Complete Works of Gustave Flaubert

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Complete Works of Gustave Flaubert Page 299

by Gustave Flaubert


  Et tous regrettaient l'ancien régime, Hurel par bassesse, Coulon par ignorance, Marescot, comme artiste.

  Bouvard une fois chez lui, se retrempait avec La Mettrie, d'Holbach, etc. — et Pécuchet s'éloigna d'une religion, devenue un moyen de gouvernement. M. de Mahurot avait communié pour séduire mieux ces dames et s'il pratiquait, c'était à cause des domestiques.

  Mathématicien et dilettante, jouant des valses sur le piano, et admirateur de Topffer, il se distinguait par un scepticisme de bon goût ; ce qu'on rapporte des abus féodaux, de l'Inquisition ou des Jésuites, préjugés, et il vantait le Progrès, bien qu'il méprisât tout ce qui n'était pas gentilhomme ou sorti de l'École Polytechnique.

  M. Jeufroy, de même, leur déplaisait. Il croyait aux sortilèges, faisait des plaisanteries sur les idoles, affirmait que tous les idiomes sont dérivés de l'hébreu ; sa rhétorique manquait d'imprévu ; invariablement, c'était le cerf aux abois, le miel et l'absinthe, l'or et le plomb, des parfums, des urnes — et l'âme chrétienne, comparée au soldat qui doit dire en face du Péché : Tu ne passes pas !

  Pour éviter ses conférences, ils arrivaient au château le plus tard possible.

  Un jour pourtant, ils l'y trouvèrent.

  Depuis une heure, il attendait ses deux élèves. Tout à coup Mme de

  Noares entra.

  — La petite a disparu. J'amène Victor. Ah ! le malheureux.

  Elle avait saisi dans sa poche, un dé d'argent perdu depuis trois jours, puis suffoquée par les sanglots : — Ce n'est pas tout ! ce n'est pas tout ! Pendant que je le grondais, il m'a montré son derrière ! Et avant que le Comte et la Comtesse aient rien dit : Du reste, c'est de ma faute, pardonnez-moi !

  Elle leur avait caché que les deux orphelins étaient les enfants de

  Touache, maintenant au bagne.

  Que faire ?

  Si le Comte les renvoyait, ils étaient perdus — et son acte de charité passerait pour un caprice.

  M. Jeufroy ne fut pas surpris. L'homme étant corrompu naturellement il fallait le châtier pour l'améliorer.

  Bouvard protesta. La douceur valait mieux.

  Mais le Comte, encore une fois s'étendit sur le bras de fer, indispensable aux enfants, comme pour les peuples. Ces deux-là étaient pleins de vices, la petite fille menteuse, le gamin brutal. Ce vol, après tout on l'excuserait, l'insolence jamais, l'éducation devant être l'école du respect.

  Donc Sorel, le garde-chasse, administrerait au jeune homme une bonne fessée immédiatement.

  M. de Mahurot, qui avait à lui dire quelque chose, se chargea de la commission. Il prit un fusil dans l'antichambre et appela Victor, resté au milieu de la cour, la tête basse :

  — Suis-moi dit le Baron.

  Comme la route pour aller chez le garde, détournait peu de Chavignolles,

  M. Jeufroy, Bouvard et Pécuchet l'accompagnèrent.

  À cent pas du château, il les pria de ne plus parler, tant qu'il longerait le bois.

  Le terrain dévalait jusqu'au bord de la rivière, où se dressaient de grands quartiers de roches. Elle faisait des plaques d'or sous le soleil couchant. En face les verdures des collines se couvraient d'ombre. Un air vif soufflait.

  Des lapins sortirent de leurs terriers, et broutaient le gazon.

  Un coup de feu partit, un deuxième, un autre, — et les lapins sautaient, déboulaient. Victor se jetait dessus pour les saisir, et haletait trempé de sueur.

  — Tu arranges bien tes nippes dit le baron. — Sa blouse en loques avait du sang.

  La vue du sang répugnait à Bouvard. Il n'admettait pas qu'on en pût verser.

  M. Jeufroy reprit :

  — Les circonstances quelquefois l'exigent. Si ce n'est pas le coupable qui donne le sien, il faut celui d'un autre, — vérité que nous enseigne la Rédemption.

  Suivant Bouvard, elle n'avait guère servi, presque tous les hommes étant damnés, malgré le sacrifice de Notre-Seigneur.

  — Mais quotidiennement, il le renouvelle dans l'Eucharistie.

  — Et le miracle dit Pécuchet se fait avec des mots, quelle que soit l'indignité du Prêtre !

  — Là est le mystère, monsieur !

  Cependant Victor clouait ses yeux sur le fusil, tâchait même d'y toucher.

  — À bas les pattes ! Et M, de Mahurot prit un sentier sous bois.

  L'ecclésiastique avait Pécuchet d'un côté, Bouvard de l'autre — et il lui dit :

  — Attention, vous savez : Debetur pueris.

  Bouvard l'assura qu'il s'humiliait devant le Créateur, mais était indigné qu'on en fît un homme. On redoute sa vengeance, on travaille pour sa gloire ; il a toutes les vertus, un bras, un oeil, une politique, une habitation. Notre Père qui êtes aux cieux, qu'est-ce que cela veut dire ?

  Et Pécuchet ajouta :

  — Le monde s'est élargi ; la terre n'en fait plus le centre. Elle roule dans la multitude infinie de ses pareils. Beaucoup la dépassent en grandeur, et ce rapetissement de notre globe procure de Dieu un idéal plus sublime. Donc la Religion devait changer. Le Paradis est quelque chose d'enfantin avec ses bienheureux toujours contemplant, toujours chantant — et qui regardent d'en haut les tortures des damnés. Quand on songe que le christianisme a pour base une pomme !

  Le curé se fâcha. — Niez la Révélation, ce sera plus simple.

  — Comment voulez-vous que Dieu ait parlé ? dit Bouvard.

  — Prouvez qu'il n'a pas parlé ! disait Jeufroy.

  — Encore une fois, qui vous l'affirme ?

  — L'Église !

  — Beau témoignage !

  Cette discussion ennuyait M. de Mahurot ; — et tout en marchant :

  — Écoutez donc le curé ! il en sait plus que vous !

  Bouvard et Pécuchet se firent des signes pour prendre un autre chemin, puis à la Croix-Verte : — Bien le bonsoir.

  — Serviteur dit le baron.

  Tout cela serait conté à M. de Faverges ; et peut-être qu'une rupture s'en suivrait ? tant pis ! Ils se sentaient méprisés par ces nobles ; on ne les invitait jamais à dîner ; et ils étaient las de Mme de Noares avec ses continuelles remontrances.

  Ils ne pouvaient cependant garder le De Maistre ; — et une quinzaine après ils retournèrent au château, croyant n'être pas reçus.

  Ils le furent.

  Toute la famille se trouvait dans le boudoir, Hurel y compris, et par extraordinaire Foureau.

  La correction n'avait point corrigé Victor. Il refusait d'apprendre son catéchisme ; et Victorine proférait des mots sales. Bref le garçon irait aux Jeunes Détenus, la petite fille dans un couvent. Foureau s'était chargé des démarches, et il s'en allait quand la Comtesse le rappela.

  On attendait M. Jeufroy, pour fixer ensemble la date du mariage qui aurait lieu à la mairie, bien avant de se faire à l'église, afin de montrer que l'on honnissait le mariage civil.

  Foureau tâcha de le défendre. Le Comte et Hurel l'attaquèrent. Qu'était une fonction municipale près d'un sacerdoce ! — et le Baron ne se fût pas cru marié s'il l'eût été, seulement devant une écharpe tricolore.

  — Bravo ! dit M. Jeufroy, qui entrait. Le mariage étant établi par

  Jésus…

  Pécuchet l'arrêta. — Dans quel évangile ? Aux temps apostoliques on le considérait si peu, que Tertulien le compare à l'adultère.

  — Ah ! par exemple !

  — Mais oui ! et ce n'est pas un sacrement ! Il faut au sacrement un signe. Montrez-moi le signe, dans le mariage ! Le curé eut beau répondre qu'il figurait l'alliance de Dieu avec l'Église. Vous ne comprenez plus le christianisme ! et la Loi…

  — Elle en garde l'empreinte dit M. de Faverges ; sans lui, elle autoriserait la Polygamie !

  Une voix répliqua : Où serait le mal ?

  C'était Bouvard, à demi caché par un rideau. On peut avoir plusieurs épouses, comme les patriarches, les mormons, les musulmans et néanmoins être honnête homme !

  — Jamais s'écria le Prêtre ! l'honnêteté consiste à rendre ce qui est dû. Nous devons hommage à Dieu
. Or qui n'est pas chrétien, n'est pas honnête !

  — Autant que d'autres dit Bouvard.

  Le comte croyant voir dans cette repartie une atteinte à la Religion l'exalta. Elle avait affranchi les esclaves.

  Bouvard fit des citations, prouvant le contraire :

  — Saint Paul leur recommande d'obéir aux maîtres comme à Jésus. — Saint Ambroise nomme la servitude un don de Dieu. — Le Lévitique, l'Exode et les Conciles l'ont sanctionnée. — Bossuet la classe pari le droit des gens. — Et Mgr Bouvier l'approuve.

  Le comte objecta que le christianisme, pas moins, avait développé la civilisation.

  — Et la paresse, en faisant de la Pauvreté, une vertu !

  — Cependant, monsieur, la morale de l'Évangile ?

  — Eh ! eh ! pas si morale ! Les ouvriers de la dernière heure sont autant payés que ceux de la première. On donne à celui qui possède, et on retire à celui qui n'a pas. Quant au précepte de recevoir des soufflets sans les rendre et de se laisser voler, il encourage les audacieux, les poltrons et les coquins.

  Le scandale redoubla, quand Pécuchet eut déclaré qu'il aimait autant le

  Bouddhisme.

  Le prêtre éclata de rire. — Ah ! ah ! ah ! le Bouddhisme.

  Mme de Noares leva les bras. — Le Bouddhisme !

  — Comment, — le Bouddhisme ? répétait le comte.

  — Le connaissez-vous ? dit Pécuchet à M. Jeufroy, qui s'embrouilla.

  — Eh bien, sachez-le ! mieux que le christianisme, et avant lui, il a reconnu le néant des choses terrestres. Ses pratiques sont austères, ses fidèles plus nombreux que tous les chrétiens, et pour l'incarnation, Vischnou n'en a pas une, mais neuf ! Ainsi, jugez !

  — Des mensonges de voyageurs dit Mme de Noares.

  — Soutenus par les francs-maçons ajouta le curé.

  Et tous parlant à la fois : — Allez donc — Continuez ! — Fort joli ! — Moi, je le trouve drôle — Pas possible si bien que Pécuchet exaspéré, déclara qu'il se ferait bouddhiste !

  — Vous insultez des chrétiennes ! dit le Baron. Mme de Noares s'affaissa dans un fauteuil. La Comtesse et Yolande se taisaient. Le comte roulait des yeux ; Hurel attendait des ordres. L'abbé, pour se contenir, lisait son bréviaire.

  Cet exemple apaisa M. de Faverges ; et considérant les deux bonshommes : — Avant de blâmer l'Évangile, et quand on a des taches dans sa vie, il est certaines réparations…

  — Des réparations ?

  — Des taches ?

  — Assez, messieurs ! vous devez me comprendre ! Puis s'adressant à Fourreau : Sorel est prévenu ! Allez-y ! Et Bouvard et Pécuchet se retirèrent sans saluer.

  Au bout de l'avenue, ils exhalèrent tous les trois, leur ressentiment. On me traite en domestique grommelait Foureau ; — et les autres l'approuvant, malgré le souvenir des hémorroïdes, il avait pour eux comme de la sympathie.

  Des cantonniers travaillaient dans la campagne. L'homme qui les commandait se rapprocha ; c'était Gorju. On se mit à causer. Il surveillait le cailloutage de la route votée en 1848, et devait cette place à M. de Mahurot, l'ingénieur, celui qui doit épouser Mlle de Faverges ! Vous sortez de là-bas, sans doute ?

  — Pour la dernière fois ! dit brutalement Pécuchet.

  Gorju prit un air naïf. — Une brouille ? tiens, tiens !

  Et s'ils avaient pu voir sa mine, quand ils eurent tourné les talons, ils auraient compris qu'il en flairait la cause.

  Un peu plus loin, ils s'arrêtèrent devant un enclos de treillage, qui contenait des loges à chien, et une maisonnette en tuiles rouges.

  Victorine était sur le seuil. Des aboiements retentirent. La femme du garde parut.

  Sachant pourquoi le maire venait, elle héla Victor.

  Tout d'avance, était prêt, et leur trousseau dans deux mouchoirs, que fermaient des épingles. Bon voyage leur dit-elle, heureuse de n'avoir plus cette vermine !

  Était-ce leur faute, s'ils étaient nés d'un père forçat ! Au contraire ils semblaient très doux, ne s'inquiétaient pas même de l'endroit où on les menait.

  Bouvard et Pécuchet les regardaient marcher devant eux.

  Victorine chantonnait des paroles indistinctes, son foulard au bras, comme une modiste qui porte un carton. Elle se retournait quelquefois ; et Pécuchet, devant ses frisettes blondes et sa gentille tournure, regrettait de n'avoir pas une enfant pareille. Élevée en d'autres conditions, elle serait charmante plus tard : quel bonheur que de la voir grandir, d'entendre tous les jours son ramage d'oiseau, quand il le voudrait de l'embrasser ; — et un attendrissement, lui montant du coeur aux lèvres, humecta ses paupières, l'oppressait un peu.

  Victor comme un soldat, s'était mis son bagage sur le dos. Il sifflait — jetait des pierres aux corneilles dans les sillons, allait sous les arbres, pour se couper des badines — Foureau le rappela ; et Bouvard, en le retenant par la main jouissait de sentir dans la sienne ces doigts d'enfant robustes et vigoureux. Le pauvre petit diable ne demandait qu'à se développer librement, comme une fleur en plein air ! et il pourrirait entre des murs avec des leçons, des punitions, un tas de bêtises ! Bouvard fut saisi par une révolte de la pitié, une indignation contre le sort, une de ces rages où l'on veut détruire le gouvernement.

  — Galope ! dit-il. Amuse-toi ! jouis de ton reste !

  Le gamin s'échappa.

  Sa soeur et lui coucheraient à l'auberge — et dès l'aube, le messager de

  Falaise prendrait Victor pour le descendre au pénitencier de

  Beaubourg — une religieuse de l'orphelinat de Grand-Camp emmènerait

  Victorine.

  Foureau, ayant donné ces détails, se replongea dans ses pensées. Mais Bouvard voulut savoir combien pouvait coûter l'entretien des deux mioches.

  — Bah !… L'affaire, peut-être, de trois cents francs ! Le comte m'en a remis vingt-cinq pour les premiers débours ! Quel pingre !

  Et gardant sur le coeur, le mépris de son écharpe, Foureau hâtait le pas, silencieusement.

  Bouvard murmura :

  — Ils me font de la peine. Je m'en chargerais bien !

  — Moi aussi dit Pécuchet, la même idée leur étant venue.

  Il existait sans doute des empêchements ?

  — Aucun ! répliqua Foureau. D'ailleurs il avait le droit comme maire de confier à qui bon lui semblait les enfants abandonnés. — Et après une longue hésitation : — Eh bien oui ! prenez-les ! ça le fera bisquer.

  Bouvard et Pécuchet les emmenèrent.

  En rentrant chez eux, ils trouvèrent au bas de l'escalier, sous la madone, Marcel à genoux, et qui priait avec ferveur. La tête renversée, les yeux demi clos, et dilatant son bec-de-lièvre, il avait l'air d'un fakir en extase.

  — Quelle brute ! dit Bouvard.

  — Pourquoi ? Il assiste peut-être à des choses que tu lui jalouserais si

  tu pouvais les voir. N'y a-t-il pas deux mondes, tout à fait distincts ?

  L'objet d'un raisonnement a moins de valeur que la manière de raisonner.

  Qu'importe la croyance ! Le principal est de croire.

  Telles furent à la remarque de Bouvard les objections de Pécuchet.

  CHAPITRE X

  Ils se procurèrent plusieurs ouvrages touchant l'Éducation — et leur système fut résolu. Il fallait bannir toute idée métaphysique, — et d'après la méthode expérimentale suivre le développement de la Nature. Rien ne pressait, les deux élèves devant oublier ce qu'ils avaient appris.

  Bien qu'ils eussent un tempérament solide, Pécuchet voulait comme un Spartiate les endurcir encore, les accoutumer à la faim, à la soif, aux intempéries, et même qu'ils portassent des chaussures trouées afin de prévenir les rhumes. Bouvard s'y opposa.

  Le cabinet noir au fond du corridor devint leur chambre à coucher. Elle avait pour meubles deux lits de sangle, deux cuvettes, un broc. L'oeil-de-boeuf s'ouvrait au-dessus de leur tête ; et des araignées couraient le long du plâtre.

  Souvent, ils se rappelaient l'intérieur d'une cabane où l'on se disputait. Une nu
it, leur père était rentré avec du sang aux mains. Quelque temps après les gendarmes étaient venus. Ensuite ils avaient logé dans un bois. Des hommes qui faisaient des sabots embrassaient leur mère. Elle était morte ; une charrette les avait emmenés ; on les battait beaucoup, ils s'étaient perdus. Puis ils revoyaient le garde champêtre, Mme de Noares, Sorel, et sans se demander pourquoi cette autre maison, ils s'y trouvaient heureux. Aussi leur étonnement fut pénible quand au bout de huit mois les leçons recommencèrent.

  Bouvard se chargea de la petite. Pécuchet du gamin.

  Victor distinguait ses lettres, mais n'arrivait pas à former les syllabes. Il en bredouillait, s'arrêtait tout à coup, et avait l'air idiot. Victorine posait des questions. D'où vient que ch dans orchestre a le son d'un q et celui d'un k dans archéologie ? On doit par moments joindre deux voyelles, d'autres fois les détacher. Tout cela n'est pas juste. Elle s'indignait.

  Les maîtres professaient à la même heure ; dans leurs chambres respectives — et la cloison étant mince, ces quatre voix, une flûtée, une profonde et deux aiguës composaient un charivari abominable. Pour en finir et stimuler les mioches par l'émulation, ils eurent l'idée de les faire travailler ensemble dans le muséum ; et on aborda l'écriture.

  Les deux élèves à chaque bout de la table copiaient un exemple. Mais la position du corps était mauvaise. Il les fallait redresser ; leurs pages tombaient, les plumes se fendaient, l'encre se renversait.

  Victorine en de certains jours, allait bien pendant cinq minutes puis traçait des griffonnages ; et prise de découragement restait les yeux au plafond. Victor ne tardait pas à s'endormir, vautré au milieu du bureau.

  Peut-être souffraient-ils ? Une tension trop forte nuit aux jeunes cervelles. — Arrêtons-nous dit Bouvard.

 

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