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Complete Works of Gustave Flaubert

Page 296

by Gustave Flaubert


  La tiède température, leur procura un singulier bien-être ; et leurs pensées, orageuses tout à l'heure, se faisaient douces, comme des vagues qui s'apaisent.

  Ils écoutèrent l'Évangile et le Credo, observaient les mouvements du prêtre. Cependant les vieux, les jeunes, les pauvresses en guenille, les fermières en haut bonnet, les robustes gars à blonds favoris, tous priaient, absorbés dans la même joie profonde ; — et voyaient sur la paille d'une étable, rayonner comme un soleil, le corps de l'enfant-Dieu. Cette foi des autres touchait Bouvard en dépit de sa raison, et Pécuchet malgré la dureté de son coeur.

  Il y eut un silence ; tous les dos se courbèrent — et au tintement d'une clochette, le petit agneau bêla.

  L'hostie fut montrée par le prêtre, au bout de ses deux bras, le plus haut possible. Alors éclata un chant d'allégresse, qui conviait le monde aux pieds du Roi des Anges. Bouvard et Pécuchet involontairement s'y mêlèrent ; et ils sentaient comme une aurore se lever dans leur âme.

  CHAPITRE IX

  Marcel reparut le lendemain à trois heures, la face verte, les yeux rouges, une bigne au front, le pantalon déchiré, empestant l'eau-de-vie, immonde.

  Il avait été, selon sa coutume annuelle, à six lieues de là, près d'Iqueville faire le réveillon chez un ami ; — et bégayant plus que jamais, pleurant, voulant se battre, il implorait sa grâce comme s'il eût commis un crime. Ses maîtres l'octroyèrent. Un calme singulier les portait à l'indulgence.

  La neige avait fondu tout à coup — et ils se promenaient dans leur jardin, humant l'air tiède, heureux de vivre.

  Était-ce le hasard seulement, qui les avait détournés de la mort ? Bouvard se sentait attendri. Pécuchet se rappela sa première communion ; et pleins de reconnaissance pour la Force, la Cause dont ils dépendaient, l'idée leur vint de faire des lectures pieuses.

  L'Évangile dilata leur âme, les éblouit comme un soleil. Ils apercevaient Jésus, debout sur la montagne, un bras levé, la foule en dessous l'écoutant — ou bien au bord du Lac, parmi les Apôtres qui tirent des filets — puis sur l'ânesse, dans la clameur des alléluias, la chevelure éventée par les palmes frémissantes — enfin au haut de la croix, inclinant sa tête, d'où tombe éternellement une rosée sur le monde. Ce qui les gagna, ce qui les délectait, c'est la tendresse pour les humbles, la défense des pauvres, l'exaltation des opprimés. — Et dans ce livre où le ciel se déploie, rien de théologal ; au milieu de tant de préceptes, pas un dogme ; nulle exigence que la pureté du coeur.

  Quant aux miracles, leur raison n'en fut pas surprise ; dès l'enfance, ils les connaissaient. La hauteur de saint Jean ravit Pécuchet — et le disposa à mieux comprendre l'Imitation.

  Ici plus de paraboles, de fleurs, d'oiseaux — mais des plaintes, un resserrement de l'âme sur elle-même. Bouvard s'attrista en feuilletant ces pages, qui semblent écrites par un temps de brume, au fond d'un cloître, entre un clocher et un tombeau. Notre vie mortelle y apparaît si lamentable qu'il faut, l'oubliant, se retourner vers Dieu ; — et les deux bonshommes, après toutes leurs déceptions, éprouvaient le besoin d'être simples, d'aimer quelque chose, de se reposer l'esprit.

  Ils abordèrent l'Ecclésiaste, Isaïe, Jérémie.

  Mais la Bible les effrayait avec ses prophètes à voix de lion, le fracas du tonnerre dans les nues, tous les sanglots de la Géhenne, et son Dieu dispersant les empires, comme le vent fait des nuages.

  Ils lisaient cela le dimanche, à l'heure des vêpres, pendant que la cloche tintait.

  Un jour, ils se rendirent à la messe, puis y retournèrent. C'était une distraction au bout de la semaine. Le comte et la comtesse de Faverges les saluèrent de loin, ce qui fut remarqué. Le juge de paix leur dit, en clignant de l'oeil : — Parfait ! je vous approuve. Toutes les bourgeoises, maintenant leur envoyaient le pain bénit.

  L'abbé Jeufroy leur fit une visite ; ils la rendirent, on se fréquenta ; et le prêtre ne parlait pas de religion.

  Ils furent étonnés de cette réserve ; si bien que Pécuchet, d'un air indifférent lui demanda comment s'y prendre pour obtenir la Foi.

  — Pratiquez, d'abord.

  Ils se mirent à pratiquer, l'un avec espoir, l'autre par défi, Bouvard étant convaincu qu'il ne serait jamais un dévot. Un mois durant, il suivit régulièrement tous les offices, mais, à l'encontre de Pécuchet, ne voulut pas s'astreindre au maigre.

  Était-ce une mesure d'hygiène ? on sait ce que vaut l'Hygiène ! une affaire de convenance ? à bas les convenances ! une marque de soumission envers l'Église ? il s'en fichait également ! bref, déclarait cette règle absurde, pharisaïque, et contraire à l'esprit de l'Évangile.

  Le vendredi saint des autres années, ils mangeaient ce que Germaine leur servait.

  Mais Bouvard cette fois, s'était commandé un beefsteak. Il s'assit, coupa la viande ; — et Marcel le regardait scandalisé, tandis que Pécuchet dépiautait gravement sa tranche de morue.

  Bouvard restait la fourchette d'une main, le couteau de l'autre. Enfin se décidant, il monta une bouchée à ses lèvres. Tout à coup ses mains tremblèrent, sa grosse mine pâlit, sa tête se renversait.

  — Tu te trouves mal ?

  — Non !… Mais… et il fit un aveu. Par suite de son éducation (c'était plus fort que lui) il ne pouvait manger du gras ce jour-là, dans la crainte de mourir.

  Pécuchet, sans abuser de sa victoire, en profita pour vivre à sa guise.

  Un soir, il rentra la figure empreinte d'une joie sérieuse, et lâchant le mot, dit qu'il venait de se confesser.

  Alors ils discutèrent l'importance de la confession.

  Bouvard admettait celle des premiers chrétiens qui se faisait en public : la moderne est trop facile. Cependant il ne niait pas que cette enquête sur nous-mêmes ne fût un élément de progrès, un levain de moralité.

  Pécuchet, désireux de la perfection, chercha ses vices. Les bouffées d'orgueil depuis longtemps étaient parties. Son goût du travail l'exemptait de la paresse. Quant à la gourmandise, personne de plus sobre. Quelquefois des colères l'emportaient. Il se jura de n'en plus avoir.

  Ensuite, il faudrait acquérir les vertus, premièrement l'Humilité ; — c'est-à-dire se croire incapable de tout mérite, indigne de la moindre récompense, immoler son esprit, et se mettre tellement bas que l'on vous foule aux pieds comme la boue des chemins. Il était loin encore de ces dispositions.

  Une autre vertu lui manquait : la chasteté — car intérieurement, il regrettait Mélie, et le pastel de la dame en robe Louis XV, le gênait avec son décolletage.

  Il l'enferma dans une armoire, redoubla de pudeur jusque à craindre de porter ses regards sur lui-même, et couchait avec un caleçon.

  Tant de soins autour de la Luxure la développèrent. Le matin principalement il avait à subir de grands combats — comme en eurent saint Paul, saint Benoît et saint Jérôme, dans un âge fort avancé. De suite, ils recouraient à des pénitences furieuses. La douleur est une expiation, un remède et un moyen, un hommage à Jésus-Christ. Tout amour veut des sacrifices — et quel plus pénible que celui de notre corps !

  Afin de se mortifier, Pécuchet supprima le petit verre après les repas, se réduisit à quatre prises dans la journée, par les froids extrêmes ne mettait plus de casquette.

  Un jour, Bouvard qui rattachait la vigne, posa une échelle contre le mur de la terrasse près de la maison — et sans le vouloir, se trouva plonger dans la chambre de Pécuchet.

  Son ami, nu jusqu'au ventre, avec le martinet aux habits, se frappait les épaules doucement, puis s'animant, retira sa culotte, cingla ses fesses, et tomba sur une chaise, hors d'haleine.

  Bouvard fut troublé comme à la découverte d'un mystère, qu'on ne doit pas surprendre.

  Depuis quelque temps, il remarquait plus de netteté sur les carreaux, moins de trous aux serviettes, une nourriture meilleure — changements qui étaient dus à l'intervention de Reine, la servante de M. le curé.

  Mêlant les choses de l'église à celles de sa cuisine, forte comme un valet de charrue et dévouée
bien qu'irrespectueuse, elle s'introduisait dans les ménages, donnait des conseils, y devenait maîtresse. Pécuchet se fiait absolument à son expérience.

  Une fois, elle lui amena un individu replet, ayant de petits yeux à la chinoise, un nez en bec de vautour. C'était M. Goutman, négociant en articles de piété ; — il en déballa quelques-uns, enfermés dans des boîtes, sous le hangar : croix, médailles et chapelets de toutes les dimensions, candélabres pour oratoires, autels portatifs, bouquets de clinquant — et des sacrés-coeurs en carton bleu, des saint Joseph à barbe rouge, des calvaires de porcelaine. Pécuchet les convoita. Le prix seul l'arrêtait.

  Goutman ne demandait pas d'argent. Il préférait les échanges, et monté dans le muséum, il offrit, contre les vieux fers et tous les plombs, un stock de ses marchandises.

  Elles parurent hideuses à Bouvard. Mais l'oeil de Pécuchet, les instances de Reine et le bagout du brocanteur finirent par le convaincre. Quand il le vit si coulant Goutman voulut, en outre, la hallebarde ; Bouvard, las d'en avoir démontré la manoeuvre, l'abandonna. L'estimation totale étant faite, ces messieurs devaient encore cent francs. On s'arrangea, moyennant quatre billets à trois mois d'échéance — et ils s'applaudirent du bon marché.

  Leurs acquisitions furent distribuées dans tous les appartements. Une crèche remplie de foin et une cathédrale de liège décorèrent le muséum. Il y eut sur la cheminée de Pécuchet, un saint Jean-Baptiste en cire, le long du corridor les portraits des gloires épiscopales, et au bas de l'escalier, sous une lampe à chaînettes, une sainte Vierge en manteau d'azur et couronnée d'étoiles — Marcel nettoyait ces splendeurs, n'imaginant au paradis rien de plus beau.

  Quel dommage que le saint Pierre fût brisé, et comme il aurait fait bien dans le vestibule ! Pécuchet s'arrêtait parfois devant l'ancienne fosse aux composts, où l'on reconnaissait la tiare, une sandale, un bout d'oreille, lâchait des soupirs, puis continuait à jardiner ; — car maintenant, il joignait les travaux manuels aux exercices religieux — et bêchait la terre, vêtu de la robe de moine, en se comparant à saint Bruno. Ce déguisement pouvait être un sacrilège ; il y renonça.

  Mais il prenait le genre ecclésiastique, sans doute par la fréquentation du curé. Il en avait le sourire, la voix, et d'un air frileux glissait comme lui dans ses manches ses deux mains jusqu'aux poignets. Un jour vint où le chant du coq l'importuna ; les roses l'ennuyaient ; il ne sortait plus, ou jetait sur la campagne des regards farouches.

  Bouvard se laissa conduire au mois de Marie. Les enfants qui chantaient des hymnes, les gerbes de lilas, les festons de verdure, lui avaient donné comme le sentiment d'une jeunesse impérissable. Dieu se manifestait à son coeur par la forme des nids, la clarté des sources, la bienfaisance du soleil ; — et la dévotion de son ami lui semblait extravagante, fastidieuse.

  — Pourquoi gémis-tu pendant le repas ?

  — Nous devons manger en gémissant répondit Pécuchet ; car l'Homme par cette voie, a perdu son innocence phrase qu'il avait lue dans le Manuel du séminariste, deux volumes in-12 empruntés à M. Jeufroy. Et il buvait de l'eau de la Salette, se livrait portes closes à des oraisons jaculatoires, espérait entrer dans la confrérie de Saint-François.

  Pour obtenir le don de persévérance, il résolut de faire un pèlerinage à la sainte Vierge.

  Le choix des localités l'embarrassa. Serait-ce à Notre-Dame de

  Fourvières, de Chartres, d'Embrun, de Marseille ou d'Auray ? Celle de la

  Délivrande, plus proche, convenait aussi bien. — Tu m'accompagneras !

  — J'aurais l'air d'un cornichon dit Bouvard.

  Après tout, il pouvait en revenir croyant, ne refusait pas de l'être, et céda par complaisance.

  Les pèlerinages doivent s'accomplir à pied. Mais quarante-trois kilomètres seraient durs ; — et les gondoles n'étant pas congruentes à la méditation ils louèrent un vieux cabriolet, qui après douze heures de route les déposa devant l'auberge.

  Ils eurent une pièce à deux lits, avec deux commodes, supportant deux pots à l'eau dans des petites cuvettes ovales, et l'hôtelier leur apprit que c'était la chambre des capucins. Sous la Terreur on y avait caché la dame de la Délivrande avec tant de précaution que les bons Pères y disaient la messe clandestinement.

  Cela fit plaisir à Pécuchet, et il lut tout haut une notice sur la chapelle, prise en bas dans la cuisine.

  Elle a été fondée au commencement du IIe siècle par saint Régnobert premier évêque de Lisieux, ou par saint Ragnebert qui vivait au VIIe, ou par Robert le Magnifique au milieu du XIe.

  Les Danois, les Normands et surtout les Protestants l'ont incendiée et ravagée à différentes époques.

  Vers 1112, la statue primitive fut découverte par un mouton, qui en frappant du pied dans un herbage, indiqua l'endroit où elle était — sur cette place le comte Baudouin érigea un sanctuaire.

  Ses miracles sont innombrables : — un marchand de Bayeux captif chez les Sarrasins l'invoque, ses fers tombent et il s'échappe. — Un avare découvre dans son grenier un troupeau de rats, l'appelle à son secours et les rats s'éloignent. — Le contact d'une médaille ayant effleuré son effigie fit se repentir au lit de mort un vieux matérialiste de Versailles. — Elle rendit la parole au sieur Adeline qui l'avait perdue pour avoir blasphémé ; et par sa protection, M. et Mme de Becqueville eurent assez de force pour vivre chastement en état de mariage.

  On cite parmi ceux qu'elle a guéris d'affections irrémédiables Mlle de

  Palfresne, Anne Lorieux, Marie Duchemin, François Dufai, et Mme de

  Jumillac, née d'Osseville.

  Des personnages considérables l'ont visitée : Louis XI, Louis XIII, deux filles de Gaston d'Orléans, le cardinal Wiseman, Samirrhi, patriarche d'Antioche, Mgr Véroles, vicaire apostolique de la Mandchourie ; — et l'archevêque de Quélen vint lui rendre grâce pour la conversion du prince de Talleyrand.

  — Elle pourra dit Pécuchet te convertir aussi !

  Bouvard déjà couché, eut une sorte de grognement, et s'endormit tout à fait.

  Le lendemain à six heures, ils entraient dans la chapelle.

  On en construisait une autre ; — des toiles et des planches embarrassaient la nef et le monument, de style rococo, déplut à Bouvard, surtout l'autel de marbre rouge, avec ses pilastres corinthiens.

  La statue miraculeuse dans une niche à gauche du choeur est enveloppée d'une robe à paillettes. Le bedeau survint, ayant pour chacun d'eux un cierge. Il le planta sur une manière de herse dominant la balustrade, demanda trois francs, fit une révérence, et disparut.

  Ensuite ils regardèrent les ex-voto.

  Des inscriptions sur plaques témoignent de la reconnaissance des fidèles. On admire deux épées en sautoir offertes par un ancien élève de l'École polytechnique, des bouquets de mariée, des médailles militaires, des coeurs d'argent, et dans l'angle au niveau du sol, une forêt de béquilles.

  De la sacristie déboucha un prêtre portant le saint-ciboire.

  Quand il fut resté quelques minutes au bas de l'autel, il monta les trois marches, dit l'Oremus, l'Introït et le Kyrie, que l'enfant de choeur à genoux récita tout d'une haleine.

  Les assistants étaient rares, douze ou quinze vieilles femmes. On entendait le froissement de leurs chapelets, et le bruit d'un marteau cognant des pierres. Pécuchet incliné sur son prie-Dieu répondait aux Amen. Pendant l'élévation il supplia Notre-Dame de lui envoyer une foi constante et indestructible.

  Bouvard dans un fauteuil, à ses côtés, lui prit son Eucologe, et s'arrêta aux litanies de la Vierge.

  — Très pure, très chaste, vénérable, aimable — puissante, clémente — tour d'ivoire, maison d'or, porte du matin ces mots d'adoration, ces hyperboles l'emportèrent vers celle qui est célébrée par tant d'hommages.

  Il la rêva comme on la figure dans les tableaux d'église, sur un amoncellement de nuages, des chérubins à ses pieds, l'Enfant-Dieu à sa poitrine — mère des tendresses que réclament toutes les afflictions de la terre, — idéal de la Femme transp
ortée dans le ciel ; car sorti de ses entrailles l'Homme exalte son amour et n'aspire qu'à reposer sur son coeur.

  La messe étant finie, ils longèrent les boutiques qui s'adossent contre le mur du côté de la Place. On y voit des images, des bénitiers, des urnes à filets d'or, des Jésus-Christ en noix de coco, des chapelets d'ivoire ; — et le soleil, frappant les verres des cadres, éblouissait les yeux, faisait ressortir la brutalité des peintures, la hideur des dessins. Bouvard, qui chez lui trouvait ces choses abominables, fut indulgent pour elles. Il acheta une petite Vierge en pâte bleue. Pécuchet comme souvenir se contenta d'un rosaire.

  Les marchands criaient : — Allons ! allons ! pour cinq francs, pour trois francs, pour soixante centimes, pour deux sols ! ne refusez pas Notre-Dame !

  Les deux pèlerins flânaient sans rien choisir. Des remarques désobligeantes s'élevèrent.

  — Qu'est-ce qu'ils veulent ces oiseaux-là ?

  — Ils sont peut-être des Turcs !

  — Des protestants, plutôt !

  Une grande fille tira Pécuchet par la redingote ; un vieux en lunettes lui posa la main sur l'épaule ; tous braillaient à la fois ; puis quittant leurs baraques, ils vinrent les entourer, redoublaient de sollicitations et d'injures.

  Bouvard n'y tint plus. — Laissez-nous tranquilles, nom de Dieu ! La tourbe s'écarta.

  Mais une grosse femme les suivit quelque temps sur la Place, et cria qu'ils s'en repentiraient.

  En rentrant à l'auberge, ils trouvèrent dans le café Goutman. Son négoce l'appelait en ces parages — et il causait avec un individu examinant des bordereaux, sur la table, devant eux.

 

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