The Complete Poetry of Aimé Césaire
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Il ne suffit pas 861
il pensa à la logique des dents du marécage 745
Il se fait une lumière atroce 563
il y a des volcans qui se meurent 757
il y a les archanges du Grand Temps 669
incidents de voyage 679
INDIVISIBLE 637
INSOLITES BTISSEURS 789
INTERCESSEUR 387
INTIMITÉ MARINE 585
INVESTITURE 127
ISLAND WORDS 851
j’ai de ma salive étroite tenu liquide le sang 835
J’ai embaumé ma tête coupée dans une peau très mince 413
Je chante toute chose plus belle 513
je croise mon squelette 753
Je frappai ses jambes et ses bras. Ils devinrent des pattes de fer terminées par des serres très puissantes recouvertes de petites plumes souples et vertes qui leur faisaient une gaine discernable mais très bien étudiée 415
je les reconnais 737
Je me vis franchissant un fleuve 641
Je ne suis pas cloué sur le plus absurde des rochers 845
je ne suis pas de ceux qui croient qu’une ville ne doit pas s’élever jusqu’à la catastrophe encore un tour de rein de cou d’étage ce sera le déclic 131
Je suis un souvenir qui n’atteint pas le seuil 333
Je t’emmerde geôlier 345
Je t’évoque 101
j’habite une blessure sacrée 653
Jour ô jour de New-York et de la Soukala 165
JUGEMENT DE LA LUMIÈRE 475
la Bête a dû céder sur le sentier de ton dernier défi 787
la bonne nouvelle m’aura été portée à travers la cohue d’astres jaunes et rouges en fleurs pour la première fois par une volée de pouliches ivres 657
la colline d’un geste mou saupoudrait 659
LA FEMME ET LA FLAMME 359
LA FEMME ET LE COUTEAU 167
LA FORÊT VIERGE 129
LAISSEZ PASSER 355
LA LOI EST NUE 319
la mer s’est retirée intacte du sang des grands poulpes 553
La mise en train ne se fait pas au train rafale 843
la nécessité de la spéciation 783
LA PAROLE AUX ORICOUS 313
La pensée d’un dénouement rapide s’annule à bout de lave, selon des rivières 847
la pierre qui s’émiette en mottes 643
LA PLUIE 321
La pointe du cône d’ombre sur nos joues de Brésil 365
la relance ici se fait 699
LA ROUE 389
La roue est la plus belle découverte de l’homme et la seule 389
La sombre épellation établit sa loi : … Ure… Usure ! Barbarie… Blessure ! 751
la suractivation des terres 717
LA TORNADE 373
LE BOUC ÉMISSAIRE 341
Le bouclier des mollusques 317
Le bruit fort gravite pourri d’une cargaison 335
LE COUP DE COUTEAU DU SOLEIL DANS LE DOS DES VILLES SURPRISES 347
LE CRISTAL AUTOMATIQUE 119
Le désespoir n’a pas de nom 683
le désordre s’organise évalueur des collines 665
Le grand coup de machete du plaisir rouge en plein front il y avait du sang 105
LE GRAND MIDI 139
LE GRIFFON 333
Le marais déroulant son lasso jusque là lové autour de son nombril le marais dégoisant les odeurs qui jusque là avaient tissé une épaule avec des aisselles 417
le mot est père des saints 701
Le mulet de mes paupières glissant sur le pavé lourd de mes yeux d’avant terre 67
le noir pavillon claquant au vent toujours barbaresque 729
le périple ligote emporte tous les chemins 529
le pont de lianes s’il s’écroule 837
LES ARMES MIRACULEUSES 105
les baisers des météorites 761
les chercheurs de silex 663
les combinaisons les plus variées nous ramènent toujours 743
les fougues de chair vive 93
Les hommes ont taillé dans leurs tourments une fleur qu’ils ont juchée 393
Les maisons de par ici au bas des montagnes 505
les mornes ne sont pas une convulsion d’oiseaux géants 719
les nuits de par ici sont des nuits sans façon 705
LES OUBLIETTES DE LA MER ET DU DÉLUGE 165
le souvenir d’une route 567
les pierres leur furent sans moelle prison d’escargots 735
LES PUR-SANG 69
Les rêves échoués desséchés font au ras de la gueule des rivières 559
Les rizières de mégots de crachat sur l’étrange sommation 153
Les sirènes rentrant leurs moustaches inopérantes les lumières jaunes et rouges du soir et de la nuit font en plein jour un van d’étoiles comestibles 305
le surplus 715
Les veines de la berge s’engourdissent d’étranges larves 341
Le temps bien sûr nul du péché 391
LE TEMPS DE LA LIBERTÉ 599
Le temps que le sénateur s’aperçut que la tornade était assise 373
le tronc enserré de liens 595
LETTRE DE BAHIA-DE-TOUS-LES SAINTS 795
le verra-t-on enfin endosser sa propre force 711
Le whisky avait dénoué ses cheveux sales 599
l’exil s’en va ainsi dans la mangeoire des astres 545
L’extraordinaire téléphonie du feu central aux nébuleuses installée en une seconde et pour quels ordres ! 581
L’hibiscus qui n’est pas autre chose qu’un œil éclaté 493
l’incapacité d’un dire ou de très réels chevaux 677
L’IRRÉMÉDIABLE 109
LONGITUDE 489
Lutteur il souffle sur des tisons 471
LYNCH I 315
LYNCH II 375
ma face de monnaie très usée brusquement redécouverte dans tes fouilles 541
MAGIQUE 311
Ma grande statue blessée une pierre au front ma grande chair inattentive jour à grains sans pitié 109
… MAIS IL Y A CE MAL 555
MAISON-MOUSSON 541
mais vint l’odeur 681
Maître des trois chemins, tu as en face de toi un homme qui a beaucoup marché 399
MARAIS 417
MARCHE DES PERTURBATIONS 463
marcher à travers des sommeils de cyclones transportant 693
ME CENTUPLANT PERSÉE 591
même tabac 685
mémoire honorant le paysage 725
MÉMORIAL DE LOUIS DELGRÈS 611
MISSISSIPI 337
MOBILE FLÉAU DE SONGES ÉTRANGES 573
MOI, LAMINAIRE 645
Moi qui Krakatoa 497
Mon cheval bute contre des crânes joués à la marelle de la rouille 453
Mon eau n’écoute pas 459
mon peuple 631
MORT À L’AUBE 471
MOT 481
MOT DE PASSE 427
NAISSANCES 501
N’apaisons pas le jour et sortons la face nue 361
N’AYEZ POINT PITIÉ DE MOI 87
Ne pas désespérer des lucioles 827
NOCTURNE D’UNE NOSTALGIE 547
nous frapperons l’air neuf de nos têtes cuirassées 99
nous les chiffonniers de l’espoir 759
nous montons 535
Nous mourons notre mort dans des forêts d’eucalyptus géants dorlotant des échouages de paquebots saugrenus 121
NOUS SAVOIR… 549
NOUVELLE BONTÉ 791
Nuages déraillez au chalumeau ! Pluie fille violente effilez vos charpies ! 583
Nuit dure nuit gaule sans étoile. Je suis très mal avec l’espace. Qu’importe 351
Nuit stigmate fourchu 469
N’y eût-il dans le désert 639
ODE À LA GUINÉE 449
ô houle annonciatrice sans nombre sans poussière de toute parole vineuse 95
OISEAUX 545
ô
lances de nos corps de vin pur 117
Ô montagne ô dolomies cœur d’oiseau sous mes mains d’enfant 323
Or qui vive là 509
Où quand comment d’où pourquoi oui pourquoi pourquoi pourquoi se peut-il que les langues les plus scélérates n’aient inventé que si peu de crocs à pendre ou suspendre le destin ses pompes et ses aisselles 313
Pachira Peau-Rouge et garde empanachée de l’argile 603
PARCOURS 835
Parmi moi 481
PAROLE DUE 831
PAROLES D’ÎLES 851
PASSAGE 821
PASSAGES 783
PATIENCE DES SIGNES 569
Paysan frappe le sol de ta daba 409
pensées éboulis d’abris 689
Penser est trop bruyant 467
PERDITION 99
petit cheval hors du temps enfui 675
PETITE CHANSON POUR TRAVERSER UNE GRANDE RIVIÈRE 641
PHRASE 91
plus d’aubier 779
POÈME POUR L’AUBE 93
Poings carnassiers teintés du ciel brisé 375
POSTFACE 305
pour me distraire 695
Pour moi qu’on me serre la jambe 431
Pourquoi le printemps me prend-il à la gorge ? que me veut-il ? et quand bien même il n’aurait pas assez de lances et de fanions ! Je te conspue printemps d’afficher ton œil borgne et ton haleine mauvaise 315
pour revitaliser le rugissement des phosphènes 667
POUR SALUER LE TIERS MONDE 633
POUR UN CINQUANTENAIRE 863
PRÉCEPTE 593
PRÉSENCE 485
Quand les Nègres font la Révolution ils commencent par arracher du Champ de Mars des arbres géants qu’ils lancent à la face du ciel comme des aboiements et qui couchent dans le plus chaud de l’air de purs courants d’oiseaux frais où ils tirent à blanc 419
QUAND MIGUEL ANGEL ASTURIAS DISPARUT 765
Quand viendra le soir du monde que les réverbères seront de grandes filles immobiles un nœud jaune aux cheveux et le doigt sur la bouche 423
que la sève ne s’égare pas aux fausses pistes 707
QUELCONQUE 445
Quelconque le gâteau de la nuit décoré de petites bougies faites de lucioles 445
QUE L’ON PRÉSENTE SON CŒUR AU SOLEIL 787
quelques traces d’érosion 749
QUESTION PREALABLE 431
Qu’une tempête ne décline que le roc ne titube 619
RABORDAILLE 785
RACHAT 335
RÉFÉRENCES 823
RÉPONSE À DEPESTRE POÈTE HAÏTIEN 805
reprenons 741
Rescapée rescapée 859
rien de moins à signaler 773
rien que la masse de manœuvre de la torpeur à manœuvrer 687
ROCHER DE LA FEMME ENDORMIE 859
rôdeuse 547
Rompue 501
ROYAUME 539
rumeur 865
RUMINATION 829
RUMINATION DE CALDEIRAS 855
SAISON PRE 575
SALUT À LA GUINÉE 537
Salut oiseaux qui fendez et dispersez le cercle des hérons 473
SAMBA 385
sans cette colère c’est clair 713
Sans doute est-il absurde de saluer cette poussée en plein océan 577
sa part du soleil ? 709
SCALP 371
Séduisant du festin de mon foie ô Soleil 589
SÉISME 533
Si ma pensée emprunte les ailes du menfenil 555
Si nous voulons réappareiller l’abeille dans les campêchiers du sang 851
SOCIÉTÉ SECRÈTE 327
SOLEIL ET EAU 459
SOLEIL SERPENT 89
Soleil serpent œil fascinant mon œil 89
SOLIDE 357
SOMMATION 513
Songe donc 549
SPIRALES 535
STATUE DE LAFCADIO HEARN 577
STÈLE OBSIDIENNE POUR ALIOUNE DIOP 819
sublimes excoriations d’une chair fraternelle et jusqu’aux feux rebelles de mille villages fouettée 569
SUPRÊME MASQUE 825
… SUR L’ÉTAT DE L’UNION 625
SURVIE 101
TAM-TAM DE NUIT 115
TAM-TAM I 135
TAM-TAM II 137
tant de grands pans de rêve 533
tant pis si la forêt se fane en épis de pereskia 789
ta tiare solaire à coups de crosse enfoncée jusqu’au cou 629
TATOUAGE DES REGARDS 433
tête trophée membres lacérés 579
toi diseur 775
TOMBEAU DE PAUL ÉLUARD 605
TON PORTRAIT 509
toron 755
TORTURE 405
TOTEM 381
toujours, pas tant vif que beau, l’air, sauf ce souffle que nous pousse la vraie terre, langue bleue et fidèle précation d’ancêtres 723
TOURNURE DES CHOSES 429
Tous ceux dont le cœur est une tache d’encre sur le cahier d’un enfant tous ceux dont la parole est une étreinte brisée dans un dernier effort de gigantisme terrestre 405
Tout ce qui d’anse s’est agglutiné pour former tes seins toutes les cloches d’hibiscus toutes les huîtres perlières toutes les pistes brouillées qui forment une mangrove tout ce qu’il y a de soleil en réserve dans les lézards de la sierra 385
Tout ce qui jamais fut déchiré 517
Tout insecte compté (le métal de l’herbe a cravaté leur gorge) 325
train d’okapis facile aux pleurs la rivière aux doigts charnus 115
TRANSMUTATION 343
TRAVERSÉE NOCTURNE 329
Très fort pendant les moustiques montés des volutes chargées à mitraille des maremmes joli cœur de la brutalité à la patte moricaude des bouges de sangliers 349
très haut trouvé sourire perdu 573
Troncs-thyrses 841
Tu n’es pas un toit. Tu ne supportes pas de couvreurs 585
Un arbre pousse contre un mur sa querelle de tuyau tordu 343
un brouillard monta 611
une envolée 727
Une haie de jeunes filles exaltant 857
Une robuste foudre en menace sur 463
Un morceau de lumière qui descend la source d’un regard 359
Va, autour de moi, de mon flanc 591
VAMPIRE LIMINAIRE 563
VA-T-EN CHIEN DES NUITS 553
VERTU DES LUCIOLES 827
Vierges d’Ogoué gratifiez-moi 363
VISCÈRES DU POÈME 557
VISITATION 95
vol de cayes de mancenilliers de galets de ruisseau 127
WIFREDO LAM… 773
Yeux accrochés à leur haut pédoncule hypertrophié yeux d’anacardier et pus de tannin sur moi braqués comme un regard de mauvais fruit comme des mouches d’abattoir comme une barbe de justicier 433
Zélande je me mets au diapason 427