Book Read Free

Complete Works of Gustave Flaubert

Page 351

by Gustave Flaubert


  Oh ! si l’on pouvait extraire de soi tout ce qui y est et faire un être avec la pensée seule ! si l’on pouvait tenir son fantôme dans les mains et le toucher au front, au lieu de perdre dans l’air tant de caresses et de soupirs ! Loin de là, la mémoire oublie et l’image s’efface, tandis que l’acharnement de la douleur reste en vous. C’est pour me la rappeler que j’ai écrit ce qui précède, espérant que les mots me la feraient revivre ; j’y ai échoué, j’en sais bien plus que je n’en ai dit.

  C’est, d’ailleurs, une confidence que je n’ai faite à personne, on se serait moqué de moi. Ne se raille-t-on pas de ceux qui aiment, car c’est une honte parmi les hommes ; chacun, par pudeur ou par égoïsme, cache ce qu’il possède dans l’âme de meilleur et de plus délicat ; pour se faire estimer, il ne faut montrer que les côtés les plus laids, c’est le moyen d’être au niveau commun. Aimer une telle femme ? m’aurait-on dit, et d’abord personne ne l’eût compris ; à quoi bon, dès lors, en ouvrir la bouche ?

  Ils auraient eu raison, elle n’était peut-être ni plus belle ni plus ardente qu’une autre, j’ai peur de n’aimer qu’une conception de mon esprit et de ne chérir en elle que l’amour qu’elle m’avait fait rêver.

  Longtemps, je me suis débattu sous cette pensée, j’avais placé l’amour trop haut pour espérer qu’il descendrait jusqu’à moi ; mais, à la persistance de cette idée, il a bien fallu reconnaître que c’était quelque chose d’analogue. Ce n’est que plusieurs mois après l’avoir quittée que je l’ai ressenti ; dans les premiers temps, au contraire, j’ai vécu dans un grand calme.

  Comme le monde est vide à celui qui y marche seul ! Qu’allais-je faire ? Comment passer le temps ? à quoi employer mon cerveau ? comme les journées sont longues ! Où est donc l’homme qui se plaint de la brièveté des jours de la vie ? qu’on me le montre, ce doit être un mortel heureux.

  Distrayez-vous, disent-ils, mais à quoi ? c’est me dire : tâchez d’être heureux ; mais comment ? et à quoi bon tant de mouvement ? Tout est bien dans la nature, les arbres poussent, les fleuves coulent, les oiseaux chantent, les étoiles brillent ; mais l’homme tourmenté remue, s’agite, abat les forêts, bouleverse la terre, s’élance sur la mer, voyage, court, tue les animaux, se tue lui-même, et pleure, et rugit, et pense à l’enfer, comme si Dieu lui avait donné un esprit pour concevoir encore plus de maux qu’il n’en endure !

  Autrefois, avant Marie, mon ennui avait quelque chose de beau, de grand ; mais maintenant il est stupide, c’est l’ennui d’un homme plein de mauvaise eau-de-vie, sommeil d’ivre mort.

  Ceux qui ont beaucoup vécu ne sont pas de même. À 50 ans, ils sont plus frais que moi à vingt, tout leur est encore neuf et attrayant. Serai-je comme ces mauvais chevaux, qui sont fatigués à peine sortis de l’écurie, et qui ne trottent à l’aise qu’après un long bout de route, fait en boitant et en souffrant ? Trop de spectacles me font mal, trop aussi me font pitié, ou plutôt tout cela se confond dans le même dégoût.

  Celui qui est assez bien né pour ne pas vouloir de maîtresse parce qu’il ne pourrait la couvrir de diamants ni la loger dans un palais, et qui assiste à des amours vulgaires, qui contemple, d’un oeil calme, la laideur bête de ces deux animaux en rut que l’on appelle un amant et une maîtresse, n’est pas tenté de se ravaler si bas, il se défend d’aimer comme une faiblesse, et il terrasse sous ses genoux tous les désirs qui viennent ; cette lutte l’épuise. L’égoïsme cynique des hommes m’écarte d’eux, de même que l’esprit borné des femmes me dégoûte de leur commerce ; j’ai tort, après tout, car deux belles lèvres valent mieux que toute l’éloquence du monde.

  La feuille tombée s’agite et vole aux vents, de même, moi, je voudrais voler, m’en aller, partir pour ne plus revenir, n’importe où, mais quitter mon pays ; ma maison me pèse sur les épaules, je suis tant de fois entré et sorti par la même porte ! j’ai tant de fois levé les yeux à la même place, au plafond de ma chambre, qu’il devrait en être usé.

  Oh ! se sentir plier sur le dos des chameaux ! devant soi un ciel tout rouge, un sable tout brun, l’horizon flamboyant qui s’allonge, les terrains qui ondulent, l’aigle qui pointe sur votre tête ; dans un coin, une troupe de cigognes aux pattes roses, qui passent et s’en vont vers les citernes ; le vaisseau mobile du désert vous berce, le soleil vous fait fermer les yeux, vous baigne dans ses rayons, on n’entend que le bruit étouffé du pas des montures, le conducteur vient de finir sa chanson, on va, on va. Le soir, on plante les pieux, on dresse la tente, on fait boire les dromadaires, on se couche sur une peau de lion, on fume, on allume des feux pour éloigner les chacals, que l’on entend glapir au fond du désert, des étoiles inconnues et quatre fois grandes comme les nôtres palpitent aux cieux ; le matin, on remplit les outres à l’oasis, on repart, on est seul, le vent siffle, le sable s’élève en tourbillons.

  Et puis, dans quelque plaine où l’on galope tout le jour, des palmiers s’élèvent entre les colonnes et agitent doucement leur ombrage, à côté de l’ombre immobile des temples détruits ; des chèvres grimpent sur des frontispices renversés et mordent les plantes qui ont poussé dans les ciselures du marbre, elles fuient en bondissant quand vous approchez. Au-delà, après avoir traversé des forêts où les arbres sont liés ensemble par des lianes gigantesques, et des fleuves dont on n’aperçoit pas l’autre rive du bord, c’est le Soudan, le pays des nègres, le pays de l’or ; mais plus loin, oh ! allons toujours plus loin, je veux voir le Malabar furieux et ses danses où l’on se tue ; les vins donnent la mort comme les poisons, les poisons sont doux comme les vins ; la mer, une mer bleue remplie de corail et de perles, retentit du bruit des orgies sacrées qui se font dans les antres des montagnes, il n’y a plus de vagues, l’atmosphère est vermeille, le ciel sans nuage se mire dans le tiède Océan, les câbles fument quand on les retire de l’eau, les requins suivent le navire et mangent les morts.

  Oh ! l’Inde ! l’Inde surtout ! Des montagnes blanches, remplies de pagodes et d’idoles, au milieu de bois remplis de tigres et d’éléphants, des hommes jaunes avec des vêtements blancs, des femmes couvertes d’étain avec des anneaux aux pieds et aux mains, des robes de gaze qui les enveloppent comme une vapeur, des yeux dont on ne voit que les paupières noircies avec du henné ; elles chantent ensemble un hymne à quelque dieu, elles dansent… Danse, danse, bayadère, fille du Gange, tournoie bien tes pieds dans ma tête ! Comme une couleuvre, elle se replie, dénoue ses bras, sa tête remue, ses hanches se balancent, ses narines s’enflent, ses cheveux se dénouent, l’encens qui fume entoure l’idole stupide et dorée, qui a quatre têtes et vingt bras.

  Dans un canot de bois de cèdre, un canot allongé, dont les avirons minces ont l’air de plumes, sous une voile faite de bambous tressés, au bruit des tam-tams et des tambourins, j’irai dans le pays jaune que l’on appelle la Chine ; les pieds des femmes se prennent dans la main, leur tête est petite, leurs sourcils minces, relevés aux coins, elles vivent dans des tonnelles de roseau vert, et mangent des fruits à la peau de velours, dans de la porcelaine peinte. Moustache aiguë, tombant sur la poitrine, tête rase, avec une houppe qui lui descend sur le dos, le mandarin, un éventail rond dans les doigts, se promène dans la galerie, où des trépieds brûlent, et marche lentement sur les nattes de riz ; une petit pipe est passée dans son bonnet pointu, et des écritures noires sont empreintes sur ses vêtements de soie rouge. Oh ! que les boîtes à thé m’ont fait faire des voyages !

  Emportez-moi, tempêtes du Nouveau Monde, qui déracinez les chênes séculaires et tourmentez les lacs où les serpents se jouent dans les flots ! Que les torrents de Norvège me couvrent de leur mousse ! que la neige de Sibérie, qui tombe tassée efface mon chemin ! Oh ! voyager, voyager, ne jamais s’arrêter, et, dans cette valse immense, tout voir apparaître et passer, jusqu’à ce que la peau vous crève et que le sang jaillisse !

  Que les vallées succèdent aux montagnes, les champs aux villes, les plaines aux mers. Descendons et montons les côtes, que les aiguilles des cathédrales disparaissent, après les m�
�ts de vaisseaux pressés dans les ports ; écoutons les cascades tomber sur les rochers, le vent dans les forêts, les glaciers se fondre au soleil ; que je voie les cavaliers arabes courir, des femmes portées en palanquin, et puis des coupoles s’arrondir, des pyramides s’élever dans les cieux, des souterrains étouffés, où les momies dorment, des défilés étroits, où le brigand arme son fusil, des joncs où se cache le serpent à sonnettes, des zèbres bariolés courant dans les grandes herbes, des kangourous dressés sur leurs pattes de derrière, des singes se balançant au bout des branches des cocotiers, des tigres bondissant sur leur proie, des gazelles leur échappant…

  Allons, allons ! passons les océans larges, où les baleines et les cachalots se font la guerre. Voici venir comme un grand oiseau de mer, qui bat des deux ailes, sur la surface des flots, la pirogue des sauvages ; des chevelures sanglantes pendent à la proue, ils se sont peints les côtes en rouge ; les lèvres fendues, le visage barbouillé, des anneaux dans le nez, ils chantent en hurlant le chant de la mort, leur grand arc est tendu, leurs flèches à la pointe verte sont empoisonnées et font mourir dans les tourments ; leurs femmes nues, seins et mains tatoués, élèvent de grands bûchers pour les victimes de leurs époux, qui leur ont promis de la chair de blanc, si moelleuse sous la dent.

  Où irai-je ? la terre est grande, j’épuiserai tous les chemins, je viderai tous les horizons ; puissé-je périr en doublant Le Cap, mourir du choléra à Calcutta ou de la peste à Constantinople !

  Si j’étais seulement muletier en Andalousie ! et trotter tout le jour, dans les gorges des sierras, voir couler le Guadalquivir, sur lequel il y a des îles de lauriers-roses, entendre, le soir, les guitares et les voix chanter sous les balcons, regarder la lune se mirer dans le bassin de marbre de l’Alhambra, où autrefois se baignaient les sultanes.

  Que ne suis-je gondolier à Venise ou conducteur d’une de ces carrioles, qui, dans la belle saison, vous mènent de Nice à Rome ! il y a pourtant des gens qui vivent à Rome, des gens qui y demeurent toujours. Heureux le mendiant de Naples, qui dort au grand soleil, couché sur le rivage, et qui, en fumant son cigare, voit aussi la fumée du Vésuve monter dans le ciel ! Je lui envie son lit de galets et les songes qu’il y peut faire ; la mer, toujours belle, lui apporte le parfum de ses flots et le murmure lointain qui vient de Caprée.

  Quelquefois je me figure arriver en Sicile, dans un petit village de pêcheurs, où toutes les barques ont des voiles latines. C’est le matin ; là, entre des corbeilles et des filets étendus, une fille du peuple est assise, elle a ses pieds nus, à son corset est un cordon d’or, comme les femmes des colonies grecques ; ses cheveux noirs, séparés en deux tresses, lui tombent jusqu’aux talons, elle se lève, secoue son tablier ; elle marche, et sa taille est robuste et souple à la fois, comme celle de la nymphe antique. Si j’étais aimé d’une telle femme ! une pauvre enfant ignorante qui ne saurait seulement pas lire, mais dont la voix serait si douce, quand elle me dirait, avec son accent sicilien : “Je t’aime ! reste ici !”

  Le manuscrit s’arrête ici, mais j’en ai connu l’auteur, et si quelqu’un, ayant passé, pour arriver jusqu’à cette page, à travers toutes les métaphores, hyperboles et autres figures qui remplissent les précédentes, désire y trouver une fin, qu’il continue ; nous allons la lui donner.

  Il faut que les sentiments aient peu de mots à leur service, sans cela le livre se fût achevé à la première personne. Sans doute que notre homme n’aura plus rien trouvé à dire ; il se trouve un point où l’on n’écrit plus et où l’on pense davantage, c’est à ce point qu’il s’arrêta, tant pis pour le lecteur !

  J’admire le hasard, qui a voulu que le livre en demeurât là, au moment où il serait devenu meilleur ; l’auteur allait entrer dans le monde, il aurait eu mille choses à nous apprendre, mais il s’est, au contraire, livré de plus en plus à une solitude austère, d’où rien ne sortait. Or il jugea convenable de ne plus se plaindre, preuve peut-être qu’il commença réellement à souffrir. Ni dans sa conversation, ni dans ses lettres, ni dans les papiers que j’ai fouillés après sa mort, et où ceci se trouvait, je n’ai saisi rien qui dévoilât l’état de son âme, à partir de l’époque où il cessa d’écrire ses confessions.

  Son grand regret était de ne pas être peintre, il disait avoir de très beaux tableaux dans l’imagination. Il se désolait également de n’être pas musicien ; par les matinées de printemps, quand il se promenait le long des avenues de peupliers, des symphonies sans fin lui résonnaient dans la tête. Du reste, il n’entendait rien à la peinture ni à la musique, je l’ai vu admirer des galettes authentiques et avoir la migraine en sortant de l’Opéra. Avec un peu plus de temps, de patience, de travail, et surtout avec un goût plus délicat de la plastique des arts, il fût arrivé à faire des vers médiocres, bons à mettre dans l’album d’une dame, ce qui est toujours galant, quoi qu’on en dise.

  Dans sa première jeunesse, il s’était nourri de très mauvais auteurs, comme on l’a pu voir à son style ; en vieillissant, il s’en dégoûta, mais les excellents ne lui donnèrent plus le même enthousiasme.

  Passionné pour ce qui est beau, la laideur lui répugnait comme le crime ; c’est, en effet, quelque chose d’atroce qu’un être laid, de loin il épouvante, de près il dégoûte ; quand il parle, on souffre ; s’il pleure, ses larmes vous agacent ; on voudrait le battre quand il rit et, dans le silence, sa figure immobile vous semble le siège de tous les vices et de tous les bas instincts. Aussi il ne pardonna jamais à un homme qui lui avait déplu dès le premier abord ; en revanche, il était très dévoué à des gens qui ne lui avaient jamais adressé quatre mots, mais dont il aimait la démarche ou la coupe du crâne. Il fuyait les assemblées, les spectacles, les bals, les concerts, car, à peine y était-il entré, qu’il se sentait glacé de tristesse et qu’il avait froid dans les cheveux. Quand la foule le coudoyait, une haine toute jeune lui montait au cœur, il lui portait, à cette foule, un cœur de loup, un cœur de bête fauve traquée dans son terrier.

  Il avait la vanité de croire que les hommes ne l’aimaient pas, que les hommes ne le connaissaient pas.

  Les malheurs publics et les douleurs collectives l’attristaient médiocrement, je dirai même qu’il s’apitoyait plus sur les serins en cage, battant des ailes quand il fait du soleil, que sur les peuples en esclavage, c’est ainsi qu’il était fait. Il était plein de scrupules délicats et de vraie pudeur, il ne pouvait, par exemple, rester chez un pâtissier et voir un pauvre le regarder manger sans rougir jusqu’aux oreilles ; en sortant, il lui donnait tout ce qu’il avait d’argent dans la main et s’enfuyait bien vite. Mais on le trouvait cynique, parce qu’il se servait de mots propres et disait tout haut ce que l’on pense tout bas.

  L’amour des femmes entretenues (idéal des jeunes gens qui n’ont pas le moyen d’en entretenir) lui était odieux, le dégoûtait ; il pensait que l’homme qui paie est le maître, le seigneur, le roi. Quoiqu’il fût pauvre, il respectait la richesse et non les gens riches ; être gratis l’amant d’une femme qu’un autre loge, habille et nourrit, lui semblait quelque chose d’aussi spirituel que de voler une bouteille de vin dans la cave d’autrui ; il ajoutait que s’en vanter était le propre des domestiques fripons et des petites gens.

  Vouloir une femme mariée, et pour cela se rendre l’ami du mari, lui serrer affectueusement les mains, rire à ses calembours, s’attrister de ses mauvaises affaires, faire ses commissions, lire le même journal que lui, en un mot exécuter, dans un seul jour, plus de bassesses et de platitudes que dix galériens n’en ont fait en toute leur vie, c’était quelque chose de trop humiliant pour son orgueil, et il aima cependant plusieurs femmes mariées ; quelquefois, il se mit en beau chemin mais la répugnance le prenait tout à coup, quand déjà la belle dame commençait à lui faire les yeux doux, comme les gelées du mois de mai qui brûlent les abricotiers en fleurs.

  Et les grisettes, me direz-vous ? Eh bien, non ! il ne pouvait se résigner à monter dans une mansarde, pour embrasser une bouche qui vient de déjeuner avec du froma
ge, et prendre une main qui a des engelures.

  Quant à séduire une jeune fille, il se serait cru moins coupable s’il l’avait violée, attacher quelqu’un à soi était pour lui pire que de l’assassiner. Il pensait sérieusement qu’il y a moins de mal à tuer un homme qu’à faire un enfant ; au premier vous ôtez la vie, non pas la vie entière, mais la moitié ou le quart ou la centième partie de cette existence qui va finir, qui finirait sans vous ; mais envers le second, disait-il, n’êtes-vous pas responsable de toutes les larmes qu’il versera depuis son berceau jusqu’à sa tombe ? sans vous, il ne serait pas né, et s’il naît, pourquoi cela ? pour votre amusement, non pour le sien, à coup sûr ; pour porter votre nom, le nom d’un sot, je parie ? autant vaudrait l’écrire sur un mur ; à quoi bon un homme pour supporter le fardeau de trois ou quatre lettres ?

  À ses yeux, celui qui, appuyé sur le Code civil, entre de force dans le lit de la vierge qu’on lui a donnée le matin, exerçant ainsi un viol légal que l’autorité protège, n’avait pas d’analogue chez les singes, les hippopotames et les crapauds, qui, mâle et femelle, s’accouplent lorsque des désirs communs les font se chercher et s’unir, où il n’y a ni épouvante et dégoût d’un côté, ni brutalité et despotisme obscène de l’autre ; et il exposait là-dessus de longues théories immorales, qu’il est inutile de rapporter.

 

‹ Prev