LE GRAND VOYAGE

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LE GRAND VOYAGE Page 104

by Jean M. Auel


  Le départ soulagea Ayla d’un grand poids. Malgré la pluie, la température était clémente, et les jours où le soleil se montrait, le spectacle était si beau qu’elle oublia vite son chagrin. Elle voyageait avec l’homme qu’elle aimait, en route vers son peuple et son nouveau foyer. Pourtant, elle balançait entre l’espoir et la crainte.

  Jondalar était en pays de connaissance. Il retrouvait chaque paysage avec enthousiasme, et racontait souvent quelques anecdotes qui s’y rapportaient. Ils traversèrent une passe entre deux montagnes, remontèrent une rivière qui zigzaguait vers leur destination. Ils la quittèrent à sa source, franchirent d’autres rivières qui coulaient du nord vers le sud, gravirent un large massif surplombé de volcans, dont l’un fumait encore. En traversant un plateau, ils longèrent des sources chaudes, là où un cours d’eau jaillissait du sol.

  — Je crois que nous sommes arrivés à la source de la rivière qui passe devant la Neuvième Caverne, déclara Jondalar, qui ne tenait plus en place. Nous y sommes presque, Ayla ! Nous serons arrivés avant la nuit.

  — Ne seraient-ce pas là les sources chaudes dont tu m’as tant parlé ? demanda Ayla.

  — Si. Nous les appelons les Eaux Apaisantes de Doni.

  — Campons ici ce soir, proposa-t-elle.

  — Mais nous sommes presque arrivés ! s’écria Jondalar. Notre Voyage touche à sa fin, et je suis parti depuis si longtemps.

  — C’est justement pourquoi je voudrais rester ici cette nuit. C’est la fin de notre Voyage. Je voudrais me baigner dans l’eau chaude et passer une dernière nuit seule avec toi, avant de rencontrer ton peuple.

  — D’accord ! fit Jondalar en souriant. C’est vrai, qu’est-ce qu’une nuit de plus ou de moins, après tout ce temps ? et puis... j’aimerais bien retourner avec toi dans les sources chaudes.

  Ils plantèrent leur tente dans un endroit où des traces d’un autre campement se voyaient encore. Ils déchargèrent les chevaux qui partirent brouter l’herbe tendre du plateau et Ayla les trouva bien agités, mais elle avait repéré des pas-d’âne et de l’oseille qu’elle alla cueillir. En chemin, elle vit des champignons et plus loin, des pommes sauvages et des pousses de sureau. Elle revint au campement, le bas de sa tunique relevé et rempli de nourriture fraîche.

  — On dirait que tu prépares un festin, déclara Jondalar.

  — C’est une bonne idée, non ? J’ai aperçu un nid et je vais voir si je ne trouve pas d’œufs.

  — Et que penses-tu de ça ? fit-il en brandissant une truite sous l’œil émerveillé d’Ayla. Je l’avais repérée dans la rivière. J’ai effilé une tige de bois, j’ai creusé la terre pour trouver un ver que j’ai ensuite enfilé sur la tige. Le poisson a mordu si vite qu’on aurait cru qu’il m’attendait.

  — Eh bien, nous avons tout ce qu’il faut pour festoyer.

  — Le festin peut-il attendre ? demanda Jondalar. J’aimerais commencer par le bain chaud.

  Ayla fut immédiatement troublée par la promesse qu’elle vit briller dans les beaux yeux bleus.

  — Excellente idée.

  Elle alla vider le contenu de sa tunique près du feu et revint se blottir dans les bras du géant.

  Repus et satisfaits, détendus, ils étaient assis côte à côte près du feu et regardaient le ballet des étincelles qui montaient dans la nuit en dessinant des arabesques. Loup somnolait. Soudain, il leva la tête et dressa les oreilles. Ils entendirent au loin un long hennissement auquel Whinney répondit par un cri aigu et, bientôt, Rapide hennit à son tour.

  — Il y a un cheval dans ce pré, dit Ayla en se levant d’un bond.

  — C’est une nuit sans lune, Ayla. Tu ne verras rien. Attends que je fabrique une torche.

  Whinney poussa un nouveau hennissement, et le cheval inconnu répondit. Ils entendirent ensuite un martèlement de sabots qui s’évanouit dans la nuit.

  — Voilà, c’est trop tard, annonça Jondalar. Elle est partie. Un étalon l’a encore capturée.

  — Oui, mais cette fois, je crois qu’elle est partie de son plein gré. Je l’avais trouvée nerveuse, et j’aurais dû faire plus attention. C’est sa saison, Jondalar. C’est un étalon que nous avons entendu et je crois que Rapide les a suivis. Il est encore jeune, mais il a dû être attiré par d’autres femelles en chaleur tout de même.

  — Il fait trop sombre pour partir à leur recherche, mais je connais la région. Nous retrouverons leur piste demain.

  — La dernière fois, l’étalon noir est venu la chercher. Quand elle est revenue avec moi, elle portait Rapide. Je crois qu’elle veut un autre petit, dit Ayla en se rasseyant près du feu. (Elle leva les yeux vers Jondalar et lui sourit.) C’est très bien, nous allons être enceintes en même temps.

  Il n’eut pas l’air de comprendre tout de suite.

  — Tu veux dire... vous allez être enceintes... toutes les deux ? Tu... tu vas avoir un enfant ?

  — Oui, je vais avoir ton enfant, Jondalar.

  — Mon enfant ? Tu es enceinte de mon enfant ? Ayla ! Oh, Ayla ! Il la prit dans ses bras et se mit à danser en tournoyant.

  — Tu en es sûre ? s’inquiéta-t-il en la couvrant de baisers. Mais l’esprit est peut-être venu d’un des hommes de la Caverne de Dalanar, ou encore de celle des Losadunaï... peu importe après tout, puisque c’est la volonté de la Mère.

  — J’ai passé ma période lunaire sans saigner, et je me sens enceinte, confirma Ayla. J’ai eu la nausée le matin. Oh, pas beaucoup. Je crois que nous l’avons commencé en descendant du glacier. Et c’est ton bébé, Jondalar, j’en suis sûre. Ça ne peut être celui de personne d’autre. Tu l’as commencé avec ton essence. L’essence de ta virilité.

  — Mon bébé ? s’exclama-t-il d’un air émerveillé. Mon bébé est là-dedans ? demanda-t-il en posant la main sur le ventre d’Ayla. Je l’ai tant désiré ! J’ai été jusqu’à supplier la Mère.

  — Ne disais-tu pas que la Mère t’accordait toujours ce que tu lui demandais ? Mais dis-moi, lui as-tu demandé un garçon ou une fille ?

  — Cela m’était égal, je voulais seulement un enfant.

  — Alors tu ne m’en voudras pas de préférer une fille pour cette fois ?

  — Pourvu que ce soit ton bébé, Ayla... et peut-être aussi le mien.

  — L’ennui, quand on piste des chevaux à pied, c’est qu’ils se déplacent plus vite que nous, dit Ayla.

  — Cela ne fait rien. Je crois savoir où ils vont, et je connais un raccourci.

  — Mais s’ils ne sont pas où tu crois ?

  — Alors nous reviendrons sur nos pas et nous suivrons leur piste. Mais leurs traces vont dans la bonne direction. Ne t’inquiète pas Ayla, nous les retrouverons.

  — Il le faut. Nous avons vécu tant de choses ensemble. Je ne veux pas laisser Whinney avec cette bande.

  Jondalar la conduisit dans un pré abrité où il avait souvent vu brouter des chevaux. Ils en trouvèrent là une multitude et Ayla repéra vite son amie. Ils s’approchèrent au bord du pré à l’herbe grasse, et Jondalar surveillait étroitement Ayla de peur qu’elle ne commette une folie. Elle siffla la jument.

  Whinney leva la tête et accourut au galop, suivie par un grand étalon clair et un jeune à la robe brun foncé. L’étalon clair se retourna pour affronter le jeune mâle qui battit en retraite. Bien qu’excité par la présence des femelles en chaleur, il n’était pas encore prêt à se mesurer à un mâle dominant pour récupérer sa propre mère. Jondalar se précipita au secours de Rapide, le propulseur à la main, mais le jeune étalon avait accepté la défaite et le cheval clair rejoignit la femelle consentante.

  Ayla enlaçait l’encolure de Whinney quand l’étalon se mit à ruer et à se cabrer, faisant étalage de toute sa puissance. Whinney se dégagea de l’étreinte de la jeune femme et répondit aux avances du mâle. Jondalar s’approcha, l’air inquiet, tenant Rapide par une corde grossière attachée à son harnais.

  — Essaie de lui mettre son harnais, conseilla-t-il.

  — Non. Nous camperons ici ce soir. Elle n’est pas encore prête à me suivre. I
ls font un petit, Jondalar. Laisse-lui le temps.

  — Pourquoi pas ? fit-il. Rien ne presse. Nous camperons ici le temps qu’il faudra. Il veut rejoindre la bande remarqua-t-il en observant Rapide. Dois-je le laisser partir ?

  — Oui. Ils n’iront pas loin, ce pré est assez grand. S’ils partaient, nous pourrions grimper là-haut et voir où ils se dirigent. Ça lui fera du bien de rester avec la bande, il apprendra peut-être des choses utiles.

  — Tu as raison, fit Jondalar en ôtant le harnais du jeune étalon, qui, sitôt débarrassé, galopa rejoindre les autres. Je me demande si Rapide deviendra un jour un chef de bande, et s’il partagera les Plaisirs avec toutes les femelles.

  Et s’il commencera des poulains dans leur ventre, poursuivit-il en aparté.

  — Autant chercher un bon emplacement pour camper, suggéra Ayla. Nous devrions aussi envisager une chasse. Il y a peut-être des lagopèdes dans les arbres qui bordent la rivière.

  — Dommage qu’il n’y ait pas de source chaude, regretta Jondalar. J’adore les bains chauds, on est si détendu après.

  Ayla contemplait de très haut une nappe d’eau sans fin. De l’autre côté, les vastes plaines herbeuses s’étendaient à perte de vue. Elle apercevait, tout près, une prairie de montagne à l’aspect familier, bordée par une muraille rocheuse creusée d’une petite grotte. Un buisson de noisetiers en cachait l’entrée.

  Elle avait peur. La neige qui tombait dehors bouchait l’entrée de la grotte, mais lorsqu’elle écarta les branches de noisetiers et sortit, c’était le printemps. Les fleurs s’épanouissaient et des oiseaux chantaient. Partout la vie jaillissait. Dans la grotte, un nouveau-né affamé pleurait.

  Portant le bébé sur sa hanche, dans les plis de sa cape, elle suivait quelqu’un qui descendait la montagne. Il boitait en s’appuyant sur un bâton et portait sur son dos une chose qui saillait sous sa cape. C’était Creb, et il protégeait son nouveau-né. Ils marchèrent, marchèrent une éternité, couvrirent une distance immense, à travers les montagnes et de vastes plaines et arrivèrent enfin dans une vallée où ils trouvèrent un pré bien protégé, fréquenté par des chevaux.

  Creb s’arrêta, ôta sa cape et l’étendit sur le sol. Ayla crut voir le blanc d’un os, mais un jeune cheval marron sortit en courant de la cape et se précipita vers une jument louvette. Ayla siffla, mais la jument s’enfuit avec un étalon clair.

  Creb se retourna et lui fit un signe dans un langage qu’elle ne connaissait pas. Il essaya d’autres signes. « Viens, nous y serons avant la nuit. »

  Elle se retrouva dans le long corridor d’une caverne profonde. Une lumière scintilla au loin. C’était l’ouverture de la caverne. Elle gravissait un sentier escarpé qui longeait une muraille rocheuse d’un blanc crème, et suivait un homme qui marchait à longues enjambées. Elle connaissait cet endroit et elle se hâta de rejoindre l’homme.

  « Attends ! Attends-moi, j’arrive », cria-t-elle.

  — Ayla ! Ayla ! appela Jondalar en la secouant. Encore un de tes cauchemars ?

  — J’ai fait un rêve étrange, mais ce n’était pas un cauchemar.

  Elle se leva, mais prise de nausée, elle s’allongea de nouveau en espérant que cela passerait.

  Jondalar agita la couverture en peau devant l’étalon clair et Loup le harcela en aboyant pendant qu’Ayla glissait un harnais sur la tête de Whinney. Rapide, solidement attaché à un arbre, portait tout le matériel excepté un panier dont Ayla chargea Whinney.

  Puis, elle enfourcha la jument et la poussa au galop vers l’autre extrémité du pré. L’étalon clair se lança à leur poursuite, mais plus ils s’éloignaient plus il ralentissait. Il finit par s’arrêter, se cabra et hennit vers Whinney une dernière fois avant de retourner au galop près des femelles que d’autres étalons, profitant de son absence, commençaient à courtiser. A proximité du troupeau, il se cabra de nouveau, défiant les audacieux d’un hennissement sonore.

  Ayla remit Whinney au trot, puis l’arrêta pour attendre Jondalar monté sur Rapide qui arrivait au galop, Loup dans son sillage.

  — Si nous nous hâtons, nous arriverons avant la nuit, dit Jondalar. Ayla guida Whinney au côté de Rapide. Elle avait l’étrange impression d’avoir déjà vécu ce moment.

  — Ainsi, nous allons toutes les deux avoir un petit, dit Ayla. Et nous avions toutes les deux un mâle la première fois. C’est bon signe. Nous attendrons la naissance ensemble.

  — Il y aura beaucoup de monde autour de toi pour attendre ce moment, Ayla.

  — Tu as sans doute raison, mais j’aurai plaisir à partager cela avec Whinney... Elle est plus jeune que moi, ajouta-t-elle après un long silence. Moi, je suis déjà vieille pour avoir un bébé.

  — Tu n’es pas vieille, Ayla, protesta Jondalar. C’est moi qui suis vieux.

  — J’ai eu dix-neuf ans ce printemps. C’est beaucoup pour avoir un enfant.

  — Et moi, j’ai plus de vingt-trois ans. Et je n’ai encore jamais créé de foyer ! C’est très vieux ! Te rends-tu compte que je suis parti cinq ans ? Je me demande si on se souviendra de moi.

  — Évidemment ! Dalanar n’a pas hésité à te reconnaître, et Joplaya non plus.

  Et moi, je serai l’étrangère, songea Ayla.

  — Regarde ! Tu vois ce rocher ? Là-bas, au coude de la rivière ? C’est là que j’ai tué mon premier gibier ! déclara Jondalar en poussant Rapide. C’était un grand cerf. Je ne me souviens pas de ce qui m’inquiétait le plus, ses andouillers gigantesques, ou la crainte de le manquer et de rentrer bredouille.

  Ayla sourit mais se rembrunit bien vite. Elle n’avait pas de souvenirs, elle serait encore une étrangère et on s’étonnerait encore de son accent bizarre.

  — Nous avons eu une Réunion d’Été ici-même, poursuivit Jondalar. Il y avait des foyers partout. C’était ma première Réunion après que je sois devenu un homme. Oh, je faisais le fier, mais je n’étais pas rassuré. Je redoutais qu’aucune femme ne m’invite à ses Premiers Rites. J’avais tort : j’ai reçu trois demandes ! Ce qui m’a encore plus affolé.

  — Jondalar, il y a des gens qui nous regardent là-bas.

  — C’est la Quatorzième Caverne ! fit-il en agitant la main.

  Mais personne ne lui rendit son salut. Au contraire, ils disparurent sous un surplomb.

  — C’est à cause des chevaux, supposa Ayla.

  Un pli soucieux barra un instant le front de Jondalar.

  — Oh, ils s’y habitueront, affirma-t-il.

  Je l’espère, souhaitait Ayla. J’espère aussi qu’ils s’habitueront à moi.

  — Ayla, nous y sommes ! s’exclama Jondalar. Voilà la Neuvième Caverne des Zelandonii !

  Elle regarda dans la direction qu’il indiquait et blêmit.

  — C’est facile à trouver grâce à ce rocher en équilibre. Regarde, on dirait qu’il va tomber. Et pourtant, il n’y a aucun risque, à moins que tout s’écroule... Que se passe-t-il, Ayla ? Tu es si pâle, es-tu malade ?

  — Jondalar, j’ai déjà vu cet endroit.

  — Mais c’est impossible ! Tu n’es jamais venue.

  Soudain, elle comprit. C’était la caverne qui hantait ses rêves ! Celle qui était dans la mémoire de Creb ! Ayla comprenait enfin ce qu’il essayait de lui dire.

  — Je t’ai déjà dit que mon totem, le Lion des Cavernes, t’avait choisi pour me conduire là où il se sentirait en paix chez lui. Eh bien, c’est ici. Je suis enfin chez moi, Jondalar. Ton foyer est le mien.

  Le visage de Jondalar s’éclaira, et il allait répondre quand un cri lui fit tourner la tête.

  — Jondalar ! Jondalar !

  Ils levèrent la tête vers un sentier qui menait à une falaise en surplomb, et virent une jeune femme.

  — Mère ! Viens vite, criait-elle. Jondalar est de retour ! Jondalar est de retour !

  Et moi aussi, songea Ayla.

  Fin du tome 4

  * * *

  [1]Villosité : État d'une surface velue ; ensemble des poils qui recouvrent cette surface. (NScan)

  [2]Saule à f
euilles elliptiques, qu'on trouve près des eaux et dont le bois sert à faire des perches à houblon. (NScan)

  [3]L’Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) est la seule espèce d'ibis vivant naturellement en France. Bien sûr son aire de répartition est plus vaste : on le trouve en Europe et en Amérique du Nord. Ces deux populations sont migratrices et en hiver vont respectivement en Afrique subsaharienne, Océanie et Asie tropicale et en Amérique centrale et Antilles. (NScan)

  [4]Le fuligule nyroca (Aythya nyroca) est une espèce de canard plongeur d'environ 42 cm. (NScan)

  [5]Le Seigle de mer ou Elyme des sables est une graminée vivace. Elle est typique des littoraux du climat boréal des régions paléarctique et néarctique. Elle peut atteindre ou dépasser le mètre. Elle est glabre et sa souche est longuement stolonifère et rampante. Sa tige est raide, dressée et robuste. Ses feuilles sont glauques, larges d'environ un centimètre, planes, enroulées à la pointe, fermes, lisses aux bords et auriculées. Son épi est long de quinze à trente centimètres, robuste, cylindracé, compact et sans arêtes. (NScan)

  [6]Plante aromatique des lieux incultes, contenant une essence amère et toxique. (NScan)

  [7]Qui ont besoin d'une température élevée pour vivre. Ils peuvent vivre et se multiplier entre 50 et 70 °C. Ils peuvent croître entre 25 et 40 °C mais faiblement. (NScan)

  [8]Mollusque bivalve d'eau douce, dont la charnière est privée de dents. (Long. max. 20 cm environ) (NScan)

  [9]Arbrisseau de l'Amérique du Nord, à feuilles aromatiques fournissant l'essence de wintergreen. (NScan)

  [10]Qui perd ses feuilles en hiver (ou à la saison sèche sous les tropiques) ; formé de tels arbres, en parlant d'une forêt. (NScan)

 

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