Merci ! C’est ravissant ! (Ayla prit le vêtement et le contempla de nouveau, le tint devant elle pour voir s’il lui allait.) Tu as dû mettre longtemps...
— Oui, mais j’y ai pris plaisir. Il m’a fallu des années pour mettre le système au point. Willamar m’a aidée à construire le cadre que j’utilise, et Thonolan aussi, avant son départ. La plupart des gens ont une activité particulière, d’une sorte ou d’une autre. Nous troquons souvent les objets que nous fabriquons, ou nous les offrons en cadeau. Je suis un peu vieille maintenant pour faire autre chose, mais mes yeux ne sont plus aussi bons qu’avant, surtout pour le travail de près.
— Je vais te montrer le tire-fil aujourd’hui ! Je crois qu’il faciliterait la couture pour quelqu’un dont la vue a baissé. Je vais le chercher.
Elle alla prendre son nécessaire à couture dans son sac de voyageur et aperçut l’un des paquets qu’elle avait emportés avec elle. Souriant pour elle-même, elle l’apporta également à la table.
— Tu veux voir ma tunique matrimoniale, Marthona ?
— Je n’osais pas te le demander. Certaines femmes préfèrent ne la montrer à personne jusqu’au dernier moment, pour surprendre tout le monde.
— J’ai une autre surprise, poursuivit Ayla en ouvrant le paquet. Je vais te la dire maintenant... Une nouvelle vie est née en moi. Je porte le bébé de Jondalar.