Les Index Noires
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Il faut, cependant, convenir que les appréhensions de Jack n'étaient point exagérées. Si quelque ennemi personnel menaçait Harry, s'il se trouvait au fond de ce puits où le jeune mineur allait le chercher, Harry s'exposait. Cependant, quelle vraisemblance d'admettre qu'il en fût ainsi ?
« Et, au surplus, répétait Jack Ryan, pourquoi se donner tant de mal pour expliquer une série de faits, qui s'expliquaient si aisément par une intervention surnaturelle des génies de la mine ? »
Quoi qu'il en soit, le lendemain, Jack Ryan et trois mineurs de sa brigade arrivaient en compagnie d'Harry à l'orifice du puits suspect.
Harry n'avait rien dit de son projet, ni à James Starr, ni au vieil overman. De son côté, Jack Ryan avait été assez discret pour ne point parler. Les autres mineurs, en les voyant partir, avaient pensé qu'il ne s'agissait là que d'une simple exploration du gisement suivant sa coupe verticale.
Harry s'était muni d'une longue corde, mesurant deux cents pieds. Cette corde n'était pas grosse, mais elle était solide. Harry ne devant ni descendre ni remonter à la force des poignets, il suffisait que la corde fût assez forte pour supporter son poids. C'était à ses compagnons qu'incomberait la tâche de le laisser glisser dans le gouffre, à eux de l'en retirer. Une secousse, imprimée à la corde, servirait de signal entre eux et lui.
Le puits était assez large, ayant douze pieds de diamètre à son orifice. Une poutre fut placée en travers, comme un pont, de manière que la corde, en glissant à sa surface, pût se maintenir dans l'axe du puits. Précaution indispensable à prendre pour qu'Harry ne fût pas heurté, pendant la descente, aux parois latérales.
Harry était prêt.
« Tu persistes dans ton projet d'explorer cet abîme ? lui demanda Jack Ryan à voix basse.
— Oui, Jack », répondit Harry.
La corde fut d'abord attachée autour des reins d'Harry, puis sous ses aisselles, afin que son corps ne pût basculer.
Ainsi maintenu, Harry était libre de ses deux mains. A sa ceinture, il suspendit une lampe de sûreté, à son côté, un de ces larges couteaux écossais qui sont engainés dans un fourreau de cuir.
Harry s'avança jusqu'au milieu de la poutre, autour de laquelle la corde fut passée.
Puis, ses compagnons le laissant glisser, il s'enfonça lentement dans le puits. Comme la corde subissait un léger mouvement de rotation, la lueur de sa lampe se portait successivement sur chaque point des parois, et Harry put les examiner avec soin.
Ces parois étaient faites de schiste houiller. Elles étaient assez lisses pour qu'il fût impossible de se hisser à leur surface.
Harry calcula qu'il descendait avec une vitesse modérée, environ un pied par seconde. Il avait donc possibilité de bien voir, facilité de se tenir prêt à tout événement.
Au bout de deux minutes, c'est-à-dire à une profondeur de cent vingt pieds à peu près, la descente s'était opérée sans incident. Il n'existait aucune galerie latérale dans la paroi du puits, lequel s'étranglait peu à peu, en forme d'entonnoir. Mais Harry commençait à sentir un air plus frais, qui venait d'en bas, — d'où il conclut que l'extrémité inférieure du puits communiquait avec quelque boyau de l'étage inférieur de la crypte.
La corde glissait toujours. L'obscurité était absolue. Le silence, absolu aussi. Si un être vivant, quel qu'il fût, avait cherché refuge dans ce mystérieux et profond abîme, ou il n'y était pas alors, ou aucun mouvement ne trahissait sa présence.
Harry, plus défiant à mesure qu'il descendait, avait tiré le couteau de sa gaine, et il le tenait de sa main droite.
A une profondeur de cent quatre-vingts pieds, Harry sentit qu'il avait atteint le sol inférieur, car la corde mollit et ne se déroula plus. Harry respira un instant. Une des craintes qu'il avait pu concevoir ne s'était pas réalisée, c'est-à-dire que, pendant sa descente, la corde ne fût coupée au-dessus de lui. Il n'avait, d'ailleurs, remarqué aucune anfractuosité dans les parois qui pût receler un être quelconque.
L'extrémité inférieure du puits était fort rétrécie.
Harry, détachant la lampe de sa ceinture, la promena sur le sol. Il ne s'était pas trompé dans ses conjectures.
Un étroit boyau s'enfonçait latéralement dans l'étage inférieur du gisement. Il eût fallu se courber pour y pénétrer, et se traîner sur les mains pour le suivre.
Harry voulut voir en quelle direction se ramifiait cette galerie, et si elle aboutissait à quelque abîme.
Il se coucha sur le sol et commença à ramper. Mais un obstacle l'arrêta presque aussitôt.
Il crut sentir au toucher que cet obstacle était un corps qui obstruait le passage.
Harry recula, d'abord, par un vif sentiment de répulsion, puis il revint.
Ses sens ne l'avaient pas trompé. Ce qui l'avait arrêté, c'était, en effet, un corps. Il le saisit, et se rendit compte que, glacé aux extrémités, il n'était pas encore refroidi tout à fait.
L'attirer à soi, le ramener au fond du puits, projeter sur lui la lumière de la lampe, ce fut fait en moins de temps qu'il ne faut à le dire.
« Un enfant ! » s'écria Harry.
L'enfant, retrouvé au fond de cet abîme, respirait encore, mais son souffle était si faible qu'Harry put croire qu'il allait cesser. Il fallait donc, sans perdre un instant, ramener cette pauvre petite créature à l'orifice du puits, et la conduire au cottage, où Madge lui prodiguerait ses soins.
Harry, oubliant toute autre préoccupation, rajusta la corde à sa ceinture, y attacha sa lampe, prit l'enfant qu'il soutint de son bras gauche contre sa poitrine, et, gardant son bras droit libre et armé, il fit le signal convenu, afin que la corde fût halée doucement.
La corde se tendit, et la remontée commença à s'opérer régulièrement.
Harry regardait autour de lui avec un redoublement d'attention. Il n'était plus seul exposé, maintenant.
Tout alla bien pendant les premières minutes de l'ascension, aucun incident ne semblait devoir survenir, lorsque Harry crut entendre un souffle puissant qui déplaçait les couches d'air dans les profondeurs du puits. Il regarda au-dessous de lui et aperçut, dans la pénombre, une masse, qui, s'élevant peu à peu, le frôla en passant.
C'était un énorme oiseau, dont il ne put reconnaître l'espèce, et qui montait à grands coups d'ailes.
Le monstrueux volatile s'arrêta, plana un instant, puis fondit sur Harry avec un acharnement féroce.
Harry n'avait que son bras droit dont il pût faire usage pour parer les coups du formidable bec de l'animal.
Harry se défendit donc, tout en protégeant l'enfant du mieux qu'il put. Mais ce n'était pas à l'enfant, c'était à lui que l'oiseau s'attaquait. Gêné par la rotation de la corde, il ne parvenait pas à le frapper mortellement.
La lutte se prolongeait. Harry cria de toute la force de ses poumons, espérant que ses cris seraient entendus d'en haut.
C'est ce qui arriva, car la corde fut aussitôt halée plus vite.
Il restait encore une hauteur de quatre-vingts pieds à franchir. L'oiseau se jeta plus violemment alors sur Harry. Celui-ci, d'un coup de son couteau, le blessa à l'aile; l'oiseau, poussant un cri rauque, disparut dans les profondeurs du puits.
Mais, circonstance terrible, Harry, en brandissant son couteau pour frapper l'oiseau, avait entamé la corde, dont un toron était maintenant coupé.
Les cheveux d'Harry se dressèrent sur sa tête.
La corde cédait peu à peu, à plus de cent pieds au-dessus du fond de l'abîme !...
Harry poussa un cri désespéré.
Un second toron manqua sous le double fardeau que supportait la corde à demi tranchée.
Harry lâcha son couteau, et, par un effort surhumain, au moment où la corde allait se rompre, il parvint à la saisir de la main droite au-dessus de la section. Mais, bien que son poignet fût de fer, il sentit la corde glisser peu à peu entre ses doigts.
Il aurait pu ressaisir cette corde à deux mains, en sacrifiant l'enfant qu'il soutenait d'un bras... Il n'y voulut même pas penser.
/> Cependant, Jack Ryan et ses compagnons, surexcités par les cris d'Harry, halaient plus vivement.
Harry crut qu'il ne pourrait tenir bon jusqu'à ce qu'il fût remonté à l'orifice du puits. Sa face s'injecta. Il ferma un instant les yeux, s'attendant à tomber dans l'abîme, puis il les rouvrit...
Mais, au moment où il allait lâcher la corde, qu'il ne tenait plus que par son extrémité, il fut saisi et déposé sur le sol avec l'enfant.
La réaction se fit alors, et Harry tomba sans connaissance entre les bras de ses camarades.
XV. Nell au cottage
Deux heures après, Harry, qui n'avait pas aussitôt recouvré ses sens, et l'enfant, dont la faiblesse était extrême, arrivaient au cottage avec l'aide de Jack Ryan et de ses compagnons.
Là, le récit de ces événements fut fait au vieil overman, et Madge prodigua ses soins à la pauvre créature, que son fils venait de sauver.
Harry avait cru retirer un enfant de l'abîme... C'était une jeune fille de quinze à seize ans, au plus. Son regard vague et plein d'étonnement, sa figure maigre, allongée par la souffrance, son teint de blonde que la lumière ne semblait avoir jamais baigné, sa taille frêle et petite, tout en faisait un être à la fois bizarre et charmant. Jack Ryan, avec quelque raison, la compara à un farfadet d'aspect un peu surnaturel. Était-ce dû aux circonstances particulières, au milieu exceptionnel dans lequel cette jeune fille avait peut-être vécu jusqu'alors, mais elle paraissait n'appartenir qu'à demi à l'humanité. Sa physionomie était étrange. Ses yeux, que l'éclat des lampes du cottage semblait fatiguer, regardaient confusément, comme si tout eût été nouveau pour eux.
A cet être singulier, alors déposé sur le lit de Madge et qui revint à la vie comme s'il sortait d'un long sommeil, la vieille Écossaise adressa d'abord la parole :
« Comment te nommes-tu ? lui demanda-t-elle.
— Nell, répondit la jeune fille.
— Nell, reprit Madge, souffres-tu ?
— J'ai faim, répondit Nell. Je n'ai pas mangé depuis... depuis... »
A ce peu de mots qu'elle venait de prononcer, on sentait que Nell n'était pas habituée à parler. La langue dont elle se servait était ce vieux gaélique, dont Simon Ford et les siens faisaient souvent usage.
Sur la réponse de la jeune fille, Madge lui apporta aussitôt quelques aliments. Nell se mourait de faim. Depuis quand était elle au fond de ce puits ? on ne pouvait le dire.
« Combien de jours as-tu passés là-bas, ma fille ? » demanda Madge.
Nell ne répondit pas. Elle ne semblait pas comprendre la question qui lui était faite.
« Depuis combien de jours ?... reprit Madge.
— Jours ?... » répondit Nell, pour qui ce mot semblait être dépourvu de toute signification.
Puis, elle secoua la tête comme une personne qui ne comprend pas ce qu'on lui demande.
Madge avait pris la main de Nell et la caressait pour lui donner toute confiance :.
« Quel âge as-tu, ma fille ? » demanda-t-elle, en lui faisant de bons yeux, bien rassurants.
Même signe négatif de Nell.
« Oui, oui, reprit Madge, combien d'années ?
— Années ?... » répondit Nell.
Et ce mot, pas plus que le mot « jour », ne parut avoir de signification pour la jeune fille.
Simon Ford, Harry, Jack Ryan et ses compagnons la regardaient avec un double sentiment de pitié et de sympathie. L'état de ce pauvre être, vêtu d'une misérable cotte de grosse étoffe, était bien fait pour les impressionner.
Harry, plus que tout autre, se sentait irrésistiblement attiré par l'étrangeté même de Nell.
Il s'approcha alors. Il prit dans sa main la main que Madge venait d'abandonner. Il regarda bien en face Nell, dont les lèvres ébauchèrent une sorte de sourire, et il lui dit :
« Nell... là-bas.., dans la houillère... étais-tu seule ?
— Seule ! seule ! » s'écria la jeune fille en se redressant.
Sa physionomie décelait alors l'épouvante. Ses yeux, qui s'étaient adoucis sous le regard du jeune homme, redevinrent sauvages.
« Seule ! seule ! » répéta-t-elle, et elle retomba sur le lit de Madge, comme si les forces lui eussent manqué tout à fait.
« Cette pauvre enfant est encore trop faible pour nous répondre, dit Madge, après avoir recouché la jeune fille. Quelques heures de repos, un peu de bonne nourriture, lui rendront ses forces. Viens, Simon ! viens, Harry ! venez tous, mes amis, et laissons faire le sommeil ! »
Sur le conseil de Madge, Nell fut laissée seule, et on put s'assurer, un instant après, qu'elle dormait profondément.
Cet événement n'alla pas sans faire grand bruit, non seulement dans la houillère, mais aussi dans le comté de Stirling, et, peu après, dans tout le Royaume-Uni. Le renom d'étrangeté de Nell s'en accrut. On aurait trouvé une jeune fille enfermée dans la roche schisteuse, comme un de ces êtres antédiluviens qu'un coup de pic délivre de leur gangue de pierre, que l'affaire n'eût pas eu plus d'éclat.
Sans le savoir, Nell devint fort à la mode. Les gens superstitieux trouvèrent là un nouveau texte à leurs récits légendaires. Ils pensaient volontiers que Nell était le génie de la Nouvelle Aberfoyle, et lorsque Jack Ryan le disait à son camarade Harry :
« Soit, répondait le jeune homme, pour conclure, soit, Jack ! Mais, en tout cas, c'est le bon génie ! C'est celui qui nous a secourus, qui nous a apporté le pain et l'eau, lorsque nous étions emprisonnés dans la houillère ! Ce ne peut être que lui ! Quant au mauvais génie, s'il est resté dans la mine, il faudra bien que nous le découvrions un jour ! »
On le pense bien, l'ingénieur James Starr avait été informé tout d'abord de ce qui s'était passé.
La jeune fille, ayant recouvré ses forces dès le lendemain de son entrée au cottage, fut interrogée par lui avec la plus grande sollicitude. Elle lui parut ignorer la plupart des choses de la vie. Cependant, elle était intelligente, on le reconnut bientôt, mais certaines notions élémentaires lui manquaient : celle du temps, entre autres. On voyait qu'elle n'avait été habituée à diviser le temps ni par heures, ni par jours, et que ces mots mêmes lui étaient inconnus. En outre, ses yeux, accoutumés à la nuit, se faisaient difficilement à l'éclat des disques électriques; mais, dans l'obscurité, son regard possédait une extraordinaire acuité, et sa pupille, largement dilatée, lui permettait de voir au milieu des plus profondes ténèbres. Il fut aussi constant que son cerveau n'avait jamais reçu les impressions du monde extérieur, que nul autre horizon que celui de la houillère ne s'était développé à ses yeux, que l'humanité tout entière avait tenu pour elle dans cette sombre crypte. Savait-elle, cette pauvre fille, qu'il y eût un soleil et des étoiles, des villes et des campagnes, un univers dans lequel fourmillaient les mondes ? On devait en douter jusqu'au moment où certains mots qu'elle ignorait encore prendraient dans son esprit une signification précise.
Quant à la question de savoir si Nell vivait seule dans les profondeurs de la Nouvelle-Aberfoyle, James Starr dut renoncer à la résoudre. En effet, toute allusion à ce sujet jetait l'épouvante dans cette étrange nature. Ou bien Nell ne pouvait, ou elle ne voulait pas répondre; mais, certainement, il existait là quelque secret qu'elle eût pu dévoiler.
« Veux-tu rester avec nous ? veux-tu retourner là où tu étais ? » lui avait demandé James Starr.
A la première de ces deux questions : « Oh oui ! » avait dit la jeune fille. A la seconde, elle n'avait répondu que par un cri de terreur, mais rien de plus.
Devant ce silence obstiné, James Starr, et avec lui Simon et Harry Ford, ne laissaient pas d'éprouver une certaine appréhension. Ils ne pouvaient oublier les faits inexplicables qui avaient accompagné la découverte de la houillère. Or, bien que depuis trois ans aucun nouvel incident ne se fût produit, ils s'attendaient toujours à quelque nouvelle agression de la part de leur invisible ennemi. Aussi voulurent-ils explorer le puits mystérieux. Ils le firent donc, bien armés et bien accompagnés. Mais ils n'y trouvèrent aucune trace suspecte
. Le puits communiquait avec les étages inférieurs de la crypte, creusés dans la couche carbonifère.
James Starr, Simon et Harry causaient souvent de ces choses. Si un ou plusieurs êtres malfaisants étaient cachés dans la houillère, s'ils préparaient quelques embûches, Nell aurait pu le dire peut-être, mais elle ne parlait pas. La moindre allusion au passé de la jeune fille provoquait des crises, et il parut bon de ne point insister. Avec le temps, son secret lui échapperait sans doute.
Quinze jours après son arrivée au cottage, Nell était l'aide la plus intelligente et la plus zélée de la vieille Madge. Évidemment, ne plus jamais quitter cette maison où elle avait été si charitablement accueillie, cela lui semblait tout naturel, et peut-être même ne s'imaginait-elle pas que désormais elle pût vivre ailleurs. La famille Ford lui suffisait, et il va sans dire que, dans la pensée de ces braves gens, du moment que Nell était entrée au cottage, elle était devenue leur enfant d'adoption.
Nell était charmante, en vérité. Sa nouvelle existence l'embellissait. C'étaient sans doute les premiers jours heureux de sa vie. Elle se sentait pleine de reconnaissance pour ceux auxquels elle les devait. Madge s'était pris pour Nell d'une sympathie toute maternelle. Le vieil overman en raffola bientôt à son tour. Tous l'aimaient, d'ailleurs. L'ami Jack Ryan ne regrettait qu'une chose : c'était de ne pas l'avoir sauvée lui-même. Il venait souvent au cottage. Il chantait, et Nell, qui n'avait jamais entendu chanter, trouvait cela fort beau; mais on eût pu voir que la jeune fille préférait aux chansons de Jack Ryan les entretiens plus sérieux d'Harry, qui, peu à peu, lui apprit ce qu'elle ignorait encore des choses du monde extérieur.
Il faut dire que, depuis que Nell avait apparu sous sa forme naturelle, Jack Ryan s'était vu forcé de convenir que sa croyance aux lutins faiblissait dans une certaine mesure. En outre, deux mois après, sa crédulité reçut un nouveau coup.
En effet, vers cette époque, Harry fit une découverte assez inattendue, mais qui expliquait en partie l'apparition des Dames de feu dans les ruines du château de Dundonald, à Irvine.