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La Vallée des chevaux

Page 75

by Jean M. Auel


  — Ayla... Ayla... Ayla... cria-t-il.

  Sentant qu’il approchait du point culminant, il se retira une fois encore. Les muscles et les nerfs tendus à l’extrême, Ayla se souleva vers lui. Il se laissa à nouveau glisser en elle. Leurs deux corps se tendirent, Ayla hurla le nom de Jondalar au moment où il la pénétrait totalement.

  L’espace d’un instant qui sembla éternel, ses cris, venus du fond de sa gorge, s’élevèrent au diapason de ceux d’Ayla qui répétait son nom en sanglotant tandis qu’ils atteignaient ensemble le paroxysme du plaisir. Puis, avec un sentiment de délivrance exquis, Jondalar se laissa retomber sur elle.

  Pendant un long moment, on n’entendit que le bruit de leurs respirations. Ils auraient été bien incapables de bouger. Ils s’étaient donnés totalement l’un à l’autre, et même s’ils savaient que c’était fini, ils n’avaient aucune envie que l’expérience qu’ils venaient de partager se termine. Ayla ignorait qu’un homme puisse lui faire éprouver du plaisir et pour elle, c’était une véritable révélation. Quant à Jondalar, même s’il savait qu’il éprouverait du plaisir en éveillant celui d’Ayla, elle l’avait surpris au-delà de toute attente et il en avait ressenti une jouissance incroyable.

  Rares étaient les femmes assez profondes pour l’accueillir totalement. Il avait appris à contrôler sa pénétration et y réussissait parfaitement. Mais jamais il n’aurait pensé pouvoir un jour éprouver en même temps l’émoi des Premiers Rites et l’infinie jouissance d’une totale pénétration.

  Chaque fois qu’il était choisi pour les Premiers Rites, il déployait tous ses efforts : cette cérémonie l’obligeait à se surpasser. Il faisait très attention à ne rien brusquer et sa propre jouissance était liée avant tout au plaisir qu’il éveillait chez la jeune femme. Mais, grâce à Ayla, il venait de dépasser ses rêves les plus fous. Il éprouvait un assouvissement, une satisfaction profonde. Comme s’ils avaient réussi à ne plus former qu’un seul être.

  — Je dois commencer à me faire lourd, dit-il en s’appuyant sur un coude.

  — Non, répondit Ayla d’une voix languide. Tu n’es pas lourd du tout. Je n’ai pas du tout envie que tu te lèves.

  Jondalar se pencha vers elle et lui embrassa le cou.

  — Moi non plus, je n’en ai pas envie, dit-il. Mais je crois que ça vaudrait mieux.

  Il se retira, s’allongea à côté d’elle et glissa son bras sous sa tête pour qu’elle puisse venir se nicher au creux de son épaule.

  Ayla était totalement détendue et heureuse de sentir sous sa tête le bras de Jondalar, ses doigts qui lui caressaient l’épaule et ses pectoraux musclés contre sa joue. Les battements du cœur de Jondalar se confondaient avec les siens et elle respirait l’odeur musquée de son corps mélangée à celle de leurs Plaisirs. Jamais personne ne l’avait prise dans ses bras et elle avait encore du mal à croire à son bonheur.

  — Jondalar, dit-elle au bout d’un moment, comment sais-tu ce qu’il faut faire ? Jamais je n’aurais cru être capable d’éprouver de telles sensations.

  — Quelqu’un m’a montré comment il fallait s’y prendre pour répondre aux besoins d’une femme.

  — Qui ?

  Ayla sentit que Jondalar se crispait et elle remarqua un changement dans le ton de sa voix.

  — Chez nous, les femmes plus âgées et plus expérimentées ont l’habitude d’enseigner ce genre de chose aux jeunes gens.

  — Tu veux dire que vous aussi, vous avez une cérémonie comme les Premiers Rites ?

  — Non, pas tout à fait. Il n’y a pas de cérémonie à proprement parler. Dès qu’un jeune homme est en chaleur, les femmes le savent. Comme le jeune homme est nerveux et qu’il n’a pas confiance en lui, une femme plus expérimentée – ou parfois même plusieurs – s’occupe de lui et l’aide à dépasser ses premières appréhensions.

  — Dans le Clan, quand un garçon a tué son premier gros gibier, il y a une cérémonie de la virilité. Qu’il soit déjà physiquement un homme ou non n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est qu’il soit capable de chasser un gros gibier, donc d’assumer les responsabilités d’un adulte.

  — Chez nous aussi, la chasse a une grande importance. Mais certains hommes ne chassent jamais. Moi, par exemple, si j’avais voulu, j’aurais pu ne pas chasser, me contenter de tailler des outils et de les troquer ensuite contre de la viande ou des peaux. Malgré tout, la plupart des hommes chassent et la première fois qu’un garçon parvient à abattre une bête, on considère toujours ça comme un moment très important. Il n’y a pas de cérémonie particulière mais le gibier qu’il a tué est partagé entre tous les membres de la Caverne et il est le seul à ne pas y goûter. Pendant le repas, il entend des commentaires élogieux : à quel point cette bête était grosse et combien sa chair est tendre et délicieuse. Les hommes invitent le nouveau chasseur à se joindre à eux pour parler ou jouer aux dés. Les femmes le traitent comme un homme et lui lancent des plaisanteries. La plupart d’entre elles se tiennent à sa disposition s’il en a envie. Quand on abat son premier gibier, on se sent vraiment un homme.

  — Mais il n’y a pas de cérémonie de la virilité ?

  — Chaque fois qu’un homme fait d’une jeune fille une femme, qu’il l’ouvre et qu’il laisse sa force de vie s’écouler en elle, il réaffirme qu’il est un homme. C’est pour ça que son membre est appelé un faiseur-de-femmes.

  — Peut-être que lorsqu’il s’en sert, il met aussi en train les bébés...

  — C’est la Mère qui bénit la femme avec des enfants, Ayla. La femme les met au monde et c’est grâce à elle qu’il y a des enfants dans le foyer d’un homme. Doni a créé l’homme pour qu’il subvienne aux besoins de la femme qui attend un bébé ou qui doit s’occuper des enfants en bas âge. Je ne peux pas t’en dire plus. Seule Zelandoni le pourrait...

  Peut-être a-t-il raison, se dit Ayla en se pelotonnant contre Jondalar. Mais s’il se trompe, il se peut que j’attende déjà un bébé. Un enfant comme Durc dont je pourrai m’occuper et qui ressemblera à Jondalar...

  Mais qui m’aidera à l’élever quand il sera parti ? se demanda-t-elle soudain avec inquiétude en se rappelant à quel point sa première grossesse avait été difficile et qu’elle avait failli mourir au moment de l’accouchement. Sans Iza, je ne serais plus en vie aujourd’hui. Et si j’ai un bébé alors que je vis seule, qui prendra soin de lui pendant que je chasse ? Il risque de mourir si je le laisse tout seul.

  Je ne peux pas avoir d’autre bébé maintenant ! se dit-elle brusquement. Il faut que j’utilise les remèdes d’Iza ! De la tanaisie ou du gui ou... Non, je ne pourrai pas trouver de gui ! Le gui ne pousse que sur les chênes et il n’y en a pas par ici. Mais certaines autres plantes conviendront aussi. Cela peut être dangereux. Mais mieux vaut perdre l’enfant maintenant plutôt que les hyènes le dévorent plus tard.

  — Il y a quelque chose qui ne va pas, Ayla ? demanda Jondalar en prenant dans sa main un de ses seins.

  — Non, répondit-elle en repensant aussitôt à ses caresses.

  Jondalar lui sourit et sentit son désir s’éveiller à nouveau. Déjà ! se dit-il. Ayla me fait le même effet que la main d’Haduma !

  Son regard exprimait clairement ce dont il avait envie. Peut-être veut-il à nouveau partager les Plaisirs avec moi, se dit Ayla en lui souriant à son tour. Mais son sourire disparut très vite. Même si je n’attends pas encore d’enfant, si nous partageons à nouveau les Plaisirs, je risque d’en avoir un cette fois-ci. Mieux vaudrait que je prenne le remède secret d’Iza, celui dont elle m’a dit de ne parler à personne, ce mélange de fil d’or et des racines de sauge – cette variété de sauge que mangent les antilopes.

  Iza lui avait dit que les plantes qui composaient ce remède étaient dotées d’un tel pouvoir magique qu’elles donnaient encore plus de force au totem de la femme et permettaient à celui-ci de repousser l’essence fécondante de l’homme. Quand Iza lui avait parlé de ce remède, Ayla venait de tomber enceinte. Iza n’avait pas pensé à lui en parler plus tôt car elle croyait q
u’Ayla possédait un totem trop puissant pour que celui-ci puisse un jour être vaincu par celui de l’homme. Que mon totem soit trop puissant ne m’a pas empêché de tomber enceinte, se dit-elle. Et cela peut très bien se reproduire. Le remède d’Iza a marché pour elle. Je vais le préparer pour moi. Sinon je risque de devoir prendre autre chose plus tard pour perdre le bébé. Si ça ne tenait qu’à moi, je préférerais le garder. J’aimerais bien avoir un bébé de Jondalar...

  Ayla sourit à Jondalar avec une telle tendresse qu’il voulut se pencher vers elle pour l’embrasser. Mais comme elle se relevait au même moment, il reçut en plein sur le nez l’amulette qu’elle portait autour du cou.

  — Je t’ai fait mal, Jondalar ?

  — Qu’est-ce que tu as mis là-dedans ? On dirait que c’est plein de pierres ! dit-il en se frottant le nez et en s’asseyant. Qu’est-ce que c’est que ça ?

  — C’est pour que l’esprit de mon totem puisse me trouver, expliqua Ayla. Ce petit sac contient la part de mon esprit qu’il connaît et moi, chaque fois qu’il m’envoie un signe, je le place à l’intérieur. Tous les membres du Clan en ont un. Et Creb m’a dit que si je le perdais, je mourrais.

  — C’est un porte-bonheur ou une amulette, dit Jondalar. Ton Clan doit comprendre les secrets du monde des esprits. Plus tu m’en parles et plus j’ai l’impression qu’ils ressemblent aux êtres humains. Ayla, ajouta-t-il d’un air contrit, c’est parce que j’ignorais tout ça que j’ai aussi mal réagi lorsque tu m’as parlé d’eux pour la première fois. C’était vraiment honteux de ma part et je te refais toutes mes excuses.

  — C’est vrai que c’était honteux. Mais je ne t’en veux plus et je ne suis plus en colère. Tu m’as permis de sentir... Pour aujourd’hui, pour les Premiers Rites, je tiens à te dire... merci.

  — Je crois bien que personne ne m’a encore remercié pour ça, dit Jondalar en souriant. Mais, moi aussi, je tiens à te dire merci. Pour moi, ça a été une expérience vraiment exceptionnelle. Je n’avais pas éprouvé autant de plaisir depuis... (Il s’interrompit un court instant, puis ajouta :) depuis Zolena.

  — Qui est Zolena ?

  — Zolena n’est plus. C’était une femme que j’ai connue quand j’étais tout jeune.

  Jondalar se laissa retomber sur les fourrures et, les yeux fixés sur le plafond de la caverne, il resta silencieux si longtemps qu’Ayla pensa qu’il ne lui en dirait pas plus. Mais soudain il commença à parler, s’adressant plus à lui-même qu’à elle.

  — Elle était très belle à cette époque-là. Tous les hommes parlaient d’elle et elle hantait les pensées des jeunes garçons. Moi aussi, je ne cessais de penser à elle et la nuit où ma donii m’a visité, elle avait revêtu les traits de Zolena. Quand je me suis réveillé, mes fourrures étaient imprégnées de l’essence de mon Plaisir et mes yeux pleins de Zolena.

  « Je me suis mis à la suivre et à la contempler en cachette. Je suppliais la Mère de me la faire rencontrer. Le jour où elle est venue, je n’en croyais pas mes yeux. Je la désirais tellement et voilà qu’elle venait me trouver !

  « Au début, je me suis contenté de prendre mon plaisir. J’étais très développé pour mon âge – dans tous les sens du terme. Mais peu à peu, Zolena m’a appris à me contrôler et à satisfaire les besoins d’une femme. Grâce à elle, j’ai compris que, même lorsqu’une femme n’était pas assez profonde pour m’accueillir tout entier, nous pouvions malgré tout éprouver du plaisir : pour ça, il fallait que je me retienne le plus longtemps possible et que je la prépare à me recevoir.

  « Avec Zolena, je n’avais pas d’inquiétude à avoir. Elle aussi, elle savait se maîtriser et elle était capable de donner du plaisir à tous les hommes, quelle que soit la taille de leur virilité. Tous la désiraient mais c’est moi qu’elle avait choisi. Et au bout d’un certain temps, elle n’a plus choisi que moi, qui étais encore pourtant un gamin. Mais il y avait un homme qui lui courait après, tout en sachant qu’elle ne voulait pas de lui. Quand il nous voyait ensemble, il lui conseillait de prendre un homme pour changer. Il était moins âgé que Zolena, mais plus vieux que moi. Et ses réflexions me rendaient furieux.

  Jondalar se tut un court instant et ferma les yeux.

  — Je me suis conduit comme un idiot ! reprit-il. Jamais je n’aurais dû agir ainsi car cela a attiré l’attention sur nous. Mais il ne voulait pas la laisser tranquille et me mettait en fureur. Un jour, j’ai perdu mon sang-froid et je l’ai frappé sans pouvoir m’arrêter.

  « On a commencé à dire que ce n’était pas bon pour un garçon aussi jeune d’aller toujours avec la même femme. Quand un jeune homme fréquente plusieurs femmes, il a moins de chance de s’attacher à l’une d’elles. Les jeunes gens sont censés prendre une compagne de leur âge et les femmes plus âgées ne doivent servir qu’à l’initier. Quand un jeune homme s’attache à une femme plus âgée, les autres femmes ont tendance à critiquer cette dernière. Pourtant, il n’y avait rien à reprocher a Zolena : je ne désirais qu’elle, les autres femmes ne m’intéressaient pas.

  « A l’époque, je les trouvais grossières et même violentes. Elles n’arrêtaient pas de taquiner les hommes, les jeunes tout particulièrement. Moi aussi, j’étais violent à ma manière : je les repoussais et je leur répondais grossièrement.

  « Il y avait celles qui choisissaient les hommes pour les Premiers Rites. Tous les hommes avaient envie d’être choisis – ils ne parlaient que de ça. Même si c’était un honneur et très excitant, il n’empêche qu’ils étaient toujours inquiets à l’idée de ne pas être à la hauteur. Et ces femmes en profitaient pour les taquiner chaque fois qu’elles étaient ensemble et qu’elles voyaient passer un homme.

  « Tiens, celui-là n’est pas mal, lança Jondalar en prenant une voix de tête pour les imiter. Accepterais-tu de m’apprendre une chose ou deux ? Ou alors : Celui-là, je n’ai rien pu lui apprendre. Est-ce que quelqu’un d’autre veut essayer ?

  « Les hommes finissent par savoir répondre à ce genre de plaisanteries, dit-il en reprenant sa voix normale. Mais pour un jeune homme, c’est difficile. Quand il traverse un groupe de femmes en train de rire, il se demande toujours si ce n’est pas à ses dépens. Zolena ne ressemblait pas à ces femmes. Celles-ci ne l’aimaient pas beaucoup. Peut-être parce que les hommes l’aimaient trop. Chaque fois qu’elle se rendait à une fête en l’honneur de la Mère, c’était toujours elle qui était choisie en premier...

  « L’homme que j’avais frappé a perdu plusieurs dents. C’était terrible pour un homme aussi jeune : il ne pouvait plus mastiquer et plus aucune femme ne voulait de lui. Encore aujourd’hui, je regrette d’avoir fait ça... C’était tellement idiot ! Ma mère l’a dédommagé et il est parti vivre dans une autre Caverne. Mais il venait à la Réunion d’Été et chaque fois que je l’apercevais, je ne pouvais m’empêcher de sursauter.

  « Zolena avait parlé à plusieurs reprises d’entrer au service de la Mère. Moi-même, je pensais être sculpteur et La servir ainsi à ma manière. Mais à cette époque, Marthona s’est aperçue que j’étais doué pour la taille du silex et elle a demandé à Dalanar de me prendre chez lui. Un peu avant que je parte chez les Lanzadonii, Zolena quitta notre Caverne pour suivre un entraînement très particulier. Marthona ne s’était pas trompée : il valait mieux que je parte. Et quand je suis revenu trois ans plus tard, Zolena n’était plus.

  — Que lui est-il arrivé ? demanda Ayla, qui osait à peine poser la question.

  — Ceux Qui Servent la Mère renoncent à leur propre identité et prennent celle du peuple pour lequel ils intercèdent auprès de la Mère. En échange, la Mère leur octroie des Dons qui resteront toujours inaccessibles à Ses enfants ordinaires : ils ont accès à la magie, à la connaissance, à l’art de guérir et possèdent alors les pouvoirs extraordinaires. Parmi les Servants de la Mère, nombreux sont ceux qui répondent à Son Appel sont très doués, ils rejoignent rapidement les rangs de Ceux Qui Servent la Mère. C’est ce qui est arrivé à Zolena. Juste avant que je parte, elle est devenue la Grande Prêtresse Ze
landoni, la Première parmi Ceux Qui Servent la Mère.

  Jondalar se leva d’un bond et regarda par l’ouverture de la caverne le ciel qui se teintait de rouge.

  — Il fait encore jour et j’ai bien envie d’aller me baigner, dit-il en sortant rapidement de la caverne.

  Ayla ramassa son vêtement en peau et la lanière en cuir puis elle lui emboîta le pas. Quand elle arriva sur la plage, Jondalar était déjà dans l’eau. Elle retira son amulette et prit son élan pour plonger. Jondalar était déjà loin en amont. Elle le rencontra à mi-parcours alors qu’il revenait.

  — Jusqu’où es-tu remonté ?

  — Jusqu’à la cascade... Je n’avais encore jamais parlé à personne de Zolena, Ayla.

  — As-tu revu Zolena ?

  Jondalar eut un rire plein d’amertume.

  — Pas Zolena, corrigea-t-il. Zelandoni. Oui, je l’ai revue. Nous sommes restés bons amis. J’ai même partagé les Plaisirs avec Zelandoni. Mais je n’étais plus le seul...

  Il repartit en nageant à toute vitesse. Ayla fronça les sourcils, secoua la tête et regagna à son tour la plage. Elle glissa son amulette autour de son cou, enfila son vêtement en peau et l’attacha avec la lanière en remontant le sentier. Quand elle pénétra à l’intérieur de la caverne, Jondalar était debout en face du feu et il regardait les braises. Sa peau était encore humide et il frissonnait. Ayla garnit le feu avec du bois, puis elle alla chercher une des fourrures dans lesquelles il dormait.

 

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