by Jean M. Auel
— C’est une belle histoire, coupa Zelandoni de la Quatorzième, mais quel rapport avec les Têtes Plates ?
— J’y arrive, répondit Jondalar en lui décochant un sourire charmeur. J’étais sur la rive, trempé, tremblant de froid. Je n’avais pas de couteau pour couper du bois, rien pour faire du feu, et le bois qui jonchait le sol était mouillé. J’étais transi. Tout à coup, un Tête Plate a surgi devant moi. A sa barbe peu fournie, j’ai deviné qu’il ne devait pas être très âgé. Il m’a fait signe de le suivre, mais au début je ne comprenais pas ce qu’il voulait. Puis j’ai remarqué de la fumée dans la direction qu’il indiquait, alors je l’ai suivi et il m’a conduit à un feu.
— Tu n’avais pas peur ? lança une autre voix. Tu ne savais pas ce qu’il te ferait.
En se tournant pour répondre, Jondalar constata que d’autres Zelandonii s’étaient joints au groupe pour l’écouter. Ayla elle aussi avait remarqué la foule qui se rassemblait autour d’eux.
— J’avais tellement froid que ça m’était égal. Tout ce que je voulais, c’était ce feu. Je me suis agenouillé aussi près que possible et j’ai senti qu’on me posait une fourrure sur les épaules. J’ai levé les yeux, découvert une femme. Aussitôt elle a déguerpi pour se cacher derrière des fourrés. Le peu que j’avais entrevu d’elle m’a fait penser que c’était peut-être la mère du jeune homme, car elle semblait plus âgée.
« Quand j’ai été enfin réchauffé, il m’a ramené au bateau et au poisson, échoué sur la rive. Ce n’était pas le plus gros esturgeon que j’aie vu, mais il n’était pas petit non plus, au moins grand comme deux hommes. Le jeune du Clan a pris un couteau et a coupé le poisson en deux, dans le sens de la longueur. Il m’a adressé des signes que je n’ai pas compris sur le moment puis il a enveloppé une moitié de poisson dans une peau, l’a chargée sur son épaule et l’a emportée. C’est alors que Thonolan et d’autres Sharamudoï, qui remontaient la rivière à ma recherche, m’ont aperçu. Quand je leur ai parlé du jeune Tête Plate, ils n’ont pas voulu me croire, comme toi, Zelandoni de la Quatorzième, mais ensuite ils ont vu l’autre moitié de l’esturgeon restée sur la berge. Ils n’ont cessé de me taquiner, en se moquant d’un pêcheur qui ramenait uniquement une moitié de poisson, mais ils ont dû se mettre à trois pour porter cette moitié dans le bateau, alors que le jeune Tête Plate avait emporté l’autre à lui seul.
— C’est une bonne histoire de pêche, commenta Zelandoni de la Quatorzième Caverne.
Jondalar la fixa avec toute l’intensité de ses étonnants yeux bleus.
— Je sais qu’on dirait une histoire de pêche, mais je te jure qu’elle est vraie. Jusqu’au dernier mot. Il sourit, haussa les épaules et ajouta :
— Je ne te reproche pas d’en douter. Cette mésaventure m’a valu un mauvais rhume. Alors, allongé au chaud près du feu, j’ai eu tout le loisir de penser aux Têtes Plates. Ce jeune homme m’avait probablement sauvé la vie. Tout au moins, il savait que j’avais froid et que j’avais besoin d’un feu. Il avait peut-être autant peur que moi mais il m’avait donné ce dont j’avais besoin. En retour, il avait pris la moitié de mon poisson. La première fois que j’avais vu des Têtes Plates, j’avais été stupéfié par leurs épieux et leurs vêtements. Après ma rencontre avec ce jeune homme et sa mère, je savais qu’ils maîtrisaient l’usage du feu, qu’ils avaient des couteaux tranchants, qu’ils étaient très vigoureux et surtout qu’ils étaient intelligents. Ce jeune homme avait compris que j’avais froid, il m’avait aidé et il estimait avoir droit en échange à la moitié de ma prise. Je lui en aurais volontiers abandonné la totalité, et je crois bien qu’il aurait été capable de la porter, mais il a préféré partager.
— C’est intéressant, admit la doniate en souriant.
Le charisme de ce grand homme blond si séduisant commençait à opérer sur cette femme mûre, ce que nota aussitôt Celle Qui Était la Première. Elle s’en souviendrait au besoin. Si elle pouvait utiliser Jondalar pour améliorer ses relations avec Zelandoni de la Quatorzième Caverne, elle n’hésiterait pas. Cette femme avait été un véritable buisson d’épines pour elle depuis qu’on l’avait choisie comme Première, elle avait fait obstacle à chaque décision, à chaque projet.
— Je pourrais aussi te parler du jeune esprit mêlé adopté par la compagne du chef mamutoï du Camp du Lion, parce que c’est à cette époque que j’ai appris certains de leur signes, reprit Jondalar, mais je pense que le couple que nous avons rencontré juste avant de retraverser le glacier serait plus intéressant, car il vit près de...
— Tu devrais raconter cette histoire plus tard, intervint Marthona, qui avait rejoint le groupe. Elle mérite un plus vaste auditoire, et il faut maintenant prendre des décisions concernant les Matrimoniales... si tout le monde est d’accord, ajouta-t-elle en adressant un sourire amène à Zelandoni de la Quatorzième Caverne.
Elle aussi avait remarqué l’effet que son superbe fils avait sur cette femme et connaissait fort bien les problèmes que celle-ci avait posés à la Première. Marthona avait été Femme Qui Ordonne, elle comprenait.
Joharran se tourna vers Jondalar et Ayla :
— A moins que vous ne teniez à entendre tous les détails de la discussion, vous pourriez chercher dès maintenant un endroit où faire la démonstration de votre lance-sagaie. Avant la première chasse, si possible.
Ayla n’aurait vu aucun inconvénient à rester : elle voulait en apprendre davantage sur le peuple de Jondalar – qui était le sien, désormais – mais son compagnon s’empressa d’approuver la suggestion, impatient de partager sa nouvelle arme de chasse avec tous les Zelandonii. Ils se mirent donc à explorer le site de la Réunion d’Été, Jondalar retrouvant des amis et leur présentant Ayla. La présence de Loup leur valut une vive attention mais ils s’y attendaient. Ayla souhaitait que la curiosité et l’émoi initiaux disparaissent rapidement : plus vite les Zelandonii s’habitueraient à voir les animaux, plus vite ils commenceraient à trouver leur présence naturelle.
Ils venaient de choisir un lieu qui conviendrait à la démonstration du lance-sagaie lorsqu’ils rencontrèrent l’un des jeunes gens qui avaient soulevé les perches du travois lors du passage des rivières. Il venait des Trois Rochers, la Partie Ouest de la Vingt-Neuvième Caverne, connue également sous le nom du Camp d’Été, et avait parcouru avec eux le reste du trajet. Ils bavardèrent un moment puis sa mère les rejoignit et les invita à partager leur repas. Comme le soleil était déjà haut dans le ciel et qu’ils n’avaient rien avalé depuis le matin, Ayla et Jondalar acceptèrent avec gratitude. Même Loup eut droit à un os encore enrobé de viande. Ils furent de nouveau conviés à participer à la récolte des pignes, en automne.
En retournant au camp, ils longèrent la grande hutte de la Zelandonia. La Première, qui en sortait à cet instant, s’arrêta pour leur annoncer que tous les couples concernés par les premières Matrimoniales à qui elle avait parlé étaient d’accord pour reporter la cérémonie jusqu’à l’arrivée de Dalanar et des Lanzadonii. Ils furent présentés à plusieurs autres Zelandonia, et ceux de la Neuvième Caverne observèrent avec intérêt les diverses réactions face au loup. Lorsqu’ils reprirent le chemin du camp de la Caverne, le soleil déclinait à l’horizon dans un flamboiement de rayons d’or qui scintillaient à travers les nuages. Parvenus au bord de la Rivière, ils suivirent la berge jusqu’au petit cours d’eau qui s’y jetait et traversèrent. A cet endroit, l’eau coulait placidement, sans rider la surface. Ils firent halte pour contempler le spectacle éblouissant du firmament dont l’or se transmutait en nuances de vermillon qui s’estompaient en violets chatoyants puis s’assombrissaient en bleu nuit tandis que s’allumaient les premiers feux du ciel. La nuit d’un noir de suie devint la toile de fond d’une multitude de lumières qui criblaient le ciel d’été, avec une concentration iridescente qui, tel un sentier, se frayait un chemin à travers la voûte céleste. Ayla se rappela les paroles du Chant de la Mère : « Le lait chaud traça un chemin dans le ciel. » Est-ce ainsi que cela s’est passé
? se demanda-t-elle au moment où Jondalar et elle se dirigeaient vers les feux accueillants du camp.
Quand elle se réveilla le lendemain matin, les autres étaient partis. Ayla se sentait en proie à une paresse qui ne lui ressemblait pas. Ses yeux s’accoutumèrent à la pénombre de la hutte et, allongée sous sa fourrure, elle regarda les dessins gravés et peints sur le solide poteau central, les taches de suie qui noircissaient déjà les bords du trou d’aération, jusqu’à ce qu’une envie d’uriner la contraignît à se lever. Cela lui arrivait plus souvent, ces derniers temps. Ignorant où l’on avait creusé les fosses, elle utilisa le panier de nuit, remarqua qu’elle n’était pas la seule à s’en être servie. Je le viderai plus tard, se dit-elle. C’était une des corvées désagréables que se répartissaient ceux qui la considéraient comme une obligation, et ceux à qui on faisait honte jusqu’à ce qu’ils s’y résignent.
En retournant prendre sa fourrure à dormir pour la secouer au-dehors, la jeune femme examina plus attentivement l’intérieur de l’abri d’été. Elle avait été étonnée la veille en découvrant à son retour les constructions édifiées pendant que Jondalar et elle visitaient le camp. Elle avait remarqué les huttes construites par ceux qui avaient installé leur camp près de la zone centrale, et s’était attendue à retrouver des tentes de voyage, mais pendant la Réunion d’Été la plupart des Zelandonii n’utilisaient pas sur le site la tente avec laquelle ils avaient voyagé. Ils la gardaient pour les expéditions de chasse ou de cueillette, ou encore les visites, quand ils parcouraient leur territoire en tous sens. La hutte d’été était une construction plus durable, une structure circulaire aux murs droits, remplissant une fonction semblable à celles que les Mamutoï utilisaient pendant leurs Réunions d’Été, mais construite de façon différente.
Il faisait sombre à l’intérieur ; la seule lumière provenait de l’entrée et, parfois, d’un rai de jour qui s’insinuait par une fente du mur, à l’endroit où les pièces s’assemblaient. Ayla remarqua qu’en plus du poteau central la hutte avait un mur intérieur en tiges de joncs aplaties et tressées, ornées de motifs. Elles étaient fixées au côté intérieur de poteaux formant un cercle et délimitaient un espace assez vaste qu’on pouvait séparer en parties plus petites à l’aide de panneaux amovibles. Le sol était couvert de nattes, également en jonc, ou en phragmite, en massette, en herbes tressées, et des fourrures à dormir étaient étendues autour d’un foyer légèrement excentré. La fumée s’échappait par un trou d’aération situé au-dessus, près du poteau central, et qu’on pouvait boucher de l’intérieur.
Curieuse de connaître le reste de la structure, Ayla sortit. Elle jeta d’abord un coup d’œil au camp, composé de plusieurs grandes huttes circulaires entourant un foyer central, puis fit le tour de l’habitation. Les poteaux étaient attachés ensemble par un système semblable à celui de l’enceinte utilisée pour piéger les animaux ; toutefois, au lieu de présenter une structure souple se déformant sous les coups de boutoir des bêtes, les panneaux extérieurs étaient fixés à des poteaux en aulne, enfoncés dans le sol.
Ces panneaux verticaux qui ne laissaient pas passer la pluie étaient fixés à l’extérieur des poteaux, ce qui laissait un espace entre les parois intérieure et extérieure, isolation supplémentaire qui rendait la hutte plus fraîche les jours de canicule, et plus chaude la nuit, avec un feu à l’intérieur, quand la température baissait. Cela évitait aussi l’accumulation d’humidité due à la condensation lorsqu’il faisait froid au-dehors. Le toit consistait en une couverture assez épaisse de roseaux enchevêtrés qui descendait en pente douce depuis le poteau central. Il n’était pas particulièrement bien fait mais protégeait de la pluie et suffisait pour une saison.
Les Zelandonii avaient apporté certains éléments de la hutte, entre autres les nattes, les panneaux intérieurs et quelques poteaux, chaque futur occupant se chargeant d’une ou de plusieurs pièces pendant le voyage, mais l’essentiel était prélevé sur place chaque année. Lorsqu’ils repartaient, en automne, ils démontaient en partie la construction pour récupérer les pièces réutilisables. Les parties laissées sur place résistaient mal à la neige et au vent de l’hiver, et l’année suivante ils ne retrouvaient plus que des ruines qui s’étaient désagrégées avant que le site soit réutilisé pour une Réunion d’Été. Ayla se rappela que les Mamutoï donnaient des noms différents à leurs camps d’été et à leurs habitations hivernales. Le Camp du Lion, par exemple, devenait le Camp de la Massette aux Réunions d’Été, alors qu’il regroupait les mêmes personnes. Elle demanda à Jondalar si la Neuvième Caverne portait un autre nom l’été. Il répondit qu’on l’appelait simplement le camp de la Neuvième Caverne, mais que la répartition des espaces à vivre n’était pas la même à la Réunion d’Été que dans les abris de pierre.
Chaque habitation estivale accueillait d’autres occupants que ceux des constructions édifiées sous le surplomb de la Neuvième Caverne. C’étaient en général des membres de la famille, mais certains ne vivaient même pas au camp. Ils choisissaient de passer l’été avec d’autres parents ou des amis. Ainsi, les femmes qui avaient choisi d’habiter la Caverne de leur compagnon aimaient passer l’été avec leurs enfants chez leur mère, leurs frères et sœurs ou chez des amies d’enfance, et leur compagnon se joignait souvent à elles.
En outre, les jeunes filles qui célébreraient leurs Premiers Rites cette année-là vivaient ensemble dans une hutte séparée, proche de celle de la Zelandonia, du moins pendant la première partie de l’été. Une autre habitation, construite à proximité, accueillait celles qui avaient décidé d’être femmes-donii cette année-là, pour être à la disposition des jeunes garçons approchant de la puberté.
Par ailleurs, la plupart des jeunes gens pubères – et également certains hommes moins jeunes – décidaient souvent de faire bande à part loin de leur camp et s’installaient dans des huttes à eux. Ils étaient tenus de s’établir à la lisière du camp, le plus loin possible des jeunes filles désirables qu’on préparait aux Premiers Rites. La plupart de ces hommes n’y voyaient pas d’inconvénient. Ils auraient bien aimé lorgner les femmes mais ils préféraient être entre eux, là où il n’y aurait personne pour se plaindre s’ils devenaient trop tapageurs. On appelait donc leurs habitations les « huttes lointaines », ou « les lointaines » en abrégé. Les hommes qui y vivaient n’avaient généralement pas de compagne... ou auraient souhaité ne pas en avoir.
Comme Loup ne s’était pas précipité vers elle quand elle était sortie, Ayla en avait conclu qu’il était parti avec Jondalar. Il y avait peu de gens dehors ; la plupart des autres devaient se trouver quelque part dans la zone centrale. Elle découvrit néanmoins un reste d’infusion près du feu. Elle remarqua que le foyer n’était pas circulaire, qu’il avait la forme d’une tranchée. Elle avait constaté la veille que davantage de personnes pouvaient se presser autour d’un feu si le foyer était en longueur et qu’on pouvait y brûler des branches plus grandes, coupées ou tombées, sans devoir les débiter en morceaux plus petits. Ayla finissait sa tisane quand Salova, la compagne de Rushemar, sortit de sa hutte, un bébé dans les bras.
— Salutations, Ayla, dit-elle en posant la petite fille sur une natte.
— Salutations, Salova, répondit Ayla.
Elle s’approcha pour voir le bébé, lui offrit un doigt à saisir en lui souriant. Salova la regarda, sembla hésiter puis demanda :
— Pourrais-tu garder Marsola un moment ? J’ai ramassé de quoi fabriquer des paniers et j’en ai mis une partie à tremper dans la rivière. Je voudrais aller la récupérer. J’ai promis à plusieurs amies de faire des paniers pour elles.
— Avec plaisir, répondit Ayla.
Salova remarqua son accent et ajouta avec une certaine nervosité :
— Je viens de lui donner le sein, elle ne devrait pas réclamer à manger. J’ai beaucoup de lait. En donner un peu à Lorala ne me pose aucun problème. Lanoga me l’a apportée hier soir, elle devient ronde et dodue, elle sourit maintenant. Avant, elle ne
souriait jamais. Et toi, tu as mangé ? Il me reste de la soupe d’hier soir, avec quelques gros morceaux de cerf. Sers-toi si tu en as envie. C’est ce que j’ai pris ce matin, elle doit être encore chaude.
— Merci, dit Ayla.
— Je reviens tout de suite, lui lança Salova par-dessus son épaule, en s’éloignant.
Ayla trouva la soupe dans un récipient constitué d’une panse d’aurochs montée sur un cadre en bois et placée au-dessus des braises, au bord du long foyer de la communauté. Les braises étaient presque mortes mais la soupe demeurait encore chaude. Il y avait des bols à proximité, certains en fibres tressées, d’autres en bois évidé, quelques-uns, peu profonds, creusés dans un os. Ayla se servit avec une louche sculptée dans une corne de bélier puis prit son couteau à manger. Elle remarqua différents légumes dans la soupe mais ils étaient un peu ramollis.
Elle s’assit sur la natte à côté du bébé, qui, allongé sur le dos, agitait les pieds en l’air, ce qui faisait tinter les ergots de cerf attachés à l’une de ses chevilles. Ayla finit sa soupe, souleva le bébé et, lui soutenant la tête, le tint de façon qu’il pût la regarder. Quand Salova revint avec un grand panier plein de diverses plantes fibreuses, elle vit Ayla qui parlait à la petite fille et la faisait sourire. Son cœur de jeune mère en fut réchauffé et elle se sentit plus détendue avec l’étrangère.
— Je te suis reconnaissante, Ayla.
— C’était un plaisir, Salova. Marsola est adorable.
— Sais-tu que Levela, la sœur cadette de Proleva, s’unira comme toi aux premières Matrimoniales ? On sent toujours un lien avec ceux qui se sont unis aux mêmes Matrimoniales que soi. Proleva m’a demandé quelques paniers qu’elle offrira à sa sœur.
— Cela te dérange si je te regarde ? J’ai déjà tressé des paniers mais je voudrais connaître ta méthode.
— Cela ne me dérange pas du tout. J’apprécierai ta compagnie, et tu pourras peut-être me montrer comment tu fais. J’aime apprendre des choses nouvelles.