by Jean M. Auel
— ... du bien de revoir Bébé, continuait Ayla. Ces bisons devaient se trouver sur son territoire. Il a dû sentir l’odeur du sang et nous suivre à la trace. Il a été surpris de te voir là. Je ne sais pas s’il se souvenait de toi... Comment se fait-il que tu te sois retrouvé coincé dans ce canyon sans issue ?
— Euh... Quoi ? Désolé, Ayla, mais je n’ai pas entendu ta question.
— Je me demandais comment tu as pu te retrouver coincé dans ce canyon, répéta Ayla en le regardant.
Les yeux de Jondalar avaient pris une teinte violette et son regard la fit rougir. Il dut faire un effort pour se concentrer sur la réponse.
— Thonolan venait de tuer une biche qu’une lionne était en train de chasser. La lionne a emporté le gibier et Thonolan a voulu la suivre. J’ai essayé de l’en dissuader, mais il n’a pas voulu m’écouter. Nous avons suivi cette lionne jusqu’au canyon et nous l’avons vue ressortir. Thonolan a voulu en profiter pour récupérer sa sagaie et un peu de viande. Mais le lion ne l’a pas laissé faire. (Jondalar ferma les yeux pendant un court instant.) Je ne lui en veux pas, reprit-il. C’était idiot de suivre cette lionne, mais rien n’aurait pu l’arrêter. Il a toujours été casse-cou. Mais après la mort de Jetamio, c’était encore pire. Il voulait mourir. De toute façon, je n’aurais jamais dû le suivre.
Sentant sa tristesse, Ayla préféra changer de sujet.
— Whinney n’était pas dans le pré. Je pense qu’elle a dû aller sur les steppes avec Rapide. Elle rentrera plus tard. C’était une bonne idée de mettre des courroies autour du cou du poulain. Mais je pense que même s’il n’avait pas été attaché à Whinney, il serait resté près d’elle.
— La corde était trop longue. Je n’aurais jamais cru qu’elle puisse s’accrocher dans un buisson. Mais, grâce à elle, les deux chevaux sont restés ensemble. Il faudra y repenser si, un jour, tu veux qu’ils restent à un endroit précis. Rapide en tout cas. Est-ce que Whinney fait toujours ce que tu lui demandes ?
— J’en ai l’impression. Avec Bébé c’est différent. Quand je monte sur son dos, c’est lui qui va où il veut. Mais il avance à une telle vitesse ! ajouta-t-elle, les yeux pétillants de joie au souvenir de sa récente chevauchée.
Jondalar était en train de penser à la même chose et il la revoyait en train de monter le lion à la crinière rousse, ses longs cheveux blonds volant au vent. Il avait eu peur pour elle mais avait aussi trouvé cela très excitant. Elle aussi, elle l’était. Libre, sauvage et si belle...
— Tu es vraiment une femme excitante, Ayla.
— Excitante... répéta-t-elle, un peu surprise. On pourrait dire ça du propulseur de sagaie ou quand on monte Whinney et qu’elle va très vite ?
— C’est ça. Mais pour moi, toi aussi, tu es excitante et... très belle.
— Jondalar, tu te moques de moi. Une fleur est belle. Ou alors le ciel quand le soleil disparaît derrière le sommet de la falaise. Mais moi, je ne suis pas belle.
— A ton avis, une femme ne peut pas être belle ?
Ayla détourna la tête pour échapper à son regard insistant.
— Je ne sais pas... Mais je ne suis pas belle. Je suis grande et laide. Jondalar lui prit les mains et l’obligea à se lever.
— Maintenant, lequel de nous deux est le plus grand ?
— Toi, avoua-t-elle dans un souffle.
— Tu vois bien que tu n’es pas trop grande. Et tu n’es pas laide non plus. C’est drôle que la plus belle femme que j’aie jamais rencontrée pense qu’elle est laide...
Ayla avait entendu ce qu’il venait de dire mais elle était trop attirée par l’intensité de son regard et la proximité de son corps pour prêter attention à ses paroles. Jondalar se pencha vers elle, posa ses lèvres sur les siennes et la prit dans ses bras.
— Jondalar... J’aime ce baiser.
— Je crois qu’il est temps, Ayla, dit-il en la conduisant vers sa couche. (Comme elle semblait étonnée, il ajouta :) Il est temps de commencer les Premiers Rites.
Quand ils furent assis sur les fourrures, Ayla lui demanda :
— Quel genre de cérémonie est-ce ?
— C’est une cérémonie qui fait de la jeune fille une femme. Je ne peux pas t’expliquer cela dans le détail. En général, les femmes plus âgées expliquent à la jeune fille ce qui va se passer, elles lui disent que cela risque de lui faire mal, mais qu’il est nécessaire d’ouvrir le passage pour qu’elle devienne une femme. Elles choisissent un homme pour le faire. En général, les hommes aiment bien être choisis. Mais certains ont peur.
— Pourquoi ont-ils peur ?
— Ils ont peur de faire mal à la jeune fille, d’être maladroit ou encore que leur faiseur-de-femmes ne se redresse pas.
— Le faiseur-de-femmes ? Cela veut dire leur organe, non ? Que de noms on lui donne !
— C’est vrai, reconnut Jondalar en pensant à d’autres termes encore, souvent vulgaires ou humoristiques.
— Quel est le vrai nom ?
— La virilité, répondit-il après avoir réfléchi. Mais « faiseur-de-femmes » convient aussi.
— Que se passe-t-il quand leur virilité ne se redresse pas ?
— Il faut aller chercher un autre homme. Mais la plupart des hommes aiment être choisis.
— Aimais-tu être choisi ?
— Oui.
— Et as-tu été souvent choisi ?
— Oui, répondit à nouveau Jondalar.
— Pourquoi ?
Jondalar sourit en se demandant si toutes ces questions étaient dues à la curiosité ou à la nervosité.
— Je pense que c’est parce que j’aime ça. Pour moi, ça compte énormément que ce soit la première fois pour la femme.
— Comment pourrais-je avoir une cérémonie des Premiers Rites ? Pour moi, ce n’est pas la première fois et je n’ai plus besoin d’être ouverte.
— Je sais. Mais les Premiers Rites ne se résument pas à ça.
— Je ne comprends pas. Qu’est-ce que c’est d’autre alors ? Jondalar recommença à sourire et posa ses lèvres sur les siennes.
Ayla se pencha vers lui et fut toute surprise de sentir que la langue de Jondalar essayait de s’insinuer entre ses lèvres. Elle recula.
— Que fais-tu ?
— Tu n’aimes pas ça ? demanda-t-il en lui lançant un regard consterné.
— Je ne sais pas.
— Veux-tu recommencer ? proposa-t-il en se disant qu’il ne fallait surtout rien précipiter. Si tu t’allongeais, tu serais plus détendue.
Il la poussa gentiment vers les fourrures et se pencha vers elle, appuyé sur un coude. A nouveau il posa ses lèvres sur les siennes. Dès qu’elle se fut un peu détendue, il effleura légèrement ses lèvres du bout de sa langue puis il releva la tête : Ayla souriait et elle avait fermé les yeux. Quand elle les rouvrit, il se pencha à nouveau vers elle pour l’embrasser, appuyant plus fort ses lèvres contre les siennes. Lorsque la langue de Jondalar voulut forcer ses lèvres, Ayla ouvrit les siennes sans se faire prier.
— Je crois que j’aime ça, dit-elle après ce nouveau baiser.
Le sourire de Jondalar s’élargit. Ayla lui posait des questions et faisait des expériences. Il était content qu’elle ne sache pas à quel point il la désirait.
— Et maintenant ? demanda-t-elle.
— Toujours la même chose.
— D’accord.
Jondalar lui reprit la bouche, explorant ses lèvres, son palais et sa langue. Puis il laissa ses lèvres courir le long de sa mâchoire et mordilla son oreille. Quand il eut couvert sa gorge de baisers et qu’il l’eut caressée du bout de la langue, il remonta vers sa bouche.
— Pourquoi est-ce que je frissonne comme si j’avais la fièvre ? demanda Ayla. Mais ce sont des frissons agréables, pas comme ceux que l’on a quand on est malade.
— Oublie que tu es guérisseuse. Ce n’est pas une maladie. Si tu as chaud, pourquoi n’enlèves-tu pas ton vêtement ?
— Ça va. Je n’ai pas chaud à ce point-là.
— Est-ce que �
�a t’ennuierait si je défaisais la lanière qui retient ton vêtement ?
— Pourquoi ?
— Parce que j’en ai envie.
Jondalar se battit un long moment avec la lanière sans cesser de l’embrasser. Comme il ne parvenait pas à la défaire, Ayla dit dans un souffle :
— Laisse-moi faire.
Elle défit sans difficulté le nœud, puis se cambra sur la fourrure pour enlever la lanière. Quand le vêtement en peau glissa loin d’elle, Jondalar retint sa respiration.
— Ayla ! O Doni ! Quelle femme ! s’écria-t-il.
Sa voix était enrouée par le désir et son sexe en érection. Il l’embrassa presque avec violence, enfouit son visage dans son cou et suça sa peau avidement. Quand il releva la tête et vit la marque rouge, il respira un grand coup pour maîtriser son ardeur.
— Il y a quelque chose qui ne va pas ? demanda Ayla en fronçant les sourcils.
— Ce qui ne va pas c’est que je te désire trop. Je veux que ce soit bien aussi pour toi, mais je ne sais pas si je vais pouvoir attendre. Tu es tellement... femme, tellement belle.
Le visage à nouveau détendu, Ayla lui dit en souriant :
— Tout ce que tu feras sera très bien, Jondalar.
Il l’embrassa à nouveau, avec plus de douceur cette fois, désireux plus que jamais de provoquer son Plaisir. Il caressa un des côtés de son corps, sentant au creux de sa main la plénitude de son sein, le creux de sa taille, la douce courbe de sa hanche et les muscles durs de sa cuisse. Ayla tressaillait sous ses caresses. Il effleura de la main sa toison blonde et bouclée, remonta vers son ventre, puis vers le renflement de sa poitrine. Il sentit que le bout de son sein durcissait sous sa paume. Il embrassa la petite cicatrice qu’elle portait à la base de la gorge, puis il chercha son autre sein et se mit à en sucer le bout.
— Cela ne fait pas le même effet qu’un bébé, dit Ayla, rompant d’un coup le charme.
Jondalar s’assit pour la regarder.
— Tu n’es pas censée analyser la chose, Ayla, dit-il en éclatant de rire.
— Je ne comprends pas pourquoi cela ne fait pas le même effet et je ne vois pas pourquoi un homme téterait comme un bébé, dit-elle, un peu sur la défensive.
— Tu veux que j’arrête ? Tu n’aimes pas ça ?
— Je n’ai pas dit que je n’aimais pas ça. C’est agréable quand un bébé tète. Quand c’est toi qui le fais, c’est différent, mais c’est agréable aussi. Je le ressens plus bas à l’intérieur de moi. Jamais un bébé ne m’a fait cet effet-là.
— C’est pourquoi je te fais ça, Ayla. Je veux te caresser, te donner du Plaisir et en éprouver, moi aussi. C’est le Don du Plaisir de la Mère à Ses enfants. Elle nous a créés pour que nous connaissions ce Plaisir et en acceptant Son Don, nous L’honorons. Veux-tu me laisser te donner du Plaisir, Ayla ?
Jondalar ne l’avait pas quittée des yeux. Ses cheveux dorés, éparpillés sur la fourrure, encadraient son visage. Le regard brûlant, les yeux dilatés, Ayla ouvrit ses lèvres tremblantes pour répondre. Puis elle y renonça et se contenta de hocher la tête en fermant les yeux.
Jondalar posa un baiser sur une de ses paupières et sentit une larme sous ses lèvres. Il goûta au liquide salé du bout de la langue. Ayla ouvrit les yeux et lui sourit. Il embrassa le bout de son nez, ses lèvres et à nouveau le bout de ses seins. Puis il se releva.
Ayla l’observa tandis qu’il sortait du foyer la viande rôtie et les tubercules qu’elle avait mis à cuire sur les cendres. Elle attendit qu’il revienne, se réjouissant d’avance elle ne savait pas très bien de quoi. Jondalar avait éveillé chez elle des sensations dont elle n’aurait jamais cru son corps capable, mais aussi un désir indicible.
Après avoir rempli d’eau un bol, Jondalar revint vers elle.
— Je ne veux pas que quoi que ce soit risque de nous interrompre. Peut-être as-tu soif ?
Ayla secoua la tête. Jondalar but une gorgée et posa le bol par terre. Puis il défit la lanière qui retenait sa bande de peau et la jeune femme vit pour la première fois son prodigieux membre viril dressé. Son regard n’exprimait que confiance et désir. Jondalar n’y vit nulle trace de la peur qu’inspirait souvent la taille de son sexe aux jeunes femmes sans expérience lorsqu’elles le voyaient pour la première fois – et même à d’autres femmes, plus âgées.
Il s’allongea à côté d’elle et contempla son abondante chevelure, ses yeux immenses, son corps magnifique, cette femme d’une beauté exceptionnelle qui attendait qu’il la caresse, qu’il éveille chez elle des sensations qui, il le savait, étaient pour l’instant encore en sommeil. Il voulait faire durer le plus longtemps possible cette première prise de conscience. Il se sentait plus excité qu’il ne l’avait jamais été lors des Premiers Rites. Contrairement aux jeunes filles qu’il avait initiées jusqu’ici, Ayla ne savait pas à quoi s’attendre, personne ne lui avait décrit ce rite en détail. On avait simplement abusé d’elle.
O, Doni, aide-moi à faire ça bien ! songea-t-il.
Pour l’instant, au lieu de se réjouir, il avait surtout l’impression d’une responsabilité accablante.
Ayla était toujours allongée. Elle ne bougeait pas, mais tremblait de tout son corps. Elle avait l’impression d’avoir attendu depuis toujours quelque chose qu’elle était incapable de nommer mais que Jondalar pouvait lui donner. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi le simple regard de Jondalar, ses mains, sa bouche ou sa langue lui faisaient perdre la tête mais elle désirait qu’il continue à la caresser. Pour l’instant, elle éprouvait un sentiment d’inachèvement. En la caressant, Jondalar avait éveillé chez elle des appétits ignorés qu’il fallait maintenant satisfaire.
Après l’avoir contemplée en silence, Jondalar ferma les yeux et recommença à l’embrasser. Ayla attendait, les lèvres entrouvertes. Elle guida la langue de Jondalar à l’intérieur de sa bouche et commença à explorer timidement la sienne. Il se releva un peu et lui sourit d’un air encourageant. Il prit entre ses lèvres une de ses longues mèches blondes, puis enfouit son visage dans sa chevelure épaisse et dorée. Il embrassa son front, ses yeux, ses joues, avide de l’explorer tout entière.
Il approcha sa bouche de son oreille et son haleine chaude lui fit courir des frissons dans tout le corps. Jondalar mordilla le lobe de son oreille, puis le suça. Il trouva sans mal les nerfs sensibles de son cou et de sa gorge. Ses grandes mains exploraient l’arrondi de son menton et de ses mâchoires, suivaient le contour de ses épaules et de ses bras. Quand il atteignit sa main, il la porta à sa bouche, embrassa sa paume, caressa chacun de ses doigts et remonta à l’intérieur de son bras.
La bouche de Jondalar se posa sur la cicatrice qu’Ayla portait en bas de la gorge, puis vint se loger en dessous de l’un de ses seins. Il décrivit alors avec sa langue des cercles décroissants jusqu’à ce qu’il atteigne l’aréole. Quand il prit le mamelon dans sa bouche, Ayla gémit et il ressentit une soudaine chaleur au niveau du bas-ventre.
Tout en caressant son autre sein, il suça le mamelon doucement au début, puis plus fort dès qu’il sentit qu’Ayla se pressait contre lui. Sa respiration s’était accélérée et elle gémissait doucement. Jondalar respirait lui aussi bruyamment et il se demandait s’il allait encore pouvoir attendre. Il releva la tête pour la regarder : Ayla avait fermé les yeux et sa bouche était entrouverte.
Jondalar l’embrassa à nouveau, glissant sa langue à l’intérieur de ses lèvres. Quand il la retira, Ayla, suivant son exemple, explora sa bouche à son tour. Il redescendit alors vers sa gorge, puis vers le sein qu’il n’avait pas encore sucé. Quand il posa ses lèvres sur le mamelon durci, Ayla se pressa contre lui avec ardeur et elle frissonna en sentant qu’il lui répondait en le suçant à pleine bouche.
La main de Jondalar descendit vers son ventre, puis vers sa hanche, et s’approcha de l’intérieur de ses cuisses. L’espace d’un instant, Ayla tendit ses muscles, puis elle écarta les jambes. Lorsqu’il prit dans sa main l’éminence blonde et bouclée, il sentit une chaude humidité. Son sexe répondit a
ussitôt. Il s’immobilisa pour tenter de se contrôler. Quand il sentit sa main se mouiller à nouveau, il faillit se laisser aller.
Abandonnant le mamelon, sa bouche commença à descendre vers l’estomac, puis vers le nombril. Quand il atteignit la petite éminence, il releva la tête pour la regarder. Le dos arqué, Ayla poussait des petits cris plaintifs. Elle était prête. Jondalar embrassa la toison bouclée et quand sa langue toucha le sommet de l’étroite fente, elle se releva en poussant un cri, puis retomba sur les fourrures avec un gémissement.
Jondalar changea de position pour glisser sa tête entre ses jambes. Il entrouvrit les replis et savoura longuement et amoureusement ce premier contact. Inondée d’un flot de sensations exquises, Ayla n’avait plus conscience du bruit qu’elle faisait tandis que Jondalar explorait chaque crête, chaque repli.
Il se concentra sur elle pour essayer de freiner son propre désir, et posa ses lèvres sur le petit renflement qui constituait le centre de son plaisir. Quand Ayla commença à se tortiller et à sangloter, transportée par une extase qu’elle n’avait encore jamais connue, il faillit perdre son contrôle. Il introduisit deux de ses doigts dans le passage humide et commença à la caresser à l’intérieur.
Brusquement Ayla poussa un cri et Jondalar sentit que ses doigts devenaient tout mouillés. Ses mains se crispèrent et se décrispèrent convulsivement au même rythme que la respiration haletante d’Ayla.
— Jondalar ! cria-t-elle. Oh, Jondalar, j’aimerais tellement... J’ai besoin de quelque chose...
A genoux, les dents serrées pour mieux se retenir, Jondalar était en train d’essayer de la pénétrer le plus doucement possible.
— J’essaie de ne pas te faire mal, avoua-t-il sur un ton presque douloureux.
— Ça ne me fait pas mal, Jondalar...
C’est vrai que ce n’était pas la première fois ! Quand Ayla cambra le dos pour l’accueillir, il la pénétra, un peu surpris encore de ne sentir aucune obstruction. Et sa surprise ne fit que croître quand il se sentit aspiré dans les chaudes profondeurs sans que rien n’arrête sa progression. Quand Ayla l’eut accueilli totalement, il se retira, puis la pénétra à nouveau profondément. Comme il la pénétrait une troisième fois, il sentit que les parois de sa merveilleuse cavité caressaient son membre viril sur toute sa longueur. Il la pénétra alors avec un total abandon qu’il n’avait encore jamais connu, laissant pour la première fois entièrement libre cours à son propre désir.